Keonhee

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Les histoires étaient contées, tours à tours, personne ne disait rien, ne voulant pas interrompre leur découverte les uns sur les autres. Youngjo venait de finir, il s'était enfoncé dans la canapé alors que le rosé, à ses côtés, lui souriait tendrement, sourire rendu par le brun. Quand à Keonhee, il savait que c'était son tour, si il ne le faisait pas, il ne le ferait jamais, alors il se racla la gorge avant de commencer.

- J'ai beaucoup de mal à.. à parlé de mon problème. Simplement car je vis encore avec... Je n'ai toujours pas réussi à me soigner, je sais que ça met du temps, et que, je suis sur la bonne voie d'après ma famille. J'ai une addiction à la drogue. Cette addiction a commencé peu après la mort de ma grand-mère, vous avez tous une personne importante, et bien moi c'était elle. Elle m'avait élevé durant une grande partie de mon enfant, mes parents trop surchargeaient de travail et n'ayant pas de temps pour moi. J'ai vécu avec elle, nous étions que deux dans une immense maison, mon grand-père étant mort quelques années avant ma naissance. Avec mère-grand, on s'aidait mutuellement, elle m'élevait et moi, je la gardais debout après le décès de son mari. J'ai été sa bouée de sauvetage dans son océan déchainait, et elle à été mon soleil dans une tempête, elle m'a tous appris. A marcher, lire, écrire, être poli ou même savoir aimer les choses comme les gens. Elle était ma lumière dans ma vie, nous étions dépendant l'un de l'autre, quand j'ai eu 12 ans, je suis repartie avec mes parents, mais ça a été l'enfer. J'avais perdu tout mes repères, la gentille que ma grand-mère m'avait apprise n'était pas la bienvenue chez eux, à chaque dispute, je me réfugiais chez celle à qui j'avais toute confiance. Elle m'écoutait pleurer, me plaindre, puis, elle me rassurait et me renvoyait chez son fils en le sermonnant d'être un meilleur père. Elle n'était pas méchante, c'était la personne qui avait le plus la main sur le cœur, alors quand elle réprimandait, ce n'était jamais avec amertume mais plus avec une tendresse et un brin d'humour que tous le monde appréciaient. J'ai grandit, et elle a vieilli, j'avais beaucoup de mal à venir la voir, les cours et la distance en étaient la plus grosses causes. Mais, pas seulement, j'avais rencontré des personnes qui était devenu mes amis. Cependant, ils n'étaient pas les plus fréquentable, et même si elle m'avait éduqué telle une déesse, j'avais suivi le mouvement. J'étais devenu un petit rebelle qui haïssait le monde comme sa bande de pote, j'étais trop naïf et influençable. Les interactions avec ma grand-mère devenait rare, ce qui me rendait triste, mais je gardais la tête froide devant mes amis, j'étais un homme je devais être fort et dure. Un jour de pluie, je suis allé chez elle, mon père voulant à tous pris m'emmener pour je ne sais qu'elle raison, il m'avait mis sur les nerf. En même temps, à cette époque j'étais facilement héritable. Puis, pour décompresser j'ai voulu fumé, sauf que ma grand-mère m'a surpris, derrière sa petite cabane en bois. Elle m'avait dit que ce n'étais pas bien, qu'elle ne m'avait élevé pour que je bousille ma santé avec cette merde, par la suite elle a aussi insinuait que c'était à causes de mes amis. Etant déjà énervais, le fait qu'elle juge mes fréquentations m'avait fait bouillirent, elle ne connaissait pas mes potes, elle ne pouvait donc pas les juger comme ça. Pourtant elle avait raison. Mais, à la place de juste lui parler calmement, j'ai hurlé. Nous nous sommes disputait, elle avait haussé la voix et se brin de douceur avait été remplacé par de l'agacement même si une pincée de tristesse pouvait aussi s'entendre. Je l'avais poussé à bout, et elle m'avait poussé à bout aussi, nous étions les deux seuls à pouvoir faire ça, s'énerver l'un l'autre jusqu'à craqué. Je suis partie en claquant la porte et l'insultant, plus tard dans la journée, je me suis dit que je m'étais comporté comme un vrai idiot, elle ne voulait que mon bien. Alors, j'ai voulu m'excuser, j'ai appelé chez elle, une fois, puis deux, puis dix. Je ne savais pas si elle était tellement en colère contre moi qu'elle ne voulait plus me parler, ou si elle avait un problème, mais j'ai songé pour la première solution, me rassurant comme je pouvais. Le lendemain, j'avais l'envie de foncer chez elle, je n'avais pas dormi de la nuit, un mauvais pressentiment flottait dans l'air. Quand je suis descendu, j'ai vu mon père en larmes, je n'ai pas compris tout de suite, je ne voulais pas savoir. Pourtant, c'était plutôt simple à comprendre, ma lumière venait de s'éteindre, ma grand-mère avait enfin retrouvé son âme-sœur. Quand j'ai enfin accepté de comprendre, je ne voulais pas le croire, j'étais en panique. Ma grand-mère, mourir, impossible. J'avais grandit, mais pour moi, ma grand-mère était immortel, un mensonge d'enfant est plus simple à croire que la réalité de la mort. Pour autant, quand je l'ai enfin assimilé, j'ai pleuré, j'avais perdu mon univers et notre dernière interaction était une dispute pour des conneries. Je n'avais même pas eu le temps de lui demandais pardon, elle était partie en important une partie de mon enfance avec elle. Les semaines passaient, je ne sortais pas de ma chambre, je pleurais tout le temps, la scène de notre querelle repassé en boucle comme une vieille disquette où on continuait d'appuyer sur Replay. J'étais un zombie, je n'avais plus d'émotions a part un immense chagrin et une douleur insupportable, je voulais tous oublier. Je ne voulais plus ressentir cette souffrance grandissante, alors, j'ai appelé un de mes amis. Il m'avait déjà parlé d'un moyen de tout oublié, de se sentir bien, et j'étais naïf. Il m'en a apporté, j'ai payé, et le soir seul dans ma chambre j'ai pris les pilules qui contenaient mon futur enfer. La première fois, j'étais au paradis, le mal s'était comme vaporisé, j'avais comme oublié le scénario. Je flotté dans un bien être incroyable, une sensation que je n'avais jamais connu, je voulais rester comme cela pour toujours. Malheureusement, l'effet n'avait pas duré si longtemps, le retour à la vrai vie était une torture, les images et le chagrin revenaient violement dans mon esprit. Donc, j'en demandais plus, je savais que ce n'étais pas bien, mais vous savez déjà tous la suite. J'étais devenu addict. J'en prenais tout le temps, il y avait plusieurs drogues, plus ou moins puissante, je les connaissais toutes. Je savais lesquelles prendre pour me sentir mieux, quelle dose, un vrai toxico. Plus les mois passé plus je devenais une épave, ma mère l'avait remarqué, elle s'était inquiété, elle savait que ma grand-mère avait été importante pour moi. Mais elle ne pensait pas que j'avais un point de désespérance aussi haut, en trois mois, j'étais devenu le plus dépendant de ma bande, dès que les effets se dissipaient, je reprenais un rails. La sensation de bonheur que la marijuana ou encore que la cocaïne me procurais était la meilleure de toute, a chaque consommation une chaleur réconfortante m'entourais, j'étais dans un état second. Mon corps n'était plus mien, il appartenais à l'héroïne. Puis un jour, mes parents on tous découvert, ils ont étaient déçu surement, j'étais explosé à morphine à ce moment. La seule chose que je sais, c'est que mon père m'a ramené à la raison, il m'a montré que je déconnais, que je ne contrôlais plus rien. Comment ? Simplement avec quelques malheureux mots. 

