A Countess for The Count.

23.

" la meilleure façon d'aborder un problème est de ce confronter à celui-ci " lui a dit Hugo Après avoir annoncé qu'ils devaient participer à ce gala. Mais Tarini, elle préférait fuir.

Crispant ses doigts sur la barre du télésiège qui l'amenait au sommet de la montagne, Tarini leva la tête  pour regarder le soleil plongeant derrière les nuages,  un coup de vent glacial l'enveloppa à l'improviste et un frisson la secoua tout entière.

Elle n'avait plus de force d' espérer, pour cette union vouée à l'échec. Elle avait atteint la limite de son endurance au moment où elle avait compris qu'elle s'était découverte incapable d'affronter la perspective de passer une soirée en compagnie d'un mari furieux et déçu, comme il l'avait fait remarquer sans émettre un mot la veille lorsqu'elle a refusé de prendre part à ce gala. Elle ne pouvait pas le nier, il était furieux rien que de repenser à son regard ce matin la jeune comtesse eut la boule au ventre. 

De plus, la probable présence de la femme élégante et superbe qu'était Elena, pensa Tarini,  qui aurait fait je épouse digne de lui, si sa place n'avait pas était volée, la troublait tout autant.

Alors, Tarini avait préféré fuir ses responsabilités,  elle s'était glissée subtilement hors du château et s'était précipitée vers les montagnes pour trouver sérénité et réponses à ce problème qu'était son mariage.

- Guten abend, Comtesse !

Au son de cette  voix inconnue et au contact d'une main qui ne lui était pas familière, la jeune comtesse prit conscience qu'elle avait atteint la plate-forme voisine d'un petit café située presque au sommet de montagne.

- bonsoir, répondit-elle en rougissant, prenant conscience pour la première fois qu'elle était désormais un personnage public, immédiatement reconnaissable dans les environs.

- où est Mathias ?  Demanda-t-elle au jeune homme.

- il n'est pas dans sa forme. Quand les clients ont commencé à rentrer à cause du changement de la météo, je me suis proposé de le remplacer.  Il doit sûrement, à cette heure être dans son petit chalet dans la montagne.

Tarini hésita. En prenant la route vers le télésiège, elle avait pour but d'aller dans cette magnifique vallée que lui avait montré Mathias, mais maintenant qu'elle était au courant que ce dernier n'était pas en bonne santé, elle se dit qu'elle avait besoin de le voir pour s'assurer qu'il allait bien. De plus Mathias était son seule ami ici.

- l'idée de le savoir seul et probablement souffrant me déplaît... Pensez-vous que ma visite le contrarierait ?

- bien au contraire, comtesse. Il serait ravi,  j'en suis sûr, répondit le jeune homme.

C'est alors qu'il lui indiqua la route qui mène au chalet de Mathias. Empruntant les bois, Tarini ne manquant pas de Bien observer pour ne pas se perdre que ce soit pour aller ou encore pour le retour. Souvent les indices que lui avait donné le jeune moniteur,  la jeune anglaise accéléra le pas, avec le ciel changeant,  il lui avait dit qu'elle pourrait atteindre le chalet en quinze minutes, si elle ne faisait pas de pause, et donc, elle pouvait être de retour dans une ou deux heures avant que les montagnes ne se fâchent. Son pas n'avait pas son élasticité habituelle, il manquait dans ses yeux cette expression de curiosité qu'elle avait eu depuis son premier jour dans les montagnes.  Plongée dans ses pensées,  c'est lentement qu'elle gravissait la pente devant elle.  Dans à peu près une heure, Hugo allait rentrer et n'allait pas ma trouver. Elle grimaça, imaginant déjà son époux épris d'une colère folle.

C'est avec soulagement qu'elle atteint enfin le chalet. Il était magnifique. Il était comme on pouvait l'imaginer. Certe,  il n'avait rien du chalet où elle avait logé, celui qui se tenait devant elle était plus chaleureux, plus intime. Elle s'immobilisa un instant avant de frapper à la porte.