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- veux-tu qu'on rentre ? Avait demandé Hugo après le désert terminé, voyant dans les yeux de la jeune femme l'excitation et le besoin de vite rentrer.

Pour toute réponse,  Tarini hocha la tête. Elle le regardait appeler le serveur pour l'addition et c'est à peine si elle pouvait prêter attention aux tables autour d'eux. Elle était comme hypnotisée par les gestes qu'il faisait, et sans rien comprendre à ce qu'il se passait,  elle s'était retrouvée entraînée dans sa voiture.

C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent chez lui quelques minutes plus tard, après les avoir passé dans une atmosphère électrique à l'intérieur de la voiture.

A peine Tarini avait passé les portes de l'appartement de Hugo que ce dernier ramena la près de lui. Surprise, elle ramena ses mains devant elle et appuya ses paumes contre le torse de hugo, chaud à travers le tissu de sa chemise.

En levant les yeux, elle rencontra son regard sombre, que la lumière rendait encore plus
profond. Sans lui laisser le temps, il émit un grondement sourd tout en s'emparant de sa taille et captura sa bouche, tout en l'attirant à lui avec fermeté.

Tarini sentit la chaleur se rependre dans son bas du ventre et cela amplifia lorsque la langue de Hugo traversa la barrière de ses lèvres, exerçant ainsi une douce et violente danse à la fois avec celle de Tarini.  Lentement, le comte coinça la jeune femme contre le le mur, attrapant ses bras autour de son cou d'une main pour les placer au-dessus de sa tête. De son autre main, il remonta doucement son corps pour prendre l'un de ses seins en coupe, ce qui la fit gémir contre la bouche du comte. Aimant ce qu'elle ressentait, Tarini bomba la poitrine telle sorte quelle soit pressée contre ses paumes de son compagnon.

il couvrit de baisers son visage, son cou, sa gorge... Elle se cambra sous les caresses ses mains, rejetant la tête en arrière, s'offrant à lui.

La chaleur du corps de Hugo plaqué contre le sien et son érection contre son ventre, la plongeait dans un total abandon. Elle gémit en constatant que Hugo repoussait les fines bretelles de sa robe, révélant sa poitrine gonflée emprisonnée dans un soutient gorge en dentelle rose.

Il embrassa son épaule tandis que ses mains continuèrent à pétrir de nouveau ses seins avec frénésie.

Perdant pieds, Tarini chancela face au désir qui lui ramollissait les jambes. La rattrapant,  Hugo les dirigèrent vers sa chambre où il l'a déposa sur le lit. D'abord timide, la jeune femme commença à s'attaquer aux boutons de la chemise de hugo, pendant qu'il faisait glisser ses mains le long de ses côtes.

Il se débarrassa de sa chemise. La vue de son torse et de ses épaules musclés tira à Tarini un
soupir.

Il était parfait, avait-elle pensé.  

Elle fit courir ses doigts sur la ceinture de son pantalon, glissa le bout de ses doigts dessous, en direction de son érection, pressée qu'il la fasse sienne.

Hugo finit par reculer pour retirer son pantalon, puis revint contre elle. Les mains sur les hanches de la jeune femme, il pressa son membre raide contre son entre-jambe.

Il abaissa les bretelles du soutien-gorge. De ses pouces, il effleura les pointes dressées et les fit
durcir. Elle gémit, plus fort lorsqu'il se pencha pour les aspirer l'un après l'autre.

— Oh, mon Dieu, gémit-elle, quand le plaisir la submergea.

Il fit courir sa main libre sur la hanche de la jeune femme, puis elle se faufila sous sa robe, jusqu'à sa cuisse nue.

Elle s'entendit haleter, éperdue de plaisir, submergée par l'excitation de l'homme qui autre fois était son mari. Se rappelant alors que ça n'a jamais été aussi bien entre eux que ce qui se passait maintenant. Elle se rappelait encore leur premier fois, la comparant à ce qu'ils partageaient actuellement, elle comprit que quelque chose avait changé. Aujourd'hui il n'y avait pas de mariage et autre, il ne restait qu'eux, leurs réels sentiments vis-à-vis de l'autre et ça c'était la réalité.

Elle sortit de ses pensées quand il commença à caresser son entre-jambe, mordillant son épaule, puis son cou.

Elle se cramponna à l'épaule de hugo, avant que ce dernier ne s'éloigne d'elle pour totalement retirer ce qui lui restait comme vêtement.

Les yeux de Tarini se rivèrent sur son membre déployé et dressé. À la simple image de celui-ci, son cœur s'emballa. Le désir qu'elle ressentait à cet instant débordait d'elle, brûlait dans son regard. Elle se mordit plus fort la lèvre. Ne pouvant empêcher l'envie douloureuse et violente de ressentir Hugo en elle. Son corps entier le réclamait.

Il tomba à genoux et dans un regard brûlant, se pencha pour poser un baiser exactement entre ses jambes.

- Oh, mon Dieu, chuchota-t-elle surprise.

Elle rejeta la tête en arrière savourant le plaisir que lui faisait ressentir son ex-mari.

Hugo se redressa pour reprendre d'assaut la bouche de la jeune femme, la torturant de désir. Tarini quant à elle, elle se cambra de façon à ce que sa poitrine entre en contact avec son torse musclé. Ne pouvant plus résister,  Hugo s'écarta légèrement d'elle les mains sur ses hanches avant de la pénétrer profondément, Lui faisant se sentir pleine. Cela n'avait rien de doux, au contraire. Tarini se cambra plus encore encaissant le choc. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne franchit ses lèvres. Il commença alors à bouger lentement Tout en ayant une cadence langoureuse, ce qui accentuaitchaque friction et chaque caresse, chaque frôlement, que même la respiration tremblante de Tarini y subissait. Tout autour d'eux, le temps s'était arrêté, il n'existait plus qu'eux et leur étreinte. Leurs regards s'étaient verrouillés et la jeune femme ne songeait plus à lâcher celui de Hugo.

Toujours en effectuant de langoureux coups de rein, Hugo avait le regard baladeur. Il fixait parfois la bouche de Tarini ou même ses seins, mais il ne pouvait détourner plus longtemps le regard du visage de la jeune femme. Lorsqu'il commençait à accélérer le rythme de ses va et vient, le plaisir se faisait plus puissant l'aidant ainsi Tarini plonger dans une semi-inconscience laissant  de gémissements sourds échapper de sa bouche.

Ils bougèrent ainsi pendant un long moment, sans parler, accordant à leurs corps le pouvoir d'exprimer se qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Et seuls les murs avaient la possibilité d'être témoins des déclarations faites dans un langage corporel.

Il exerça encore quelques va et vient plus violent que la normale avant de qu'ils explosent tout les deux dans la jouissance.

Ils restaient tout les deux lover dans les bras de l'autre, cherchant à retrouver le contrôle de leur respiration. Se retournant sur le dos, Hugo avait pris soin d'allonger la jeune femme somnolente sur son torse et se mis à caresser du bout de ses doigts son épaule.

À ce moment précis,  il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il n'avait jamais ressenti pour une autre femme,  ce qu'il éprouvait à présent pour Tarini.

Elle ne se rendait peut être pas compte, se dit-il. Mais elle occupait désormais une trop grande place dans sa vie. Il restait maintenant à lui prouver, lui démontrer, pensa Hugo avant de fermer les yeux.



A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant