Memories | [MarcoxAce]

Chapitre 20 - Discussion avec un chien

Portgas D Ace

Il y a 46 minutes

Novembre, déjà...

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Whitey Bay

Ça passe trop vite...

Sabo

On s'en tape de novembre. Le concert était comment ?

Max

Oui, on veut savoir, nous !

Whitey Bay

C'était génial, Ace a assuré, comme on le prévoyait tous.

Portgas D Ace

Génial oui, mais ça s'est terminé bizarrement.

Sabo

C'est-à-dire ?

Portgas D Ace

Je suis trop crevé là, je t'appelle demain pour te raconter.

Sabo

Ça marche, j'ai des trucs à te dire aussi.

Max

Je sens que mes oreilles vont siffler.

Monkey D Luffy

Hé, cousin, tu as quand même loupé une fabuleuse soirée costumée. Ton père était terrible en créature de Frankenstein !

Portgas D Ace

Je m'en remettrai, je crois. Toi aussi, tu as loupé une bonne soirée. Tu n'es même pas venu soutenir ton cousin préféré.

Monkey D Luffy

La prochaine fois. Et puis tu es mon seul cousin, tricheur.

Portgas D Ace

Bon, les amis et cousin, je vous aime de tout mon coeur, mais je tombe de sommeil. Je vous souhaite une bonne nuit !

Max

Bonne nuit Ace.

Whitey Bay

Bonne nuit aussi ! Et j'espère que tu vas rêver de tu sais quoi...

Thatch

Bien rentré chez moi ! Le concert était top, c'est certain. Whitey, j'ai hâte de voir ta vidéo. Par contre, je ne sais pas où est passé Marco. Il s'est barré comme un voleur. Quelqu'un sait pourquoi ?

Whitey Bay

Longue histoire Thatch, je te raconterai.

Thatch

Ok, miss. Bisous à tous !

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Il fait nuit. Une nuit noire et étouffante. Les ténèbres semblent être devenues solides et tournoient autour de moi en écharpes poisseuses, des langues gluantes sur ma peau nue. Je n'aime pas ça. Mais je n'ai pas peur. Je marche dans la forêt opaque guidée par mon instinct. Mes pas savent où me porter. Et j'ai chaud. Très chaud. C'est cette chaleur qui me rassure, qui me persuade que les ténèbres ne peuvent rien contre moi. Je regarde ma main gauche. J'aimerais compter mes grains de beauté. Je suis certain qu'il y en a un de plus. Tous les éléments sont réunis pour ça : la température de mon corps et les émotions intenses ressenties pendant le concert. Il me faudrait de la lumière. À peine cette pensée formulée, une flamme s'allume dans le creux de ma paume. Là où devrait se trouver le "æ". C'est amusant d'avoir du feu dans la main, mais qui ne brûle pas. Ou alors, c'est parce que je suis tellement ardent qu'il n'y a pas de différence de température entre la flamme et mon corps. Pourtant, ma peau reste intacte, le feu ne s'étend pas, ne calcine pas ma main. Il est juste là, et m'éclaire. Les ombres des arbres sont inquiétantes, tordues, serrées comme les griffes d'une créature fantastique et effrayante. Je ressens toujours le froid huileux autour de moi, mais il n'ose plus s'approcher aussi près. C'est la flamme vive qui l'éloigne.