" Ta grand-mère ne ta pas élevait pour ça."

Je m'étais pris une claque mental, j'étais pathétique, je ne m'étais pas rendu compte d'où j'étais allé. Et il était trop tard pour que je réussis à m'arrêter, j'ai essayé de me calmer seul mais mon envie de consommer était trop forte. J'en avais besoin, c'était devenu une ressources vital pour moi. Et j'étais faible.  Mes parents mon soutenu mais, je devenais violent avec eux. J'ai voulu arrêter d'essayais ne plus toucher de substance, c'était plus simple si je suivais juste mes pulsions, mais encore une fois, mon père m'a frappé mentalement en m'emmener là où je n'étais jamais allé. La tombe de ma défunte grand-mère, puis il m'a avoué dans un soupir triste, que ma grand-mère ne m'en voulait pas de ce jour, qu'elle ne voulait que mon bien, qu'elle s'excusait et qu'elle m'avait pardonné. Puis elle a donné son dernier souffle, qui avait été pour moi... Je ne sais pas vraiment ce que j'ai ressentis, j'étais perdu au début, puis une tristesse c'est emparé de moi, remplacé par une petite joie. Tout les remords que portais envers ma grand-mère venaient de disparaître, elle était partie et m'avait déjà pardonné. J'avais pris ma décision, malgré l'appelle, la tentation ou même la douleur, je n'allais plus toucher à quelques choses d'illégale. J'ai était en cure de désintoxe, ça a été les moments les plus dur pour moi, j'en bavé, et aujourd'hui je fête mes sept mois sans rien avoir touché. C'est dur, dur de ne pas céder à la tentation mais je me bats, et je gagne pour le moment, c'est pour ça que ma mère appelle tout les soirs. Quand au groupe, ils sont devenu les amis que j'aurai du avoir, ils m'ont montré ce qu'étaient les gens toxiques, je les connait depuis peu de temps, cinq mois tout ou moins, pourtant ils sont déjà comme ma deuxième famille. 

[ Le passé de Keonhee ]

𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄  [ ᴏɴᴇᴜs ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant