Hwanwoong

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- Bon, à mon tour, c'est pas un grand problème, du moins c'est ce que je pense. On m'a toujours dit que mon souci n'était rien face à ceux des autres, alors je me suis mis à les croire. Enfin, depuis mon plus jeune âge, ma mère m'a toujours fait des remarques sur mon corps, surtout sur mon poids. Ce n'était pas méchant, elle me conseillait juste de faire attention à ne pas trop grossir, étant donné que je mangeais pour dix avant, mais je ne prenait pas un gramme, alors pour moi je ne grossirai jamais. Pourtant, du point de vue de ma mère, je grossissais de jour en jour, alors j'ai commencé à réduire mes repas, sans vraiment arrêtais de manger. J'étais bien dans ma peau, pourtant ma mère commençais à me faire complexer, et la suite, je n'aurai pas réussi à l'imaginais. Il fit une pause puis continua en jouant nerveusement avec ses doigts.  A l'entrée au collège, les gens on commençait a faire quelques remarques sur mon poids, rien de très grave et ce n'était que quelques fois dans l'année, mais plus les années passaient plus les commentaires se multipliaient. C'est au lycée que je suis vraiment tombé dans... Dans l'anorexie. J'avais l'impression d'entendre des moqueries sur moi à longueur de journée, tous le monde me dévisageaient tous le temps, j'étouffais. J'avais réduit mes repas, au début je ne mangeais que deux repas part jour, puis que un repas, encore plus tard, je pesais chaque aliments que je prenais et, au final j'ai fini à ne mangeais qu'un quart de pomme. Je m'étais enfermé dans une bulle, j'entendais toujours une voix me chuchotant de maigrir encore et encore. Elle me disait que après, tout le monde m'aimerai, que je serai enfin beau. Mais, ce n'est jamais arrivé, alors j'ai continué à faire endurer à mon corps l'enfer. Je perdais du poids chaque jour, j'étais passé de 75 kg à presque 16 kg, étonnant, mon corps frêle aurai dû lâcher depuis un moment. Mais je tenais debout, vidé d'énergie, mais toujours vivant. Je n'aimais plus mon corps, je le détestais, j'avais retiré chaque miroir de ma chambre pour ne pas me voir. Je ne faisait plus de shopping par peur d'apercevoir mon horrible silhouette dans un reflet. Ma mère avait vu mon changement, elle était devenu inquiète, sans savoir que tout avait commençais à cause d'elle. Elle a bien essayait de me faire aller mieux, mais le mal était déjà fait, mon cerveau était codé de mauvaises pensées. Il n'acceptais aucun compliment, il voulait simplement maigrir, encore et encore, jusqu'à ce que je sois accepté. En voyant mon état empirer de jour en jour, ma mère avait fait appelle à un spécialiste, je n'ai jamais voulu le voir. Pour moi, je n'avais aucun problème, j'allais bien, il était normal que je perds de la masse. C'était plus simple de croire un beau mensonge que d'accepter une vérité effrayante. J'étais malade, mais pas pour moi. Je voulais juste me sentir bien dans ma peau, pourquoi je serai malade pour vouloir ça. L'année est passé, je tenais bon, même si j'avais encore perdu 4 kg, je ne vais pas vous mentir que j'avais mal partout, ma tête me tournait tous les jours, et j'avais du mal à respiré. J'ai passé les pires vacances d'été, mais malgré ma souffrance je voulais encore perdre, c'était maladif. A la deuxième rentrée du lycée, je pesais 10kg, j'vais simplement le poids de mes organes et mes os, mais même en sachant ça, je voulais maigrir, c'était mon obsession. C'est cette année où j'ai rencontré Youngjo, c'était plutôt marrant, la premier chose qui m'a dit c'était :" Wow, j'adore tes cheveux.". C'était surprenant, il avait l'apparence des gars populaires, les gars qui te rabaisse. 

Une petit soufflement de nez fut émis par le noiraud qui sourit discrètement a l'entente de cette petite anecdote. 

