Chapitre 38 - Enfin liés

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Portgas D Ace

Il y a 5 heures

Et voilà, majeur dans quelques jours. Je pensais que ça allait tout changer, mais je me sens exactement pareil.

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Max

Joyeux anniversaire, Ace. J'espère que tu as reçu mon petit paquet.

Portgas D Ace

Oui ! Merci beaucoup. Je t'appelle demain pour te remercier de vive voix. Je n'ai pas eu beaucoup de temps, aujourd'hui.

Whitey Bay

Ta fête était géniale, Ace. Tu avais raison de l'organiser comme ça. Et j'ai des trucs à te raconter. Je t'appelle demain aussi. Attends, la journée n'est pas terminée, tu vas peut-être te métamorphoser d'ici là. La question, c'est en quoi ?

Portgas D Ace

J'ai hâte de tout savoir. J'ai jusqu'au concert pour me transformer. On verra si ça marche !

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Je ne savais pas depuis combien de temps je dormais quand les aboiements de Crapule me réveillèrent. Sabo, lui, était profondément perdu dans ses rêves, aussi, je me levai discrètement, enfilai mes chaussons et descendis silencieusement pour calmer la Bestiole.

- Qu'est ce qui a ? demandai-je au chien qui avait collé sa truffe contre la baie vitrée.

Il se mit à grogner et l'inquiétude me gagna. Que lui arrivait-il ? Il ne se comportait jamais comme ça. Même quand Marco s'était introduit dans la maison en pleine nuit, il n'avait pas donné l'alerte. Et évidemment, ce genre d'incident arrivait quand mes parents étaient absents, sinon ce n'était pas drôle. Je fis coulisser la vitre sur quelques centimètres et glissai ma tête à l'extérieur. Il pleuvait toujours des cordes et le bruit de l'averse masquait tous les autres. Il faisait nuit noire également, mais Crapule profita de l'ouverture pour se précipiter à l'extérieur en aboyant encore plus fort. Il disparut, englouti par les ténèbres.

- Oh non, la galère..., murmurai-je.

Pour m'éclairer dans la chambre, afin d'éviter de piétiner Sab', j'avais pris mon téléphone avec moi. Je le réactivai et utilisai la lumière de son écran comme lampe de poche. Avant de sortir, je posai un plaid épais sur ma tête et mes épaules et je me ruai ainsi, en chaussons et pyjama, à la poursuite de mon chien.

Quand je le retrouvai, j'étais déjà trempée jusqu'aux os. Pourtant, ce ne fut pas l'eau qui ruisselait sur ma tête et plaquait le tissu imbibé contre ma chair qui me glaça.

Law. Il était là, posé dans le jardin. Oiseau gigantesque et menaçant dans le chaos environnant. Sa silhouette sèche et osseuse se découpait faiblement dans la nuit, la pluie dégoulinait sur la peau tendue de ses ailes à moitié ouvertes. Dans la tourmente, son long bec effilé et sa forme de créature préhistorique accentuaient son aspect effrayant. Mais ce soir, je n'avais pas peur de lui. J'étais plutôt agacé par sa présence, par son intrusion chez moi, à une heure aussi tardive. Crapule, quant à lui, continuait à s'époumoner comme un fou, collé au sol, les oreilles couchées en arrière, prêt à bondir sur l'ennemi.

- Law ! hurlai-je.

J'avais l'impression que ma voix était absorbée par le vacarme de la tempête, pourtant, la créature de cauchemar se tourna vers moi. Elle écarta un peu plus ses ailes immenses et, en poussant un cri qui dressa tous mes poils, s'envola au-dessus de la pinède.

Memories | [MarcoxAce]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant