A Countess for The Count.

21.

Le bruit des couverts et les murmures emplissaient la salle. L'hôtel où séjournait Elena était vraiment très luxueux rien à voir avec celui dans lequel la jeune anglaise avait été. Les couleurs dorées rendaient la salle toute aussi luxueuse  quelle ne le paraissait déjà.

Cela faisait déjà plus d'une demi heure qu'ils étaient attablés. Tarini aurait préféré être autre part qu'à cet endroit, assise à la droite de son mari et Elena de l'autre côté n'arrêtait de prendre plaisir à mettre la jeune femme dans tous ses états en jouant son rôle : celui de compagne de Hugo. Les gestes de la baronne étaient tout autant aguicheurs que les paroles de cette dernière.

Elle avait espéré secrètement l'intervention du comte face à ce comportement assez osé, mais ce dernier ne fit pas grand chose, juste repousser la main de son ex fiancée quand elle la posait sur la sienne. Et bien qu'il se montrait tendre avec Tarini de part ses gestes doux qui avaient le pouvoir de voiler le regard de Elena de jalousie, celle-ci ne renonçait pas et la jeune anglaise trouvait que ce n'était pas suffisant et ce n'était que le début de la soirée.

~

De retour chez eux, Tarini n'avait pas ouvert la bouche depuis qu'ils avaient quitté l'hôtel et elle savait très bien que son silence avait le don de mettre Hugo hors de lui. Surtout que ce dernier après trois questions n'avait obtenu aucune réponse.

Ils se trouvaient maintenant dans la salle de séjour du château se tenant debout chacun à une extrémité de la pièce. Tarini ne cessait de se remémorer la soirée et ne pu s'empêcher d'avoir honte, elle avait encore eu ce sentiment de jouet délaissé. Et Hugo quant à lui n'avait d'yeux que pour la femme qui se tenait devant lui tête baissée. Il plissa les yeux de telle façon à la détailler. En choisissant cette robe verte moulante, il n'avait pas mesuré les conséquences que celle-ci aurait sur lui et aussi sur ces deux pervers assis à leur table qui avaient oublié la présence de leurs compagnes pour se concentrer sur la poitrine laiteuse de son épouse. Analysant son visage, les joues rouges de sa jeune épouse reflétaient sa honte due au déroulement de la soirée.

Hugo expira fortement coupant ainsi le silence.

_ je suis désolé, Tarini...

_ tu l'as laissé m'humilier, murmura-t-elle d'une voix étranglée.

_ je suis désolé, il expira. Je n'ai pas mesuré l'ampleur de ce dîner en acceptant.

_ elles n'ont fait que confirmer que je n'étais pas à ma place et je...

Elle sursauta quand Hugo la coupa en la grondant.

_ tu n'as pas le droit de dire une chose pareil.

_ Oh mon dieu... Hugo, elle prit sa tête entre ses mains et ferma les yeux pour pouvoir effacer les images de ces trois femmes qui l'ont fait de sentir bas. Je n'étais pas à ma place, répéta-t-elle.

Il traversa la salle en quelques enjambées. Il prit pleinement sa tête entre ses grandes mains pour l'obliger à le regarder et vit des grands yeux candides briller.

_ je t'interdis de dire cela, dit-il d'une voix douce et rassurante. Ces femmes étaient jalouses. A la seconde même ou nous sommes arrivés, je l'ai remarqué, ça et les regards que t'ont porté ces deux pervers de Charles et Franck, rajouta Hugo la mâchoire crispée. Ta beauté timide n'a d'égale car contrairement à elles tu es tellement innocente.

_ et pour ce qui est de ta place, je te l'ai déjà dit devant la chapelle, tu as les qualités pour être une bonne comtesse. Termina le comte en lui appliquant un baiser sur le front.

_ Hugo... souffla la jeune anglaise en laissant échapper une larme solitaire, stopper dans sa descente par le pouce de Hugo qui venait de le recueillir.

Sans plus tarder, Hugo voulait lui exprimer le désir qu'il avait refoulé toute la soirée, il pressa ses lèvres durement sur les siennes, comme ci il voulait qu'elle ne sente plus ses lèvres, sans se douter que son épouse tirait secrètement du plaisir quand il se comportait comme tel.

Il libéra sa bouche et la pris dans ses bras pour l'emporter dans leur chambre.  S'agrippant à lui, Tarini enfuis son visage au creux de son cou pour le caresser avec le bout de son nez tout en déposant des baisers timides, ajouté à cela son souffle chaud.

Frissonant, Hugo grogna et pressa le pas pour la déposer près de leur lit et se diriger vers la porte pour la verrouiller de telle sorte qu'ils  ne soient pas dérangés.

Il revint vers elle et pris possession de ses lèvres douces et pulpeuses, elle ne pût s'empêcher de gémir quand avec l'agilité de ses doigts, Hugo fit glisser les bretelles de sa robe pour commencer à lui infliger de douces caresses allant de ses épaules aux bas de son dos. Quand la robe s'échoua sur le sol, il mit fin à leur baiser pour la goûter du regard. Son désir se fit plus grand quand il vit son corps dont le seul tissus encore sur elle était sa culotte en dentelle.

_ allonges toi, ordonna-t-il d'une voix suave en commençant à se dévêtir sans jamais lâcher son regard.

Allongée, Tarini ne parvenait plus à respirer, admirant les courbes de ses biceps, son torce puissant et ses jambes musclés. Intimidée, Tarini recula jusqu'à se heurter contre le chevet du lit, elle était impressionnée et bien qu'ils avaient déjà partagé ce moment intime, elle appréhendait, se demandant si elle serait à la hauteur de satisfaire le désir qui se lisait dans le regard de Hugo.

Désir qui promettait une nuit passionnelle.