- Pourtant, il avait complimenté mes cheveux, il avait ignoré mon apparence squelettique qui apeuré tout le monde. Tous les jours il me saluait, c'était mon camarade en même temps, on était côte à côte dans pratiquement tous les cours. Alors, on parlait, je n'avais pas confiance au début, puis j'ai vu dans ses yeux une lueur, différentes des autres. C'est ce jour là que, j'ai su que Young' allais être important pour moi. J'ai repris confiance en moi, j'avais retrouvé un sourire, mais j'avais peur, mon corps n'acceptait pas la nourriture. Je me suis posé tout un tas de questions au début, je ne comprenais pas pourquoi je vomissais à chaque bouché, j'étais équerré de manger plus de deux bouchées. J'ai compris par le suite que, j'étais malade, j'avais accepté la réalité. Par la suite, j'ai d'abord perdu le courage, je n'y arriverai pas, mon estomac s'étais habitué à son morceau de pomme. Alors, j'ai continué l'année comme ça, je n'essayais pas de manger, j'étais trop terrifié, puis si j'avais tenu jusqu'ici avec ce repas, pourquoi je ne pourrai pas continuer ? Mais malgré cela, Youngjo, Gunhak et Seoho restaient à mes côtés, je faisais parti de leur bande, même si j'étais dans le mal. Ils me réconfortaient sans savoir ce qu'il m'arrivait, à cette époque, c'était les seuls à qui j'avais une confiance aveugle. Ils ne savaient pas mon problème, mais je pense qu'ils l'avaient deviné, je m'évanouissais quasiment tous les jours, fuyais la nourriture comme la peste et mon visage creusé parlait de lui même. Au milieu de l'année, pendant un week-end, Seoho nous avait invité chez lui pour dormir, j'avais pu y aller, mais ce soir là, j'étais plus fatigué que d'habitude, j'avais encore perdu 1 kilo. Chaque mouvement que j'exécutais me demandé beaucoup d'énergie, et quand je me suis levé pour aller dans la salle de bain, je me suis écroulé. Sauf que, je ne me suis pas relever, mon corps avait lâché, il était à bout de force. Il avait tenu tant d'années que ce soir là, il m'avait soufflé qu'il ne pouvait plus continuer. Je te raconte pas la panique de tout le monde, surtout la mère de Seoho, je m'excuserai toujours pour ce jour là. Ils ont appelés le Samu, je ne me réveillais pas et mon cœur s'arrêtait petit à petit, j'ai faillit mourir. Par chance, l'ambulance est arrivée à temps, mon cœur avait lâché quand ils sont rentrés, mais, ils m'ont réanimé et, j'ai fini le week-end a l'hôpital. Le lendemain ma mère est venu, paniqué, elle me traitait d'idiot. Elle pleurait comme je ne l'avais jamais vu, je m'en suis voulu, ma pauvre mère qui m'avait élevé toute seule était en train de laissait des flot de larmes tomber à cause de moi. J'ai pleuré avec elle, la voir aussi fragile m'avait blessé, tout ça de ma faute. Je pensais ça, c'était ma faute, mais ma mère ne pensait pas pareil, quand elle eu retrouvé une respiration normal, elle c'est excusé. Elle m'a demandé de lui pardonnez, qu'elle n'avait pas était une bonne mère, qu'elle ne m'avait pas aidé. Je n'ai rien dit, j'étais trop surpris, je n'avais pas pensé une seule secondes que ma mère était fautive, pourtant elle le pensait depuis le début. A partir de ce jour, j'ai eu un déclique, et j'ai recommencé à vivre, manger, même si c'était petite portion par petite portion. Ma mère me soutenait, comme les garçons, surtout Young', j'ai remonté la pente, et je le remonte encore ! Je suis heureux de te dire que aujourd'hui, je pèse 45 kg, ce n'est pas beaucoup mais j'ai encore des problèmes avec la nourriture. Je me bats pour ma santé, je sais qu'un jour j'irai mieux.

A la fin de son récit, le noiraud avait caressé les cheveux du rosé tendrement, ce n'était pas facile pour Hwanwoong de raconter son histoire, car une part de lui se sentait encore fautive, mais se livré faisait toujours du bien. La réaction de Dongju fut la même que pour Seoho, de l'étonnement et de la tristesse. Il venait de prendre conscience qu'il n'était pas le seul amoché de cette bande.

[ Le passé de Hwanwoong ]

𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄  [ ᴏɴᴇᴜs ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant