Admirant les jardins qui entouraient le château des nuages, Tarini se remémorait la nuit passée dans les bras de son mari. Mordant sa lèvre inférieure, tout en ramenant sa tasse de thé chaude à ses lèvres, elle ferma les yeux et à travers ce geste, elle pouvait encore sentir les mains rigueuses de Hugo sur son corps. Les battements de son coeur chaque fois qu'il frôlait ses seins, ses gémissements à chaque fois que sa bouche goûtait sa peau et plus encore sa langue qui la goûtait hardement, salement et passionnément. Elle eut un frisson se rappelant de la manière dont il l'avait possédé. D'abord lentement, ensuite il avait augmenté la cadence en allant et venant violemment en elle. Elle se souvint qu'à cet instant, elle c'était cambrée pour mieux l'accueillir, tout en exerçant le mouvement avec ses reins.
Toute rouge à ce souvenir, elle gesticula sur sa chaise et grimaça à cause de la douleur qui la lançait au niveau de ses fesses. Hugo n'avait pas été tendre, quand il avait pris ses fesses en poigne. Ce matin, en voyant les marques rouges sur sa peau laiteuse, elle avait d'abord été choquée, ensuite elle avait rougi en se mordant la lèvre inférieure, car elle aimait ce qu'elle voyait, parce que c'était le témoignage de la folle nuit qu'elle avait partagé avec Hugo, mais surtout parce que c'était ce dernier qui était responsable de ce chef-d'oeuvre.
Elle avait aimé Chaque moment de cet instant.
Mais, la réalité l'avait rattrapé à son réveil. Ils étaient clair qu'ils pouvaient partager des nuits aussi folles qu'hardentes, mais en dehors de leur intimité nocturne, Tarini apercevait toujours de la réticence dans le comportement de Hugo. Il pouvait être très doux et possessif lors de leurs débats, tandis qu'en dehors de cela, il se montrait distant et fouillait toute conversation personnelle.
Tarini n'était pas dupe, et bien qu'elle appréciait ce comportement à celui du début, elle aurait préféré qu'il en soit autrement.
Devrait-elle se résigner à penser comme l'avait souvent répété Hugo, qu'il était un homme affamé et qu'il avait droit à l'accès de son corps, tout comme elle avait le devoir de le satisfaire ? Très vite Elle chassa cette pensée de son esprit pour ne pas se faire plus violent e qu'il en était déjà.
Toujours à observer le paysage que lui offrait le château des nuages, elle ne vit pas arriver Joseph qui lui tendit son téléphone.
- il n'arrête pas de sonner depuis, annonça t-il. Elle le remercia avec un sourire, pris le téléphone et ne fut en rien surprise de la personne qui l'appelait.
- Oui, répondit-elle en levant les yeux au ciel.
- non mais je rêve ! S'écria la voix à l'autre bout du fil.
- je n'en sais rien, peut-être, peut-être pas.
- ah ah ah, très drôle. Répondit avec sarcasme la voix.
- bonjour Anna, comment tu te portes ? Demanda Tarini.
- Tu m'agace Tarini ! Souffla son amie. Tu sais que tu es la seule personne qui m'appelle comme ça même ma mère ne le fait pas.
Cette réponse ne manqua pas de faire en sorte que la jeune comtesse lève une fois de plus les yeux au ciel.
- tu sais, l'amitié c'est pas juste avoir besoin de se confier Quand tout va mal, tu peux aussi donner des nouvelles ou m'appeler pour en prendre, je m'inquiète moi, fit Anna d'une voix boudeuse.
C'était bel et bien un reproche que la jeune anglaise pris en compte se rendant compte que son amie avait raison. La dernière fois qu'elles avaient discuté c'était à propos du mariage et Elle fut pris de remord. Depuis le début de sa dépression, son amie avait toujours été là et c'était en partie grâce à elle qu'elle se trouvait présentement au Liechtenstein. Et malgré la distance Anna s'inquiètait toujours pour elle, Pendant ce temps, elle l'avait complètement oublié à cause de Hugo, Elena et tout le reste.
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A Countess for The Count.
AléatoireSortant d'une dépression qui a bien failli la tuer, sous les recommandations de son médecin, Tarini décide de faire ce voyage qui a pour but de l'aider à se rétablir. Mais dès le début de cette aventure, elle se retrouve dans une situation qu'elle n...