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- ça fait du bien de revoir les montagnes, ça m'avait manqué.

Commenta Tarini alors que la voiture prenait de plus en plus d'ascension vers les montagnes. Fascinée par le paysage, la jeune femme ne se lassait jamais d'admirer le spectacle qui s'offrait à elle. Bien que ce dernier était différent de celui qu'elle avait laissé en partant.

Tarini était subjuguée par ce qui autre fois arborait une verdure aussi brillante qu'elle ne pouvait imaginer. Aujourd'hui, le paysage était toujours magnifique malgré les couleurs de l'automne qui changeaient et sublimaient encore le panorama.

Elle inspira une bonne bouffée d'air avant de changer de contemplation. Elle regardait cet homme qu'elle aimait et ne pu s'empêcher de le trouver magnifique. Tout comme les montagnes, elle ne pouvait ne serait ce qu'un instant arrêter de l'admirer. Elle aimait bien le regarder, surtout quand il était au volant se dit-elle. Elle ne pu alors s'empêcher de se rappeler la première fois qu'elle avait été avec lui dans une voiture, la situation était similaire à ce qu'elle vivait maintenant mais c'était différent. Il était très distant et elle, elle éprouvait déjà ce sentiment ravageur à son égard.

C'était il y'a des mois et pourtant, elle s'en souvenait comme si c'était hier. Elle avait mémoire de tout évidemment, et surtout ce qui s'était dit avant qu'ils ne se séparent.

« je crois que si l'occasion nous avait était donné nous aurions pu être de très bons amis, je crois... pas vous?»

Elle n'avait pas compris comment ce dernier pouvait ressentir le besoin d'être son ami. Pour elle, tout cela était insensé. Et bien qu'elle voulait encore rester en sa compagnie, Tarini savait qu'il fallait y mettre un terme prématurément pour ne plus y penser, mais ce fut une erreur. Les deux semaines qui avaient suivi, avaient été éprouvantes, elle n'avait cessé de penser à lui. Au souvenir de ces longs jours, elle grimaça.

- que t'arrive-t-il, mein Schatz ? Demanda Hugo d'une voix posée.

Sortant de sa rêverie,  Tarini secoua la tête négativement. Cela ne valait pas la peine de lui dire. Hugo quant à lui venait de retirer sa main du volant pour saisir celle de la jeune femme et entrelacer leurs doigts, il ramena ainsi leurs mains prêt de son visage où il déposa un baiser sur le dos de celle de Tarini.

- écoute,  Tarini.  Il y'a moins de deux minutes, tu étais souriante à la vue de ces montagnes et lorsque tu as détourner ton regard sur moi, une grimace est apparue. Ne me dis pas qu'il n'y a rien s'il te plaît.

Le ton qu'il venait d'employer était calme, mais elle sentait qu'il était frustré parce qu'elle ne voulait pas partager ce qui la tracassait et le pire pour lui c'est que c'était à cause de lui.

-  je t'assure que ce n'est pas grand chose, commença-t-elle en exerçant une douce pression sur leurs mains entrelacées dans le but de le rassurer.

- Je repensais juste à la première fois que nous avions fait se trajet ensemble, continua-t-elle.

Intrigué, Hugo lui jeta un coup d'oeil avant de détourner son regard vers la route.

- et qu'est-ce qui te tracasse à ce point ?

- ce qui s'est dit, repondit elle au tact. Tu avais dit que si on était amené à se revoir, on serait peut-être de très bons amis...

- et je le pensais réellement, Tarini.

Venait-il de dire en soufflant.

- Tu devrais arrêter de voir en toi une personne misérable, commença Hugo en exerçant une pression sur leurs doigts liés. Tu n'as jamais été considérée comme telle et aujourd'hui —fait il en posant son regard sur elle— rien à changé,  au contraire.

A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant