Épilogue

1.3K 89 2
                                    


- vous devriez faire attention Mathias, s'inquièta Tarini voyant l'homme âgé s'activer à monter leur cadeau de mariage.

Son vieil ami avait choisi cette journée ensoleillée pour honorer sa promesse de cadeau de mariage.

- tout va très bien, s'amusa Mathias devant l'air soucieux de Tarini. J'ai peut être été malade, mais je peux très bien monter une pièce après l'autre.

- oui,  mais ça fait beaucoup à porter, vous auriez dû demander de l'aide, rétorqua la jeune femme.

Elle ne le lâcha pas d'une semelle, elle avait trop peur qu'il se fasse mal et elle voulait à tout prix le ménager, qu'elle avait même proposé de l'aider, elle. Seulement les hommes du Liechtenstein étaient tous pareils : toujours à vouloir montrer qu'ils sont gentlemen et de preux chevaliers.

- je vais bien, j'ai vu un médecin souvenez vous Il a dit que je vais bien, rassura Mathias encore une fois une Tarini prête à bondir pour lui porter son aide.

Il s'arrêta brusquement sur l'escalier faisant mine de réfléchir, le regard tourné vers elle.

- un problème ?

- oh que oui, vous devriez vous détendre mon amie sinon vous risquerez d'avoir un ulcère avec le temps, taquina ce dernier. Allez prendre un peu d'air et laissez moi faire je vous promets qu'il sera magnifique.

- je ne doute pas de ce cadeau, je m'inquiète juste pour vous, fit-elle d'une voix triste.

Quelques minutes après,  elle avait finalement décidé de s'éloigner en attendant que Mathias finisse de monter et d'assembler ce cadeau.

Parcourant les pièces du château, Tarini se remémora son premier jour dans celui-ci. L'émerveillement, la curiosité, la colère, mais aussi de la tristesse qu'elle avait ressenti entre ces murs. Elle avait aimé dans un premier temps et elle en avait souffert. Aujourd'hui, elle était aimé et rien que d'y penser la rendait heureuse. 

Qui aurait pu penser ce jour, dans cet aéroport que sa vie allait changer à cause d'une seule et même personne : le Comte Von Triesen.

-oh mon Dieu, murmura-t'elle avait de poser sa main sur bouche telle une personne qu'on avait pris en flagrant délit, avant de se mettre à rigoler. 

Le Comte Von Triesen, elle avait imaginé en vieux monsieur. Mais lorsque la porte du bureau s'était ouverte et le regard d'aigle avait rencontré le sien, la jeune femme s'était vite rendue compte de son ignorance. S'en suivi ce vol catastrophique, la nuit à Zurich, leur trajet pour Triesenberg et bien plus.

En y repensant, elle ne changerait rien de tout ce qui lui était arrivé, car aujourd'hui elle était  enfin heureuse, se dit-elle en passant ses bras autour de son ventre, et ce bonheur s'agrandissait de jour en jour.


FIN.

A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant