16.

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Salut à vous :-),

Tout d'abord j'aimerai m'excuser car dans le chapitre précédent j'ai mentionné que j'allais essayer de publier le plus souvent, ce que je n'ai pas fait vu mon manque de temps et surtout je suis à court d'inspiration sur l'entrevue entre Hugo, Esther et Elena, mais j'y travaille.

Et... bonne lecture.




Assise face à lui, Tarini restait pétrifiée. Que devrait-elle faire ? Car elle le savait elle avait été manipulé, mais est-ce que le comte verrait cela? Dire qu'une vieille femme avait abusé de sa gentillesse sans qu'elle ne s'en rende compte. Se laissant aller sur le lit, elle souffla avant de boire dans la coupe offerte par son époux, sous le regard emplie de noirceur.

_ je... j'ai... commença t-elle hésitante.

_ je pensais que votre langue était plus légerte sous l'influence de l'alcool. Fit-il en feignant l'ignorance sous sa voix glaciale. A croire que vous en avez pas assez bu... je vous en pris, ajouta t-il en dirigeant son regard sur la coupe qu'elle tenait.

_ vous êtes un montre, commenta la jeune anglaise dans un murmure avant de rediriger la coupe à ses lèvres.

_ et vous donc Tarini? Hum? Demanda Hugo en élevant la voix. Vous êtes une menteuse, vous m' avez menti, comploté avec ma mère, pour me priver de la femme que j'aime...

_ non, s'écria t-elle en essayant d'élever la voix à son tour. Je n'ai jamais comploté avec votre mère, ajouta t-elle en baissant les yeux sur son verre trop honteuse pour le regarder.

_ je me suis fait piéger tout comme vous. Dit-elle dune voix inaudible.

De son côté, Hugo constatait bien que la jeune femme ne lui mentait pas. Cependant, elle en connaissait plus qu'elle ne voulait faire croire, il le savait et il pouvait le voir. Tarini était ce genre de personne dont on peut lire l'esprit sans avoir à chercher plus longtemps. Ses grands yeux bleu et son visage angélique ne cachaient rien.

Lachant un grognement Hugo venait de déposer son verre et se leva sans la lâcher du regard, se regard effrayant que la frêle anglaise comparaît à celui d'un aigle majestueux. Faisant mine d'être trop occupée à admirer le contenu de son verre Tarini sentit les pas du comte se rapprocher d'elle et chacun de ces pas, lui procurait un long et froid frisson. Elle lâcha un hoquet lorsque les doigts chauds et rigueux du comte vinrent rejoindre son menton pour qu'elle puise le regarder, tout en plongeant et scotchant son regard noir à celui de sa femme.

_ je sais que vous avez été la victime de ma mère, aussi frêle qu'elle soit elle peut se montrer très machiavélique. Et contrairement à ce vous me dites, je sais que ce n'est pas tout.

_ dois-je utiliser les moyens forts pour avoir des réponses ou elles viendront de vous-même? Avait-il dit en rapprochant son visage du sien, ce qui coupa le souffle de la jeune femme assez mal à l'aise de cette proximité qui faisant en sorte que le bout de leur nez se touche.

_ alors Tarini? La méthode douce ou celle que vous n'êtes pas prête à supporter?

De quelle méthode parlait-il?

Pétrifiée, non seulement par la proximité, la chaleur qu'emettait le visage du comte la rendait toute chose, son souffle se mêlant au sien, son haleine menthe, elle perdait sa voix, ses moyens, ses mots. Elle avait des sentiments pour lui et le fait de le savoir si proche d'elle son coeur ne pouvait le supporter.

Ressemblant toutes ses forces Tarini tenta de le repousser en posant ses mains sur son torse tout en essayant de ne pas renverser sa coupe sur son costume. Mais à peine que ce geste fût fait, les muscles d'Hugo se contractèrent, sous la surprise celui-ci agrippa fermement ses poignets manqua de renverser le liquide doré sur la moquette tout en la ramenant à lui.

Était-ce une bonne idée finalement? Se demanda la jeune femme.

Car si la proximité de leur visage lui faisait perdre ses moyens, se retrouver collée à lui, lui faisait perdre la tête.

Ils étaient là, à se regarder,Hugo le regard ferme braqué dans celui de Tarini, elle les yeux grands ouvert et brillants, les lèvres entrouvertes, le corps tendu, les poignets crispés. C'était comme si le monde avait arrêté de tourner, le temps s'était figé, les bruits autour d'eux avaient disparu. Et bien que le moment pouvait être très gênant, elle se retrouvait malgré la peur qu'elle ressentait, à aimer se contact, et peu à peu cette peur se transformait en désir vu la chaleur naissante au creux de ses reins.

Ce moment était si neutre, si parfait. Mais cela ne fut que de courte durée dû aux coups à la porte.

Se détachant lentement, Tarini se racla la gorge tout en se réajustant. Hugo quant à lui se dirigea vers la porte pour l'ouvrir.

_ Que se passe-t-il? Demanda-t'il d'un ton abrupte.

Tarini ne pu voir à qui il s'adressait avant que cette personne ne lui informe que les invités s'impatientent de leur présence et qu'il fallait descendre et saluer chacuns d'eux.

Est-ce que Tarini voulait descendre? La réponse était Non.

Est-ce qu'elle voulait fuir cette conversation avec son mari? Oui.

Ce dernier répondit avait un coup de tête avant de fermer la porte et se retourner vers elle. D'un pas lent, il passa à côté d'elle pour récupérer une petite boîte dans l'un des tiroirs avant de revenir à elle pour l'agripper la taille tout en murmurant à son oreille que ce n'était que partie remise.




















La réception était magnifique en soi mais il y'avait un problème,Tarini ne se sentait pas à sa place. Il y avait des gens de la haute société, mais Hugo avait pris le soin d'inviter certains habitants qui résidaient aux alentours, notamment ceux de son hôtel. Après les avoir aperçu dans le jardin autour d'une sorte de grosse marmite au-dessus d'un feu, la jeune anglaise se dirigea vers eux tout en cherchant Mathias du regard, se mêlant à la foule de plus en plus, avant de sentir une main se poser sur son épaule.

_ comtesse je vous appelle depuis...

_ Mathias!!

_ comtesse, répèta le vieil homme et cela faisait prendre conscience a Tarini qu'elle était désormais un personnage public.

_ Mathias s'il vous plaît appelait moi Tarini, fît-elle en faisant mine de le supplier sourire aux lèvres. Ce dernier lui rendit son sourire avant de l'amenait au niveau de la foule autour de la marmite.

_ que ce passe-t-il? Demanda la jeune femme.

_Eh bien Tarini c'est un jeu, la grosse marmite contient du fromage et il y'a du pain sur le côté. Ce jeu consiste à pour le ou la jeune marié(e) à tremper le pain dans la marmite et de le faire ressortir, expliqua-t-il.

_ et si le pain tombe? Demanda-t-elle enjouée.

_ vous perdez, répondit-il en lui souriant de toutes ses dents.

Elle s'avança vers la marmite et pris la grosse fourchette au bout duquel était piqué une tranche de pain, elle le pris dans sa bouche et le trempa, sauf qu'au moment de le faire ressortir, le morceau de pain glissa et tomba dans la marmite. Les personnes autour d'elle commencèrent à l'acclamer.
Tarini quant à elle éclata de rire en se retournant vers Mathias

_ j'ai perdu. Ria-t'elle.

_oui vous avez perdu, confirma Mathias.

_ quel est le gage? Se posa Tarini innocemment.

Et avant même qu'il puisse lui répondre, les personnes commencèrent à répéter la même phrase en langue locale. Ne comprenant rien, Tarini se retourna au vu des regards dirigés sur un seul point et tomba sur Hugo qui se tenait devant elle et avant même qu'elle ne puit faire quoique ce soit il déposa délicatement ses lèvres sur les siennes.

A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant