Avec toute la lenteur d'une prisonnière qui s'est accoutumée a sa cellule, Tarini rassembla le reste de ses affaires pour les transporter dans sa nouvelle chambre partager avec Hugo qu'elle commençait à détester. Cette chambre dans laquelle depuis pratiquement dix jours que son mari venait la rejoindre chaque soir pour la torturer. Car depuis cette soirée de mariage Hugo s'était pris au jeu de la torturer de ses caresses qui rendaient la jeune femme a sa merci et ce que repugnait Tarini autant c'est le fait qu'il prenne du plaisir à ça. Elle frissonnait encore au souvenir de ces paroles moqueuse.
Le rouge de l'humiliation lui monta aux joues elle sortit en aveugle de la chambre en serrant la pile de vêtements sur son torse et faillit laisser tout tomber en entrant dans la vaste pièce. La voix de Hugo résonnait tranchante.
_ combien de fois je t'ai répéter qu'il y'a un personnel pour ce type de tâche. Certaines employées n'aime pas voir la Gräfin von Triesen empiéter sur leurs fonctions.
Elle recula nerveusement devant lui.
_ je suis désolée, marmona-t-elle. C'est à force de l'habitude, je suppose. Je me sens mal à l'aise de demander à une personne de faire quelque chose que je suis capable de faire moi-même. En plus je me sens inutile. Même ta mère ne semble plus avoir besoin de mes services, ajouta-t-elle les sourcils foncés.
_ elle ne peut plus y avoir recours je lui en ai informé. Il s'approcha d'elle à longues enjambées.
_ Mais... mais elle a besoin de moi, souffla Tarini. Elle ne pouvait détacher des yeux d'un regard qui lui faisait courir des frissons tout le long de l'échine
_ c'est là le but de notre contrat, n'est ce pas? Le profil d'aigle durcit.
_ c'est bien cela qu'on m'a laissé penser. Et c'est ce que je pensais. Mais vois tu depuis que nous sommes marié la maladie de la mère s'est miraculeusement volatilisée et voilà qu'elle va passer le le week-end à Vaduz chez une de ces amies. Ou elle a prudemment décidé de s'éloigner d'un fils qu'elle a dupé, ou alors elle veut nous laisser un peu d'intimité...
Sa voix était devenue suave ce qui fit bondir le coeur de Tarini._ même une mère trop possessive et entièrement dénuée de scrupules doit juger sa présence superflue pendant une lune de miel.
_ une lune de miel? Est-ce comme cela que tu appelles ce que tu me fais subir chaque soir?
Elle eut envie de mourir quand il jetta la tête en arrière pour éclater d'un rire sonore. Il se réjouissait de son châtiment. Un châtiment qui ne laissait aucune trace visible sinon le regard honteux que la jeune femme se portait.
_ les "pauvrettes " elles-mêmes peuvent procurer des surprises, reprit-il.
Le regard glacial guettait un frémissement sur les lèvres tendres, une larme dans les prunelles bleues de Tarini, un signe d'émotion qui l'aurait satisfait.
_ sais tu que tu ronronne comme un chaton lorsque je te caresse ? Tes griffes se perdent dans le velours, ta résistance capitule au bon moment pour faire place à un sensuel abandon...
_ assez!
Le cri de la jeune épouse était plutôt un gémissement. Elle tourna vivement le dos à son bourreau et enfouir ses joues brûlantes dans ses mains qui tremblaient de honte et d'humiliation.
_ qu'y a-t-il , Tarini? gronda-t-il doucement. Regrette tu déjà d'avoir privé Elena de la place qui lui revenait de droit? Ou alors tu comptes sur ma clémence pour que ton châtiment soit plus soft?
_ ai-je le choix? Murmura Tarini qu' Hugo ne comprit rien.
_ quel châtiment me blesserait plus profondément que tes paroles?
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A Countess for The Count.
RandomSortant d'une dépression qui a bien failli la tuer, sous les recommandations de son médecin, Tarini décide de faire ce voyage qui a pour but de l'aider à se rétablir. Mais dès le début de cette aventure, elle se retrouve dans une situation qu'elle n...