A Countess for The Count.

37.

Rentrant un peu plus tard que prévu, Hugo s'attendait à trouver Tarini dans son appartement, seulement, Mohlëann l'informa que cette dernière n'était chez elle depuis qu'elle était rentrée de ses cours. S'apprêtant à lui téléphoner, Hugo stoppa son geste en attendant la porte d'entrée s'ouvrir et alla à se rencontre.

- bonsoir, dit simplement Tarini tout sourire en déposant son sac près de l'entrée.

- bonsoir, répondit Hugo. Tu rentres bien tard, ajouta-t-il avec un air légèrement reproche dans la voix.

Ce qui fit sourire encore plus Tarini.

-seriez-vous entrain d'insinuer quelque chose Comte Hugo ? demanda-t-elle en faisant allusion au début de la conversation qu'ils avaient eu un peu plus dans la journée. Parce que si c'est le cas je serai ravi de vous savoir jaloux, mais contrarié de votre manque de confiance.

Venait-elle d'ajouter avant de passer à côté de lui.

- en effet je suis jaloux, affreusement jaloux.

finit par dire Hugo avec le coin de sa bouche froidement relevé, en saisissant son bras au passage et porta la pomme de sa main à ses levres, faisant ainsi frissonner Tarini.

La gorge sèche, Tarini ne pouvait s'empêcher de le regarder avec une certaine incompréhension, que lui arrivait-il pour qu'il soit si expressif lui qui d'habitude ne montrait pas grand chose de ses émotions ? Se questionna la jeune femme.

- Tarini ? Appela Hugo dans le but de la sortir de ses pensées.

-Oui, souffla Tarini.

- quand je suis rentré Mohlëann m'a informé que tu n'étais déjà plus là quand elle est revenue de ses cours, tu ne m'as pas dit que allait sortir.

- oui... Hum j'étais à l'hôtel Sheffield, articula-t-elle troublée par le regard de son compagnon encré dans le sien.

- l'hôtel Sheffield ? Interrogea Hugo les soucis foncés.

- oui, j'y étais pour voir mon père, compléta Tarini en déviant son regard sur leurs deux mains. Est-ce que tu peux ? Hasarda-t-elle pour qu'il lui lâche la main ce qu'il fit.

- as-tu déjà dîner ? Demanda le Comte.

- non et je n'en ai pas très envie, finit-elle par dire avant de se précipiter vers sa chambre.

Hugo ne voyait bien qu'elle n'était pas dans tous ses états et se demandait ce qui provoquait chez la jeune femme un tel comportement. Il prit la décision de ne pas la forcer à lui fournir des reposes et se contenta de recevoir ce qu'il avait commandé à dîner avant même qu'il ne franchisse le pas de la porte. Il se mit à dresser la table dans l'espoir que la jeune anglaise descende pour partager ce dîner avec lui comme ils le faisaient depuis qu'il l'avait retrouver, car il savait malgré tout qu'elle avait agis ainsi par rapport à quelque chose de précis et s'impatientait de connaître le pourquoi de son ignorance envers.

Après avoir terminé de montrer la table, il s'assit devant un couvert sans toutefois se servir et sans grande surprise, il n'attendit pas bien longtemps avant que Tarini ne se présente à lui, en peignoir, le visage triste.

- est-ce que je peux me joindre à toi ?

Pour toute réponse, Hugo se leva et lui tira la chaise pour qu'elle prenne place.

- merci, marmonna-t-elle un peu gênée.

Hugo quant à lui reprit sa place et commença à les servir. Quelques minutes plus tard, ils avaient fini de manger dans le silence. Le Comte n'avait pas quitté son assiette des yeux et Tarini, c'était lui qu'elle ne pouvait ne pas cesser regarder. Elle avait conscience qu'elle n'avait pas bien réagi à son arrivée et s'en voulait énormément.