A Countess for The Count.

12.

Une semaine s'était écroulée depuis cette fameuse journée où le comte Hugo avait fait un allé-retour d'Autriche et était revenu dans tous ses états. Et depuis, ni le comte ni Tarini n'avait adressé la parole à l'autre ,même après que la comtesse ait exigé d'avoir Tarini pour chaque déjeuner, la situation n'avait toujours changé.

Mais aujourd'hui, elle fut surprise quand le comte lui proposa enfin de la conduire à la chapelle.

_ j'ai pensé qu'aujourd'hui nous pourrions nous rendre à la chapelle comme il a été décidé il y'a une semaine pour vous changer un peu, avait-il dit.

_ oui bien-sûr, votre mère m'a beaucoup parlé de ce lieu miraculeux. Selon elle, une visite en ces lieux pourrait me guérir, dit la jeune femme toute souriante.

_ vous avez beaucoup d'imagination vous et ma mère, fit-il en resserant le volant. Et je me demande si vous et elle ne manigancaient pas quelque chose au vu de ça dernière crise qui se prolonge.

Apeurée, Tarini passa ses deux mains sur son jean pour paraître calme

_ non... bien sûr que non, elle se remet petit à petit mais il est évident que sa dernière crise l'a beaucoup affaiblit. Dit-elle.

_Vous avez sûrement raison, se calma Hugo. Je me fais sûrement des idées. Lacha-t-il.

Il parut plus calme, enfin moins en colère que d'habitude.

_ je vois que vous êtes en tenue de marche, commença le comte en lui jettantun coup d'oeil.

En effet, la jeune femme était en jean et partait un pull avec des bottes. Regardant aussi le comte, Tarini se rendit compte que cette décision d'aller à la chapelle n'était pas subite. Car, lui aussi portait un jean et un pull col roulé.

_ nous allons faire une partie du chemin en voiture et l'autre à pieds, continua-il. J'espère que vous allez supporter la marche, termina Hugo tout en lança un petit coup d'oeil àTarini.

_ mais bien-sûr,  s'écria la jeune femme un peu outrée. Depuis que je suis dans ce pays je fais beaucoup de la marche,  récemment j'ai même prolongé mon parcours, renchérit-elle. Et j'ai même pris du poids., vous ne l'avez pas remarqué?  Demanda-t-elle en se retournant sur son siège pour que le comte le remarque.

Mais Tarini regretta son geste quand celui-ci passa son regard mi-doux  mi-sévère sur elle. De sentant toute petite et idiote d'avoir demandé une telle chose à cet homme , elle préféra se retourner et se réfugier dans le silence.

_ eh bien Miss Brown... débuta le comte amusé par l'agissement de Tarini. Je dois avouer avoir remarqué certains changements, avoua-t-il.

Face à cette révélation Tarini resta scotchée. Parce que si il avait remarqué des changements cela voudrait dire qu'il l'a regardait, ou qu'il prêtait attention à elle.

_ mais ce que je n'ai pas remarqué, dit-il en regardant encore quelques secondes de plus son visage. C'est l'armée de tâches de rousseures qui dévale votre joli petit nez.

_ elles sont récentes, dit récipitamment la jeune femme. Si je vois une pharmacie j'achèterai une pommade qui en vient à bout.

_ pourquoi faire? Posa Hugo brutalement. Vous avez petit moineau anglais, votre plumage n'est peut-être pas le plus érotique mais il a quand même du charme. De plus nos sculpteurs de bois ont pour habitude de dire que les petites imperfections ajoutent de la valeur... acheva-t-il avec sérieux.

Face à ce gros compliment du Comte Tarini ne pu s'empêcher de rougir de la tête aux pieds. Le coeur batant à tout rompre. Et se demanda même si sa fiancée recevait ce gens compliment.