27.

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- qu'est-ce que tu fais ici ? demanda Tarini rapidement paniquée.

- eh bien... voilà une manière de m'accueillir, répliqua aussitôt son père vexé par le ton qu'employait la jeune femme.

Suite à cet échange bref, il eut un silence dans lequel chacun d'entre eux se regardaient du blanc de l'oeil.  Stéphane cherchant des réponses chez Tarini, la jeune femme elle-même recherchait du soutient chez son amie et Mohlëann qui prenait plaisir à voir la réaction du père de Tarini.

- c'est un bel appartement que tu as là, dit-il en reportant son regard sur l'espace où il y passait un regard circulaire. C'est magnifique, mais aussi cher...

- papa il est à moi si c'est la question, souffla la jeune anglaise fatiguée.

- et Comment l'as-tu eu ?  Posa son Stéphane intrigué, ce qui mettait mal à l'aise l'ex-comtesse.

-je... j'ai... commença-t-elle dans un bégaiement incontrôlé, cherchant le regard de Mohlëann qui depuis le début ne faisait qu'être spectatrice.

Soufflant, tout en se levant ;

- monsieur Brown,  ce que Tarini essaye de vous dire c'est que vous n'avez pas à vous inquiéter, depuis qu'elle a obtenu se travaille dans la galerie tout lui souri, n'est-ce pas Tarini ? demanda la jeune américaine en ouvrant grand ses yeux.

- oui oui, se précipita Tarini de répondre.

- je ne comprends pas, dit-il toujours méfiant. Tu me disais tout avant et depuis ce qui c'est passé tu ne me parles plus, c'est à peine si tu m'appelles encore, ajouta son père triste.

Tarini souffla. Elle avait bien conscience qu'il avait raison. Elle s'était comportée avec lui,  tout comme elle l'avait fait avec Mohlëann et cela la faisait culpabiliser. Mais comment expliquer à son père que son changement de comportement était dû à son mariage arrangé.

- je suis désolée papa, commença t-elle en prenant sa main entre les siennes. Je ne voulais pas t'inquièter, j'étais juste débordée et stressée par mes nouvelles responsabilités. Je ferai plus attention, finit-elle par dire.

- j'étais inquiet, débuta Stéphane en lui caressant la joue. Je sais que mon travail me prend beaucoup de temps, mais tu restes ma fille. Mon unique et seul enfant.

Elle posa sa main sur la sienne et sourit. Elle n'en voulait pas à son père pour son absence, elle savait Trop bien ce que c'était de vouloir s'occuper pour oublier. Mais aussi que ce dernier,  bien qu'absent dans sa vie de jeune fille, il l'aimait.

- veux-tu boire quelque chose ? proposa-t-elle en se dirigeant vers la cuisine.

- de l'eau

De retour avec deux verres d'eau, elle tendit un à son père et commença à boire l'autre sous le regard de son amie qui visiblement  était vexée de ne pas avoir reçu le sien.

- alors Rini, fit-il en déposant son verre d'eau sur la table basse. Comment était ton voyage ?

- plutôt bien les gens du Liechtenstein sont très aimables, répondit-elle en buvant qu'on verre d'eau. J'y ai fait beaucoup de rencontre.

- ah ! Et les garçons ? Demanda Stéphane de bout en blanc.

Tarini se mit à tousser violemment s'etouffant avec son sa boisson. Mohlëann se pencha  pour lui caresser la dos dans le but de la soulager.

Toute rouge, son père lui demanda si toute allait bien. Elle secoua violemment la tête de haut en bas.

- depuis quand tu t'intéresse à ma vie amoureuse, papa ? s'enquit-elle de demander une fois calmée.

A Countess for The Count.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant