17.

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La réception se déroula sans problème bien que quelques fois la nouvelle comtesse rencontra tantôt le regard haineux de celle dont elle avait voler la place, tantôt ceux des invités qui devaient surement se demander qu'est-ce qui avait pris le séduisant comte d'épouser une femme aussi démunie de beauté, aussi frêle qu'un nourrisson, avec un manque d'estime de soi tellement visible à l'œil nu que cela ne poussa personne à s'approcher d'elle. Elle avait beau être la nouvelle comtesse, mais elle ne se sentait vraiment pas à sa place et elle remercia la coupe de champagne que son mari lui avait forcé de prendre plutôt, cela lui donnait un peu de force pour affronter ces personnes de la hautes société. Tout le long de la soirée, Tarini avait essayé de se faire distraite, mais impossible quand on est à l'honneur, on ne peut éviter ni les regards, ni les messes basses. Après leur fameux baisé, Hugo l'avait traîné dans toute la propriété pour la présenter à toutes ces personnes de la haute société des pays voisins à sa plus grande surprise, elle a été présenté à la Baronne comme étant l'épouse et la nouvelle comtesse et à ce moment précis, la jeune femme aurait préféré se retrouver seule avec pour compagnie le Comte Hugo, elle aurait préféré subir ses reproches, son mépris et son regard aussi sombre similair*e à celui d'un aigle comme elle avait l'habitude de le comparer, mais elle fut forcé de se confronter au regard liquéfiant de l'ex promise.

Après plusieurs minutes, Tarini se remit à chercher Mathias du regard visiblement, les personnes n'appartenant pas à cette haute société étaient reçus dans les jardins, malgré leur appartenance à la noblesse, la famille Von Triesen restait dans la simplicité lié à leur pays. Comme la première fois elle ne mit pas beaucoup de temps à le retrouver que c'est lui qui venait à elle.

_ Ainsi, vous devez déjà faire des sacrifices au ski, madame la comtesse.

il désignait Hugo de d'un signe de tête : il était en grande conversation avec un homme dont le visage tanné laissait soupçonner une vie passée au grand air.

_ c'est un avant gout de e qui vous attend, l'hiver arrivé. Lorsqu'il était encore tout enfant, j'ai fabriqué pour votre mari sa première paire de skis et je lui ai donné une leçon sur les pentes les plus faciles. Depuis lors, jusqu'à sa rencontre avec vous, naturellement, le ski a été pour lui une obsession, sa seule passion durable.

a l'exception d' Elena se dit tristement Tarini. inquiet de la voir si pensive, Mathias prit la jeune femme et l' entraîna vers un autre groupe d'où s'échappaient de grands éclats de rire. Mais à peine elle eut atteins le petit groupe, qu'elle sentit déjà la présence de son époux à ses cotés ce qui l'a troublait beaucoup elle se sentit raidir quand il passa sa main sur ses hanches au point de sentir ses jambes se transformer en coton. Ce que Hugo ne manqua pas de remarquer, il l'enleva dans dans ses bras et se dirigea vers la porte avec son fardeau.

_ Ma femme est épuisée, cria-t-il aux invités ravis. j'espère que vous nous pardonnerez, j'espère si nous nous retirons de bonne heure.

il gravit les escaliers de marbre, suivit d'un couloir et s'arreta devant une porte . Tarini rougissante, retrouva enfin un peu de son sang-froid.

_ je vous en prie, lachez-moi!

Elle comprenait petit à petit les intentions de son mari. Sans tenir compte de sa protestation, Hugo l'a porta à l'intérieur, la déposa sur le large lit et entrepris de la déchausser, puis clairement il défit les petits boutons de nacre qui fermaient le corsage de sa robe.

_ Nous... nous étions convenus d'une simple association, protesta-t-elle encore. Les yeux assombris.

_ Mais tu l'as clairement oublié dès que tu t'es sentie en danger de perdre un mari, répliqua-t-il les lèvres pincées en une ligne cruelle. Tu m'as trompé pour devenir ma femme et ma femme vois tu, tu vas l'être sur tous les plans, poursuit-il. Et si cela te répugne de consommer ce mariage petite hypocrite, alors considère cela comme le châtiment de ta fourberie. Compléta le comte.

Mais avant qu'il ne puis continuer son avancé, la vieille comtesse frappa pour lui annoncer le départ des invités et qu'il se devait de dire Au revoir à ses hôtes.

Tarini ne pouvait s'empêcher de remercier toutes les divinités qu'il pouvait exister. Elle n'était clairement pas prêtes à une telle réaction de la part du comte. Elle avait établi un plan pour anticiper toutes les éventualités, mais elle ne s'était pas doutée une seconde qu'il voudrait faire d'elle sa femme sur tous les plans et elle se rendit compte qu'elle pensait l'avoir cerné mais elle ne le connaissait pas réellement. Reprenant son souffle elle s'assit sur le lit. Dans quelle situation elle s'était embarquée? Elle aurait pu tout lui dire devant cet hôtel, mais à la seconde même où elle avait vu la baronne elle avait tout de suite compris qu'elle n'avait d'autre choix. Était-ce par jalousie? Ou alors parce qu'elle voulait aider le comte à éviter de tomber dans les griffes de cette femme?

Après s'être entretenu avec sa mère, Hugo revint vers elle et prit le temps de l'étudier, il voyait bien qu'elle était dépassée par la situation mais il ne pouvait s'empêcher de se considérer comme la victime bien qu'elle aussi a été celle de sa mère. Mais elle aurait dû l'en informer et c'est ce qui le mettait en colère. Après l'avoir longtemps étudier, il pouvait discerner maintenant de la honte et de l' angoisse émit par le petit corps de la nouvelle comtesse.

_ tout ceci n'est que partie remise, Tarini, annonça Hugo ce qui fut sursauter la jeune anglaise avant de prendre congés d'elle.

A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant