A Countess for The Count.

13.

Après que Tarini ait insisté pour qu'il se rende en Autriche, Hugo avait d'abord hésiter au vu des conséquences qu'il pourrait avoir si cette visite de savait. Mais ce qui le tracassait le plus n'était pas le fait que sa mère le découvre ou encore la réponse que Elena pouvait lui donner, non. Ce qui le tracassait était le fait que Tarini ait insisté. Elle était prête à duper sa mère pour qu'il soit prêt de sa fiancée. Était-ce parce qu'elle s'était tellement lié d'amitié au point de l'aider à trouver le bonheur ou était-ce autre chose?

Ne voulant plus penser à elle, car il l'avait remarqué chaque fois qu'il pensait à cette femme son humeur changeait et quand il était en présence de la jeune femme au corps si petit et frêle, Hugo se découvrait un nouveau défaut. Il devenait irritable. Lui qui avant était doté d'un calme olympien.

Il changea de vitesse à la pensée de sa fiancée , il allait enfin être fixé sur si oui elle acceptait ou pas de l'épouser.

C'est après 1heure 30 de route, Hugo arriva enfin à destination.

_ bonjour monsieur, salua la gouvernante après qu'il ait franchi la porte.

_ bonjour Louise, est-ce que Elena est là? Questionna Hugo tout en regardant la décoration qui avait encore changé.

_ oui, madame Fick est à l'étage je vais annoncer votre arrivée. Sur ce elle s'en alla.

Hugo, lui se diriga vers la pièce principale de la maison tout en observant les changements que Elena avait fait. Il constata que celle-ci avait ajouté des tableaux d'elle et ne pu s'empêcher de la trouver magnifique.

Des pas se firent entendre, il se retourna pour tomber directement sur sa fiancée.
Elle était magnifique comme à son habitude. Un sourire naquit sur ses lèvres qui depuis quelques semaines n'avaient formé q'une ligne.

_ Elena... dit-il tout sourire en s' avançant vers elle pour l'embrasser mais celle ci detourna la face et il tomba sur sa joue. Il se recula pour l'examiner les sourcils froncés.

_ comment tu vas, Hugo? Demanda-t-elle avec un ton neutre, le visage toujours tourné vers la cheminée pour ne pas faire face à Hugo.

_ bien, Elena... je... commença t-il un peu surpris pas son comportement, mais cette dernière le coupa.

_ et comment va ta mère, posa-t-elle en utilisant le même ton.

_ mal, mais...

_ nous savons pourquoi tu es venu Hugo, souffla-t-elle. On a n'a déjà parlé... et tu sais que ta mère...

_ ne mêles pas ma mère a ça, la coupa-t-il un peu froidement.

_ ce n'est pas moi qui mêle ta mère, c'est elle même, répliqua Elena sur le même ton.

_ Elena... souffla Hugo en prenant son menton à l'aise de doigts pour ramener son visage à elle. Ma mère est malade en plus elle n'est pas là, je suis venu pour toi. Dit-il calmement.

Tout ce qu'il voulait c'est avoir un petit moment de calme avec sa fiancée.

_ elle sait que tu es ici?

Résigné il lacha son menton et laissa tomber sa main le long du corps. Il ne voulait pas répondre car il connaissait la réponse et au vu du silence qui était tombé dans la pièce Elena comprit que non. Toutefois, bien qu'elle ait posé la question elle ne s'attendait pas à ce qu'il réponde

_ il m'a été rapporté qu'on t'a vu plusieurs fois en compagnie d'une jeune femme ces derniers jours Hugo. Est-ce pour cela que tu n'es pas venu plutôt? Avait-elle demandé après s'être éloignée de lui pour se retrouver près de la grande fenêtre vitrée admirant son jardin.

D'abord surpris, Hugo vit son attitude changer. Lui qui ne voulait plus penser à Tarini voilà qu'on lui rappelait son existence. Petit à petit il sentit la colère monter en lui.

_ qui t'a rapporté celà?

_ là n'est pas le problème Hugo... c'est qui cette femme?

_ personne

_ personne, se repeta-t-elle a elle-même. Tout montre à croire le contraire Hugo.

_ c'est une amie...

_ une amie? Fit-elle un peu dégoutée.

_ oui une amie Elena et sache que je ne serais pas ici si elle ne m'avait pas aidé, gronda-t-il d'une tellement puissante au point d'effrayer les employés qui passait près du salon.

_ je ne suis pas ici pour parler de ma mère encore moins pour parler de ce qu'on te raconte. Tu sais pourquoi je suis ici et on dirait que tu fais tout ton possible pour ne pas répondre. Il parlait tout en se rapprochant d'elle et au moment où il eut terminé de parler elle se retourna et lui fit face.

_ de quoi est ce que tu parles?

_ ne joues pas à ça avec moi tu es plus intelligente que tu ne laisse voir.

Après les mots de Hugo le visage d'Elena changea elle qui était d'abord étonnée aborda un visage neutre.

_ a quoi est ce que tu joues?

_ je ne joue à rien Hugo, juste que j'en ai assez de t'attendre.

_ tu sais bien que ma mère n'est pas d'accord et elle est malade...

_ ce n'est pas mon problème Hugo. Coupa-t-elle. Il était sidéré par ses paroles.

_ dois-je conclure que tu ne m'épouseras pas?Demanda Hugo les poings fermés.

_ non Hugo, répondit -t-elle en baissant la tête. Du moins pas tant que ta mère s'opposera.

Hugo était resté droit dans parler pendant les secondes, voire les minutes qui avaient suivi la réponse d'Elena.

Il pris la sortie sans un mot, entra dans sa voiture et pris le chemin du retour.

Durant le trajet il n'avait pas cessé de se maudire. Regrettant d avoir écouté Tarini. Il était en colère contre lui, sa mère et Tarini pour une raison qu'il ne connaissait pas. Depuis qu'il connaissait la jeune anglaise elle n'avait cessé de s'immiscer dans sa vie, à lui donner des conseils... et il ne pu se dire que cela pouvait être différent si il avait attendu que sa mère de rétablisse comme il avait prévu pour se rendre en Autriche, il a fallut que cette femme intervienne, pensa-t-il.

Après quelques minutes de route, il arriva enfin au château des nuages. Dès la porte ouverte, il se dirigea vers le petit bar du salon privé.

Se servant un verre de whisky, puis un deuxième ensuite un troisième, Hugo n'avait qu'une seule envie s'était d'oublier cette journée pas parce que Elena avait refusé de l'épouser,non. Mais parce que cela ne l'affectait pas tant que ça et ça a cause d'une seule personne: Tarini.

En finissant son troisième verre, il entendit des pas hésitants dans son dos.

_ comte Hugo... murmura-t-elle en essayant de le toucher. Mais Hugo se retourna en déposant sur elle un regard qui transmettait toute sa rage.

_ allez au diable, vous n'aurez jamais du vous mêler de ma vie, gronde celui-ci avant de s'en aller vers son bureau.