A Countess for The Count.

26.

Dans la voiture il régnait une tension pesante qui mettait la jeune anglaise inconfortable. Après tout c 'était de sa faute. Elle se gifla mentalement, qu'est-ce qui lui avait pris de proposer une telle chose à Hugo. Elle constata ses sourcils froncés. Était-il en colère contre elle, comme à son habitude ?  elle ne pouvait répondre à cette question et elle avait bien trop honte pour lui demander ce qui le mettait d'aussi mauvaise humeur. Perdue dans ses pensées, elle s'était oubliée dans sa contemplation, qu'elle n'avait pas remarqué que le véhicule venait de s'immobiliser et qu'elle n'était plus la seule à regarder l'autre. Le regard qui s'était posé sur les mains de Hugo qui s'étaient crispées sur le volant, remonta lentement les bras de celui-ci avant de remarquer ses mâchoires contractées, ainsi que ses lèvres les pincées, pour enfin remarqué le regard d'aigle sur elle.  Elle sursauta presque, surprise par le comportement de son mari.  On aurait presque dit qu'il avait envie de se jeter sur elle. précipitamment, Tarini se retourna tête baissée sur son siège. Si la tension était pesante durant le trajet, celle-ci devenait étouffante à présent et la forte respiration qui se faisait entendre dans l'habitacle n'arrangeait rien.

Sans rien dire, le comte sortit de la voiture pour prendre les achats de sa femme à l'arrière, dire qu'il était tendu n'était pas exagéré. Le devançant Tarini se dirigea avec précipitation vers leur chambre qui était depuis peur devenue la sienne.  Hugo après elle a son plus grand malheur.  Allant vers le grand lit, la jeune comtesse fit mine de fouiller un objet dans son sac attendant qu'il sorte et la laisse seule ranger ses paquets.

D'où elle était, elle pouvait l'entendre se déplacer et ne voulait se retourner que lorsqu'elle serait seule.

Quelques minutes plupart, la porte claqua. Et c'est seulement à cet instant qu'elle prit une grande bouffée d'aire avant de prendre son visage dans ses mains secouant la tête de gauche à droite, se demandant comment elle avait fait pour lui proposer une telle chose et qu'il ait refusé était tout aussi bizarre,  lui qui avait toujours vu le sexe comme compensation de son mensonge. Expirant Tout en relâchant la pression sur ses épaules, Tarini se retourna pour aller les chercher ses affaires et ne manqua pas de trébucher sous l'effet de surprise.

Il n'était pas sorti, constata-t-elle. Il était là, adossé contre la porte les yeux légèrement clos, les traits durs, le regard perçant. Tarini prit peur le coeur battant à tout rompre quand il avait commencé à se déplacer vers elle lentement, très lentement tel un prédateur repérant sa proie. Arrivé à sa hauteur, sans attendre il prit sa taille pour la ramener vers lui faisant en sorte que leurs bassins se touchent. Le  regard encré dans le sien, le visage proche du sien au point d'entremêler leurs souffles, Tarini peinait à respirer. À ce moment, elle voulait qu'il possède ses lèvres, son corps et peut-être même son être.

La respiration toujours lourde, Hugo ferma les yeux et colla son front avant de murmurer dans la langue locale, que Tarini ne sut pas traduire avant de sortir.

Laissant ainsi la jeune femme dans l'incompréhension totale, qui après de longue minutes à rester plantée tel un poteau, entreprit de ranger ses valises. Les larmes dévalant ses joues.

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- qui aurait pu croire que pendant mon absence tu te serais fiancé, annulé tes fiançailles. Ensuite marié, vivre de beaux moments avec ta femme  par la suite divorcé, reprendre ta vie de célibataire et maintenant...

- la ferme, siffla Hugo entre les dents plus que agacé.

Ce qui ne manqua pas de faire éclater de rire son ami. Il avait constaté l'état dans lequel le comte se trouvait et profitait de ses piques pour confirmer l'humeur de son ami.

- arrête avec ça Lech, menaça Hugo durement. Tout ceci ne serait pas arrivé si tu avais respecté tes engagements, souffla-t-il faisant référence à la place qui était libre lors de sa rencontre avec Tarini.