A Countess for The Count.

3.

Le comte fut le dernier à monter à bord de l'avion. Tarini avait été parmi les premiers et une fois installé elle avait vu les autres passagers défiler l'allée centrale. Finalement tous les sièges étaient occupés sauf celui qui était à sa gauche .

Le comte se présenta à sa gauche s'inclina tout en sortant son ordinateur pour s'occuper tout les long du voyage.
Depuis son entrée il n'avait pas eu une seule attention pour Tarini et bien que celà l'irritait un peu elle préféra qu'il ne lui adresse la parole de peur de perdre tous ses moyens face à ce bel homme.

Une puissante vibration secoua l'avion tout entier, le bourdonnement devint peu à peu un piaulement quand l'appareil se mit à rouler. Le piaulement se changea en un hurlement démoniaque. Tarini qui s'était enfoncée dans son siège ne pu retenir un hurlement tellement le bruit lui faisait mal aux oreilles.

_ par tous les saints! S'exclama le comte qui jusque-là était silencieux. Est-ce votre premier vol Miss Brown? Demanda t-il

Pour toute réponse elle avait hoché la tête. Après cette réponse le comté avait appelé l'hôtesse pour commender deux verres de whisky quand celle-ci fut revenu il prit les deux verres et en tendit un à Tarini.

_ oh...Non!... je ne bois pas l'alcool a un très mauvais impacte sur ma langue. Dit-elle en secouant la tête de gauche à droite.

_ permettez moi de juger ce qui est bon pour vous Miss Brown. Répondit il de manière arrogante. Irritée par ces propos,  Tarini arracha le verre de sa main et le but d'une traite ce qu'elle regretta sa gorge en feu maintenant. Cette situation fit apparaître un mince sourire sur le visage du comte mais celui-ci disparu une seconde après.

_ vous savez... je n'ai jamais voulu de ce voyage ma meilleure amie m'y a foncé sous prétexte que je devrais m'ouvrir car la perte de ma mère a eu un impacte sur ma santé...
 
A sa propre surprise, elle se découvrait capable de penser de la mort de sa mère dans ressentir la moindre trace de culpabilité.

_ ...Elle était souffrante depuis... le choc de sa mort m'a bouleversée. Mon amie pense que ces vacances seront avantageux pour moi.
Elle avait dit cette dernière phrase avec un triste sourire.

_ vous avez toute ma sympathie, Miss Brown.

Tout en restant étrangement lointaine , la voix du comte avait une douce gravité.

_ je suis moi aussi possédé par une mère dont la santé est fragile. Elle est adorable, mais parfois use de cette fragilité pour me faire exécuter tous ses ordres.

_ et elle sait vous torturer la conscience en s'écriant d'un ton pathétique que personne n'aime les vieux! Ajouta triomphalement Tarini.

_et elle vous accuse de faire des cachotteries quand on n'explique pas en détail chaque rencontre, chaque événement passé hors de la maison. acquiesça le comte avec un sourire de connivence.
Subitement ils se souriaient comme de vieux amis.

Ils prirent un repas pendant lequel ils avaient discuté tout en le dégustant. Tarini ne se sentait plus épuisée mais plutôt enveloppée dans un cocon de chaleur. Elle y puisa l'assurance pour répondre à la question du comte:

_ quel genre de travail aimeriez-vous faire quand vous serez rétablie?

_ je ne sais pas ... je ne suis pas vraiment qualifié et vu que je partage mon petit appartement avec mon amie je suis obligée de prendre tout ce qu'on me proposera...

_ vous avez vendu votre maison?

Elle acquiesça de la tête

_ papa étant professeur d'université n'a pas eu beaucoup de moyen pour les factures et l'entretien de la maison à lui tout seul.