La Chute

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Il faisait nuit comme à chaque fois, il n'en était pas à sa première tentative, seulement il n'avait jamais réussi à assouvir son envie... 

Sauf ce soir, il allait le faire, c'était son seul désir. Il le ferait quoi qu'il se passe, la fatigue l'avait complètement abîmé à un point que personne n'aurait pu supporter. Il n'en pouvait plus de subir ses insultes, ses coups, ses rabaissement de plus en plus puissant chaque jours, heures, minutes, secondes. 

En vérité, il voulait se débarrasser de sa vie tout simplement.

Il s'était battu avant, il avait tenu bon contre ses monstres même si il devenait encore plus cassé à chaque défensive, cependant nous le savons tous, à un moment nous lâchons prise ayant perdu force pour se battre et de vivre dans un enfer comme celui-là. 

Et c'est ici l'une de nos plus grandes erreurs, puisque finalement ses démons qui nous tire vers le bas depuis le début, ses serpents qui cherchent à nous détruire réussissent à nous mener en enfer et gagnent la partie. 

Nos pensées devient sombres et flous, toujours à ce remettre en question, on devient solitaire, isolé et commencer à croire ses multitudes de parole méchantes, fausses, nuisance pour nous qui sont prononcé à chaque recoins, même lorsque nous somme seul.

Cela s'en suit par des petites coupures qui nous font du bien mais pas assez alors, nous en faisons de plus grosses qui nous satisfassent, des plus longues et profondes que nous pensons mériter. C'est le comment il en était arrivais là.

Il avait passer ce métal glacial sur sa peau porcelaine et il avait aimé, il savait que ce n'était pas bien mais pour lui c'était égal au Graal.

Du moins, ça l'était avant, il avait essayé tout ce qu'il été possible de faire pour tenté de se sentir de nouveau bien dans sa peau, mais rien, rien ne lui allait. Ça ne marchait plus de s'abîmer les poignets, et rien ne l'apaisait dans toutes ses idées noirs dans lesquelles il se noyait peu à peu sans réussir à apercevoir une lumière, le faisant sombrer encore plus, peut être que finalement, ils avaient fini par détruit son âme autant que son corps .Vous pensez cela impossible ? Foutaise.

Ceci est vrai, seulement vous ne pouvez le voir, vous ne faites pas assez attention peut-être ou alors les personnes comme cela sont de parfait acteur. Une âme est si fragile, en un coup elle peu se briser et peut ne plus être réparé malgré tout les efforts fait pour. Alors toutes ces injures sont comme des petits à-coups, fissurant peu à peu cette âme et un coups, un seul, par force d'épuisement, la brise totalement pour ne laissé qu'un vase irréparable étalé sur le sol.

Voilà comment son esprit avait lentement disparu, c'était volatilisé d'une claquement de doigt et avait été réduite en cendre tellement fine que les retrouver était impossible. Finalement, son seul souhait été d'être libre. Ce poids qu'il avait sur lui, ce poids qui le fatiguait, qui le démangeait, il voulait le retirer, il voulait pouvoir respirer sans que personne ne se plaignent de son existence. Alors, il s'était décidé, il le ferait ce soir peu importe les conséquences, peu importante le temps.

 Il en avait marre, il était saoulé de ces journées interminable, rimant entre insultes et sombre songes. Il était humain après tout. N'est-ce pas ? 

Alors qu'il posait son pied sur la barrière qui le séparé du vide, il prit une inspiration, sûrement sa dernière, pensa t-il, avec un rire amère. Une larme coula, lui provoquant un autre ricanement, lui qui pensait ne plus en avoir, voilà la dernière qui coulait. 

C'en était ironique, il n'en avait plus pour pleurer, toutes étaient déjà tombées il y a fort longtemps. Et voilà, qu'aujourd'hui, une larme glissait le long de sa joue, une larme de joie peut-être pour célébrer sa liberté ou une larme de haine peut-être ne comprenant pas l'injustice qu'il vivait. Tout le monde avait une vie merveilleuse pourtant lui, avait chuté dans une vie infernale et empoisonnée qu'il haïssait au plus haut point.

Il ouvris ses yeux, contemplant la lune dans le ciel, seule, sans étoile. La lune le représenté bien ce soir, seule dans ses ténèbres.

 Il l'était ce soir, comme les autres soir avant celui là après tout c'était les siens de ténèbres.

 Il ferma ses yeux, et laissa son corps chuté du côté de l'eau. Ce geste fut accompagné par une larme et une parole qui résonna dans sa tête.


" Je viens te rejoindre, attends moi."

𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄  [ ᴏɴᴇᴜs ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant