De retour à son hôtel, Tarini arpentait nerveusement sa chambre en attendant de voir arriver huit heures. Elle avait eu tort de repousser la visite que lui avait proposé Mathias dès son retour au télésiège pour pouvoir se préparer. Le Comte l'avait accompagné jusqu'à son hôtel et dès le moment où il avait pris congé d'elle, elle s'était plongé dans une totale incertitude : qu'allait-elle porter? Quand devrait-elle commencer à s'habiller? Et le pire, quelle attitude devrait-elle adopter devant la redoutable comtesse qui refusait de croire qu'elle existait?
Elle s'arrêta devant le miroir pour jeter un coup d'oeil de désespoir à ses cheveux encore humides dont les mèches lisses lui donnait un air plus qu' innocent propre à une petite fille de 10 ans. Elle fit une grimace.
_ au moins la comtesse ne pourra pas prétendre se trouver en face d'une "femme fatale" murmura-t-elle. Le Comte Hugo avait raison mon seul aspect lui prouvera qu'elle est parti au quart de tour
Tarini souffla, bien qu'elle voulait aider le Comte Hugo, elle ne se sentait pas prête à affronter sa mère. Elle laissa échapper un énième soupir, signe qu'elle était nerveuse.
Se décidant enfin, la jeune anglaise opta pour une robe fleurie très simple, choisie exprès pour créer un impression d'insignifince mi-longue, mi-courte de couleur verte ce qui faisait ressortir la couleur de ses yeux. Elle alla se regarder dans le miroir et ce qu'elle reflétait était tout sauf une femme qui pourrait séduire son fils.
S'ecartant du miroir Tarini s'approcha de la grande fenêtre pour contempler une fois de plus les montagnes qui en soirée étaient tout aussi manifiques qu'en journée. Face à ce paysage, la jeune femme se dit qu'elle ne pourrait jamais s'en lasser.
A huit heure très précises une femme de chambre vint lui annoncer la présence du Comte Hugo dans le foyer qui servait de hall. Tarini se hâta pour ne pas s'attirer les foudres du Comte.
Par chance le foyer était désert ils étaient tous assemblés dans la salle à mangé. Il attendait près de la porte.
_ oh...
A sa vue, elle s'arrêta un peu gênée.
_ je n'ai pas songé... il ne m'est pas venu à l'esprit que je devais me mettre en tenue de soirée, acheva la jeune femme en rougissant violemment.
Le Comte paraissait encore plus grand. Son allure d'homme aristocrate était accentuée par le smoking sur mesure, par sa chemise d'une sombre noirceur. Quand il lui tendit la main, elle frôla discrètement la manchette.
_ peu importe votre tenue,dit-il avec une certaine nervosité. Il m'arrive de me plier aux caprices de ma mère...
Il prit Tarini par le coude pour l'entraîner à l'extérieur. La laissant assimiler que sa tenue aussi soit-elle chic était un pur caprice de la comtesse sa mère.
Il lui jeta un coup d'oeil avant d'ajouter
_ votre apparence est parfaitement convenable.
Misérablement elle s'assit dans la voiture qui les avait amené de Zurich. Il aurait pu lui dire qu'elle avait l'air charmante ou jolie. Mais "convenable"... toutefois elle se dit qu'il la trouvait à la hauteur de la situation.
Ils engagèrent de nombreux virages sous un ciel ou la lune était cachée par d'émais nuages. La jeune femme se rappela d'une remarque de Mathias et fitun effort pour entamer la conversation car le silence devenait insoutenable
_ nous ne sommes pas loin de la frontière autrichienne, commenta-t-elle assez haut pour troubler la concentration du Comte.
_ en effet, le Liechtenstein n'est pas loin de la frontière allemande, suisse ou autrichienne. Notre petit pays ne dépasse gère cent soixante kilomètres carrés de superficie.

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A Countess for The Count.
AcakSortant d'une dépression qui a bien failli la tuer, sous les recommandations de son médecin, Tarini décide de faire ce voyage qui a pour but de l'aider à se rétablir. Mais dès le début de cette aventure, elle se retrouve dans une situation qu'elle n...