Hanma x oc "Seule contre le reste du monde"

Chapitre 6

Je me sens secoué dans mon sommeil. Je n'ai même pas la force de lever la tête de mes bras. J'ai mal au crâne. J'ai sûrement des échardes de la table en bois incrustées dans les joues. Je suis tellement crevé que j'ai la flemme de faire surface. En plus, je suis sûr que mon maquillage a coulé et que je ressemble à un zombi. Je fini par relever difficilement la tête et me frotte les yeux.

Hanma : J'ai cru que t'allais jamais te réveiller. On bouge. J'ai la dalle.

- Pourquoi j'ai les cheveux mouillés ?

Hanma : Ca s'appelle l'arrosé matinal boucle d'or.

- On a vraiment dormi sur une table de pique-nique là ? On a dû nous prendre pour des SDF.

Hanma : C'est réel. Par contre tu comptes bouger où rester camper ici ?

- Portes moi jusqu'à ma moto stoplais ?

Il me dévisage de haut en bas avant de partir vers sa moto. Sans moi. Je me retrouve donc dans l'obligation de me lever de moi même et de marcher.

- Connard.

Hanma : Jt'ais entendu.

Je me fais un chignon haut à la va vite parce que dans tous les cas avec ma crinière je ne peux pas faire quelque chose de structuré. J'avance sans grande détermination vers ma moto et prend mon téléphone pour regarder l'heure. 9h30.

- C'est décidé. Je te déteste. Me demande pas pourquoi. C'est comme ça. On va manger où ?

Hanma : Donc toi tu manges avec les gens que t'aimes pas ?

- C'est ça d'être un acteur. C'est de jouer quelque chose de faux, qui va paraître réel. Je ne t'aime pas, mais vu que t'es là, je mange avec toi. On fait ce qu'on peut avec les moyens du bord.

Hanma : En fait, je crois que c'est l'inverse. Tu m'aimes trop, tu ne peux plus te passer de moi, et c'est pour ça que tu viens manger avec moi. Alors que même moi je ne t'aime pas.

- Beliève croire en nos rêves. Mais pas à celui là.

Hanma : Je suis l'homme de ta vie, mais tu ne le sais pas encore.

- J'ai même pas les mots pour sortir une phrase tellement je suis désespéré.

Hanma : T'as rien à dire parce que tu sais que j'ai raison.

- Sache un truc. T'es beau de loin, mais t'es loin d'être beau. Maintenant au lieu de raconter des conneries aussi grandes que toi, tu vas bien gentiment poser ton joli petit cul sur ta moto, et nous allons aller prendre notre petit dej au Memphis, puis, chacun de notre côté on rentrera chez nous pour pouvoir prendre un doliprane et terminer notre nuit dans un VRAI lit.

Il me regarde avec un sourire en coin pas du tout rassurant.

Hanma : On t'a déjà dit que tu étais belle ?

Vous sentez la couille arriver ?

- Il me semble. Oui pourquoi ?

Hanma : Qui est le bâtard qui t'a menti ?

Et voilà j'avais dis quoi ? Qu'il est con.

- Tu sais ce que es toi ? Est-ce que tu sais ce que tu es toi ? Tu es un bâtard ! B.Â.T.A.R.D ! BÂTARD !

Je m'assois sur ma moto désespéré par son comportement pendant qu'il part vers la sienne fier de lui. C'est à ce moment-là que mes yeux se posent sur son magnifique postérieur.