- J'ai 18 ans, presque 19, et je suis heureux dans ma vie, pourtant, une partie de moi c'est brisé et est irréparable. Peut-être que cette marque cicatrisera mais elle ne pourra jamais disparaître, et je l'ai accepté. Personne n'en connait la raison à part ma famille. Mais, je pense que je devrais vous le dire, ça me fera peut-être aller mieux ! Gloussa t-il. Il y a 2 ans, j'ai été invité à l'anniversaire d'un de mes amis, ma mère m'avait autorisé à y aller, alors j'étais le plus heureux. La soirée s'était passée plutôt bien, vous savez, c'est les genre de fêtes où on bois et on danse, le moment où on profite de notre jeunesse. Vers 3/4h du matin, j'avais décidé de rentrer, je ne voulais pas être allongé sur des cadavres ivres, puis je n'habitais pas si loin que ça, une vingtaine de minutes à pied. Alors, je suis parti, pompette, mais quand même assez lucide pour savoir mon chemin et comment marcher ! J'avais dû marcher une dizaine de minute avant que je croise la route d'un mec d'une cinquantaine d'année, complétement saoul, je l'ai ignoré au début, j'en avais déjà croisé plusieurs dans son cas alors il ne me faisait pas peur. Mais j'aurai dû me méfier, j'ai commencé à paniqué quand j'ai remarqué qu'il me suivait, et je n'ai même pas pu tenté de courir pour fuir qu'il m'avait déjà chopé et plaqué contre un mur. On était dans un petit tunnel, la seule lumière que l'on avait vené des lampadaires de dehors, et malgré l'éclairage nul, je n'oublierai jamais son visage de folie. Son sourire m'avait glacé le sang, et son regard rempli de malice m'avait fait décuver en un instant. J'ai tenté de le faire reculer ou me lâcher, mais il m'a encore plus bloqué contre le mur, il était beaucoup plus fort que moi et, je l'avais compris. Alors, j'ai crié, je m'en suis décroché les poumons, pour un rien. Personne n'est venu. Personne ne m'a aidé. J'étais seul avec mon bourreau. Mes cris se sont stoppés quand l'homme à pressé ses lèvres contre les miennes, tout mes muscles se sont contractés, j'ai arrêté de vivre durant un laps de temps, je n'arrivais à comprendre ce qu'il ce passé. Le goût de l'alcool avait envahi ma bouche et mes narines, il sentait aussi les déchets, cette odeur, elle restera gravé dans mon esprit. Quand il coupa court à notre échange, son sourire s'était encore plus élargi, et mes larmes ont coulé, je savais la suite, comment si on me l'avais soufflé dans le creux de mon oreille. Je savais que ce soir là, je serai changé à tout jamais. J'ai eu peur, comme jamais, une boule de stress s'était créé dans mon estomac. Je me suis fait violer, je sentais ses mains sur mon corps, c'était comme une brulure à chaque caresse, le pire ? Encore aujourd'hui, je ressens encore ses attouchements, ils me piquent, me démangent, me brûlent... Après l'agression, j'ai eu du mal à rentrer chez moi, je n'arrivais pas à me calmer et j'étais trop honteux et encore sous le choque. Quand je suis enfin arrivé, j'ai raconté ce qui m'était arrivé mais évidemment personne ne m'a cru, mon père à rit, un homme se faire violer, impossible pour lui, surtout son fils ! Le fait que tous le monde pensaient que j'était un menteur m'a beaucoup blessé, en plus de m'être fait souiller, j'vais perdu le soutient et la confiance de ma famille alors que je ne disais que la vérité. Ils pensaient tous que je faisais ça pour attirer l'attention. Ce sentiment que le monde ce dérobe sous vos pieds, il est horrible. Ma famille me jugeait, pensant que ce n'était que des mensonges. Personne ne pouvait me croire, ne voulait le faire... Vous imaginez, les personnes qui vous on élevé, éduqué et aimé, vous traitent de menteur et ont honte de vous. Il ricana un moment en reniflant. Durant presque un mois j'ai pris à dégoût la vie, surtout la mienne, ne voulant plus la vivre, j'avais perdu ma dignité et je me sentais sale. Je ne vous dit pas le nombres de fois où j'ai pensé à partir à tout jamais, seul dans ma chambre à pleurer en sentant encore le toucher de ce salopard. Je passe des heures dans la salle de bain, me lavant encore et encore, essayant d'enlever cette sensation désagréable, quelques fois je le fais encore. Je voulais mourir, j'en avait tellement envie, mais ma sœur était toujours la pour me rappeler que la vie pouvait être bien. Elle a était la première à me croire, elle à vu mon mal être, j'avais changé, beaucoup, j'avais perdu ma joie de vivre. Puis, elle ne pouvait pas croire que j'avais imaginé toute cette histoire, je n'aime pas attirer l'attention, et elle le savait. Elle m'a soutenu, m'a relevait petit à petit, et elle m'a fait continué à vivre. Malheureusement, un jour, j'en ai eu marre d'entendre mon père se plaindre d'avoir un fils comme moi, j'ai fait une tentative de suicide. J'avais écrit une lettre, je disais tout dedans, puis j'avais avalé une poignée de médicaments. Par chance, ma mère m'a trouvé et à appelé une ambulance. A mon réveil, j'avais retrouvé ma mère et ma sœur en pleurent, priant pour que j'ouvre les yeux, les voir dans cette état avait brisé mon cœur. J'étais le pire, j'avais rendu les deux femmes de ma vie triste, mais, elles ne m'ont jamais voulu. J'avais compris ce jour là, qu'elles m'aimaient plus que tout. Après cette évènement, ma mère m'a cru. J'ai réussi à remonter la pente grâce à elles deux, même si ma confiance avait été fissuré, elles m'avaient montré leur amour, m'avaient réconforté et aidé. Pour mon père, il ne m'a jamais cru, il est parti sans jamais revenir quand ma mère lui à racontait mon agression, je crois même que c'est elle qui l'a mis à la porte. C'était une honte pour lui, vous vous rendez compte, son fils s'était fait agresser, alors que j'étais sensé être un homme. Un homme ne se fait pas violer, il viol, c'était son points de vue. Je me suis rendu compte qu'il était le pire des ordures, même si il était mon père, il était devenu un inconnu pour moi. Bien évidemment, son départ à affecté ma famille, ma mère ce retrouvait avec deux enfants à charge dont un complètement détruit, mais, elle a surmonté cette épreuve, avec nous, elle m'a pris par la main et m'a réappris à aimé la vie avec l'aide de ma sœur. J'ai rencontré Gunhak et Youngjo un an plus tard, alors, je me suis intégré dans leur bande, même si s'était difficile au début. Et, cela ma fait un bien fou, ils m'aidaient avec mes problèmes de confiance, même si ils ne savaient pas mon passé, et regarde maintenant, je vais mieux. Je n'ai plus honte de le dire, j'ai vécu une période dure de ma vie, mais j'ai survécu, et même si une partie de moi n'arrivera jamais à se réparer malgré les années qui passent, je continuerai à vivre en espérant qu'elle disparaisse. Je continuerai de vivre en défendant chaque personne se disant victime d'agression.
Il se tut en fixant le brun, toujours un sourire collait sur la face. Tout le monde étaient bouche bé, ils ne savaient pas comment réagir, savoir que l'orange avait vécu cela leur fit un pincement au cœur. Quand à Dongju, celui-ci avait les larmes au yeux, l'histoire de son ami, même si il la connaissait déjà, l'avait chamboulé.
- Après tout, ce n'est pas si horrible que ça, quand tu tombe sur de bonne personne après !
[ Le Passé de Seoho ]

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𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 [ ᴏɴᴇᴜs ]
Fanfiction"Il ferma ses yeux, et laissa son corps chuté du côté de l'eau. " C'était sa seule volonté, partir. Malgré tout, rien n'allait se passer comme il le voulait, parce que Gunhak était tombé amoureux de cette âme détruite qu'était Dongju. ...