D'abord tendre et délicat, leur baiser se fit de plus en plus fougueux et passionné.Elle poussa un gémissement en sentant les doigts de Hugo s'aventurer sous son déshabillé et effleurer son ventre puis ses hanches. Surprise par le plaisir que ce contact provoquait en elle, Tarini commença à gesticuler sous sa main.
Ne pouvant résister plus longtemps à l'appel pressant de ses sens, Hugo la souleva et la prit dans ses bras. Son visage était tendu.
Elle ne dit rien et lui sourit. Il la déposa délicatement sur le large lit et la comptempla longuement avant de se diriger vers la fenêtre pour la fermer vu l'orage qui menaçait.
Elle l'observa pendant qu'il enlevait son peignoir. La faible lumière orangée dessina le contour des muscles de ses épaules et son torce puissant. Sa peau lisse brillait et elle une envie brûlante d'y promener des doigts.
Lorsqu'il fut nu, le coeur de Tarini bondit dans sa poitrine. Elle l'examinait avec une légère expression d'incrédulité, se sentant pour la énième fois plus petite que lui. Tellement il était imposant.
En s'allongeant près d'elle, il perçut de l'inquiétude dans son regard, il grogna, tout en la rassurant qu'il ne lui fera aucun mal.Elle se redressa et d'un geste rapide, il défit le bout de tissus qu'elle portait et le laissa tomber sur le plancher. Immobile, le feu au joues, elle ferma les yeux pour cacher son embarras. C'était la première fois qu'un homme la voyait nue. Avec douceur, il promena ses lèvres sur son cou, ses épaules, et quand elles atteignirent ses seins, un gémissement aiguë s'échappa de ses lèvres et elle ouvrit aussitôt les yeux.
Il l'observait avec tant de désir et de trouble que sa pudeur farouche s'évanouit, et elle osa enfin caresser son dos nu. Sous la bouche de Hugo, la jeune anglaise sentit son corps s'embraser. Il voulait la goûter, la sentir. Ses gestes devinrent plus fiévreux et empressés. Elle n'avait jamais imaginé qu'un tel plaisir existât. Des sensations folles, presque douloureuses d'intensité, l'assaillaient. Elle perdait tout contrôle d'elle-même. Seuls comptaient maintenant leurs corps nus et leur désir ardent. Même le tonnerre qui faisait rage au-dessus d'eux ne parvenait à détourner leur attention.
Un voluptueux vertige les possédait, leurs respirations haletante semblaient se répondre en écho, leurs gestes s'harmonisaient comme dans un pas de danse réglé avec précision.
Ensorcelé par les gémissements, les gestes et la respiration de son épouse, Hugo devint de plus en plus fou de désir. Il n'avait jamais touché une peau à la fois douce, délicate et satinée. Et il fut troublé quant à l'image que renvoyait Tarini : celle d'une femme qui s'offrait à lui avec innocence et il ne pouvait le nier... Elle était belle. Et quand elle lui demanda dans un soupir de venir en elle, il trembla d'émotion.
Elle s'était préparée à éprouver une douleur vive et aiguë, mais ce fut l'explosion d'un bouquet de merveilleuses sensations. Elle gemissait , ondulait sous lui, ivre de plaisir. Elle se donnait à lui de tout son être, exaltée d'être enfin sienne, transportée de lui appartenir enfin. Ses mains s'agrippaient sauvagement aux épaules de Hugo, ses ongles s'enfonçaient dans sa chair. La chair de l'homme qu'elle aimait.
_ je... je t'aime Hugo... parvint-elle à murmurer dans un souffle.
Égarée par le tumulte de ses émotions elle ne pût entendre ce qu'il murmura après avoir lâché un gémissement rauque. Mais son étreinte devint plus impétueuse, plus frénétique. Il l'avait d'abord prise avec douceur, dans la peur de la blesser, mais il ne pouvait plus maintenant retenir l'impétuosité de son désir. Ses gémissements sourds se mêlaient aux petits cris étouffés de Tarini. On pouvait dire qu'en eux aussi un orage éclatant et lumineux se déchaînait. Dans un éblouissement final, le même éclair foudroyant de l'extase traversa leurs regards.
Durant un long moment, ils ne bougèrent pas et gardèrent le silence, tout entiers frémissant de sensations indicibles. Puis lentement, il se redressa et la regarda intensément.
_ as-tu mal?
_ non. Tu as été si doux que j'ai été merveilleusement heureuse.
Pour toute réponse, il lui sourit et la ramena vers lui.
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A Countess for The Count.
RastgeleSortant d'une dépression qui a bien failli la tuer, sous les recommandations de son médecin, Tarini décide de faire ce voyage qui a pour but de l'aider à se rétablir. Mais dès le début de cette aventure, elle se retrouve dans une situation qu'elle n...