25.

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«Demain, tu devras être en état de rentrer,  d'abord au Schloss Wolke,  puis chez toi,  où tu trouveras certainement la paix...  En Angleterre.»

Sur l'instant, elle n'avait pas pris en considération les mots de son mari, pensant d'abord avoir rêver. C'est lors de son retour qu'elle prit conscience de l'état des choses. Et les cris de la vielle comtesse venaient juste confirmer son rêve.

- tout ceci est absurde ! Siffla Esther qui venait d'entrer dans la chambre du couple pour confronter Tarini, qui était bien trop calme à son goût. 

- mon fils n'a pas pu émettre cette idée,  hurla-t-elle,  chez les Von Triesen le divorce est synonyme d'échec, de faiblesse, de lâcheté, s'essouffla la vielle comtesse. 

- vous devriez vous calmer au risque de faire une attaque, essaya de calmer Tarini.

Laissant le temps à la comtesse de la dévisager stupéfaite, la veille comtesse se demandait si Tarini mesurait les événements qu'entraînerait ce divorce. Ne voyait-elle pas que l'enjeu était énorme ?

-petite idiote, cracha-t-elle à l'égard de sa belle-fille.

La jeune anglaise ouvrit Grand les yeux, outrée par les agissements d' Esther.

- vous devez comprendre que cette décision à été prise par votre fils,  je n'y suis pour rien.

- et toi ?  Que fais-tu pour changer cette décision ?  Rien ! S'exclama Esther.

- que voulez-vous que je fasse,  fit Tarini en haussant les épaules avec paresse. Hugo est assez grand pour savoir ce qui est bien pour lui ou pas et il s'est avéré que je ne suis pas faite pour lui.

-Ne comprends-tu pas qu'après la publication de votre divorce, elle se précipitera dans les bras de mon fils. Cria la vieille comtesse.

- c'est peut-être la meilleure solution pour lui,  dit-elle sans ce soucier de la réaction de la mère de son futur ex-mari.

- une solution pour qui ?  Pour vous ?  Pour mon Hugo ?  Ou alors pour cette femme ?  Rétorqua-t-elle amèrement.

- as-tu pensé qu'après ton départ, elle pourrait en profiter pour consoler ton mari dans votre lit et...

- assez ! Coupa Tarini en haussant la voix.  Ne pensez-vous donc pas au bonheur de votre fils ?  S'écria-t-elle.  Tout ceci est de votre faute, continua-t-elle en lui pointant du doigt, pas la mienne. Ce mariage a été un échec pas pour vous, mais pour votre fils et pour moi.

- vous... commença Tarini en se passant une main sur le visage, vous n'avez pas votre mot à dire, vous devez juste accepter.  C'est d'autant plus douleur pour moi que vous et même ci je souhaite que cela ne se produise, je ne sais pas quoi faire, acheva-t-elle avec une voix brisée, ainsi que les larmes aux yeux.

Malgré la colère de la vieille comtesse, elle ne pu rester insensible au chagrin de Tarini  et la pris dans ses bras.

- je ne comprends pas pourquoi tu te laisse voler ton mari sans te défendre, dit-elle plus calme .

- c'est vous qui m'avez donné comme surnom la « pauvrette», murmura Tarini d'une voix étranglée,  comment une « pauvrette » pourrait-elle espérer gagner à un jeu de séduction contre une véritable beauté.

- elle y parviendrait,  si elle trouvait le courage d'essayer,  répondit Esther.

- Depuis ton arrivée au Liechtenstein, tu as fait de grands progrès en santé comme en beauté.  Ton charmant visage s'est arrondi,  t'es yeux deviendraient irrésistibles s'ils pouvaient briller un peu plus et ton corps ne manque pas d'attrait.

A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant