5.

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La nuit de Tarini fut mouvementé, elle repensa au comportement du comte  et s'en est voulu même si elle ne savait trop ce qu'elle avait fait. Bouclant sa valise, elle se rendit à la réception pour voir si elle pouvait payer sa nuit, même si elle savait que c'était au dessus de ses moyens financiers.

Bien motivé à contribuer, la jeune anglaise demanda la note de sa chambre au concierge, celui-ci lui informa que sa nuit avait déjà était payée. Pas besoin d'être devin pour comprendre que le comte Hugo était déjà passé par la réception pour régler la note des deux chambres. Elle n'avait pas songé à ce qu'il paye sa chambre suite aux évènements de la veille.

Désorientée, elle se dirigea vers la sortie de l'hôtel suite à l'annonce d'un employé qui l'informa que sa valise était déjà dans le véhicule du comte. Il y était déjà installé, elle fut surprise de le voir installé côté conducteur elle avait cru qu'il aurait fait recours à un chauffeur mais ce ne fut pas le cas.

Elle s'installa à côté passager à côté de lui et pris soin de ce concentrer sur le point imaginaire devant elle.
Le Comte, quant à lui n'avait pas attendu qu'à peine elle eut bouclé sa ceinture qu'il avait déjà démarré. Aucun d'eux n'avaient pris la parole c'était mieux ainsi songea Tarini.

Voilà déjà une heure qu'ils étaient sur la route et toujours rien. Se redressant, Tarini venait de décider qu'elle mettrait fin à ce silence pesant.

_ Comte Hugo...

_ Miss Brown...

Commencèrent ils en même temps suite à cela ils se souriaient.

_  vous d'abord miss Brown.

_  je... enfin... je voulais vous remercier d'avoir payé ma note et par la suite vous rembourser.

Elle fouilla dans son sac pour donner au comte ce qu'elle avait mis de côté pour la chambre mais elle fut arrêté pas la main du comte qui venait de se poser sur la sienne.

_ ce n'est pas la peine miss Brown j'ai suffisamment d'argent pour payer nos deux chambre. De plus, vous pouvez prendre cela comme des excuses suite à mon comportement de la veille même si cela ne compense même pas la moitier.

Le silence revient aussitôt après cette réplique.

_ qu'avez vous fait? Commença Tarini. A... avez vous pris une décision ?balbutia-t-elle.

Cette question lui avait coûté plusieurs heures de son sommeil.

_ a propos de votre mère et de votre fiancée, je veux dire.

A en juger  le silence qui suivit, les crispés sur le volant, il voyait dans sa question une impertinence. Mais il soupira soudain profondément avec une immense lassitude.

_ je suis tiraillé d'un côté, puis d'un autre, et je risque d'être déchiré par mon amour pour ma fiancée et mon devoir envers ma mère. Par moment je me dis que mon bonheur partagé avec Elena doit passer avant tout. Mais vous l'avait certainement connu miss Brown une mère est capable de faire du sens du devoir une cravache qui réveille une conscience endormie.

_ je vous comprends très bien. Cependant l'idée de lier le sens du devoir aux sentiments personnels aurait scandalisé ma propre mère, je pense. Tout être déraisonnable éprouve le besoin d'être aimé, aucun et surtout une mère,  ne veut se sentir délaissé.

_ donc miss Brown, je devrais remercier ma mère de m'utiliser comme un pion sur un échiquier? Demanda-t-il avec amertume.

_ il y'a bien pire que d'être trop aimé, lui rappela-t-elle. Au lieu de vous plaindre d'être trop aimé par deux femmes, vous devriez songer à ceux qui n'ont personne à aimer , personne qui les aimes.

A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant