𝐃𝐨𝐧'𝐭 𝐅𝐚𝐥𝐥 𝐈𝐧 𝐋𝐨𝐯𝐞┃ Dramione (En réécriture)

Chapitre 24 : De la haine a l'amour

PDV Hermione :

" La haine est souvent préface de l'amour ". Si ce proverbe est bel et bien réel, c'est qu'il a un sens, et qu'il doit être appliquer. Dans ma vie par exemple. Pff, qu'est-ce-que je raconte... ça n'a aucun sens. Je n'aime pas Drago Malefoy. Ou plutôt... je n'ai pas le droit de l'aimer. Enfin, je sais pas...  peut être qu'en fait je l'aime mais comme je n'ai pas le droit de l'aimer je l'aime pas ou...

Je réfléchis trop. 

Concentre toi sur ta seule mission : espionner Potter, c'est tout, rien d'autre. 

Ce soir, au dîner, je fut bien triste de ne pas avoir pu voir Drago.

- JE TE L'AVAIS DIT HARRY CE LIVRE EST MAUVAIS ! TU AURAIS PU LE TUER ! je lui gronde  dans la Grande Salle. J'étais vraiment très très très en colère.

- JE SAIS HERMIONE ! m'avait il répondu sur les nerfs, J'AI PAS BESOIN DE TOI POUR ME LE RAPPELER !

Toutes les têtes de la table des Gryffondors s'étaient tournés vers nous. Je ravale ma rage et ma colère puis quitte la grande salle. Je comptais aller voir Drago. 

Je me dirige alors vers l'infirmerie et ouvre la porte. Madame Pomfresh n'était pas là. Je vois donc une tête blonde sur l'un des lits. Je me rue dessus et voit qu'il dort. Je m'empare d'une chaise, m'assoie à côté de lui et le contemple. Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois que je le voit, j'ai l'impression que je suis libérée de quelque chose. D'un poids.

- On apprécie le spectacle, Granger ? 

Je sursaute. Il m'appelle Granger maintenant ? Il venait de tourner la tête vers moi et des ses yeux gris, il me fixait du regard, comme amusé. Je rougit légèrement et dit :

- Hum... euh, bonjour à toi aussi Drago. 

Je pose mon regard sur le rideau du lit et sur des choses et d'autres de la pièce, sauf lui. Le "poids" retombe sur mes épaules. 

- Qu'est-ce-que tu faisais à m'observer comme si j'étais un Saint-Esprit, Granger ? railla-t-il.

Je devais l'avouer. Je devais avouer que malgré son état véritablement lamentable il était beau. Très beau avec ses cheveux platine qui retombait sur son visage et ses yeux d'acier qui me fixait bizarrement. 

Puis soudainement, je me souviens de tout. De qui je suis, de tout. 

PDV Drago :

Alors que j'était vraiment en train de m'endormir, j'entend la porte de l'infirmerie s'ouvrir. Je tourne le dos à cette dernière et fait mine de dormir. On sait jamais, imaginez c'était Pansy ! Puis j'entend un raclement de chaise puis une personne qui s'assit dessus. Alors je retourne la tête, toujours les yeux clos, et parvient à les entrouvrir pour voir mon étrange visiteur. Hermione. Elle me regardait, béate. 

Alors que je venais de lui demander pourquoi elle me regardait comme  ça, elle s'est figée puis j'ai retrouver dans son regard la flamme qui lui manque depuis des mois. La vie qu'elle avait dans son regard perçant et flamboyant. Le sortilège est-il partit ?

- Euh..., elle rougit de plus belle, je venais... heu, te voir, en fait...

- Merci. 

Je sais pas d'où ce merci sortait. Mais de toute la journée, je ne voulais voir qu'une seule personne c'était elle. Elle qui était penchée sur moi en pleurant lorsque j'était presque qu'inconscient dans le sol des toilettes. Elle qui, je le sais, à tenter de me sauver avec les maléfices que je lui ai instruit pendant les vacances. Tout d'un coup, me vint l'envie de l'enlacer dans mes bras. Pourquoi ? Ne me le demandez pas. Je ne vais plus chercher à le nier : je suis amoureux d'Hermione Granger, que cela me plaise ou non. D'ailleurs je ne sais pas si je suis réellement tomber amoureux d'elle cette année... non, je l'aime depuis six ans. Depuis la première fois que je l'ai croisée dans le Poudlard Express avec Saint-Potter et Weasnul. J'arrive pas à croire ce que je suis en train de dire. Je me reconcentre sur son visage, trop parfait par rapport à la vraie Hermione, mais toujours son visage. Ses cheveux raides qui retombent sur ses épaules et ses joues écarlates depuis au moins 5 bonnes minutes. 

Elle est tellement... mignonne.

- Bon bah... heu, hein, euh... je vais euh... y aller, d'accord ? répliqua-t-elle la voix enrouée, les joues toujours pourpres. 

PDV Hermione :

Mais ce sourire ! Il me tuera un jour à force de sourire comme ça ! A chaque fois, mon estomac se retourne et hop il me fait fondre sur place. Je préfère alors partir avant que je ne lui saute dessus et me met à lui faire des câlin. Ouh la, ça va plus, Hermione. 

" On appelle ça l'amour, pauvre ignorante." 

C'est à se frapper la tête contre le mur cette conscience. Mais en réalité, ai-je des raisons de le nier ? Les frissons, le sourire irresistible, les nœuds à l'estomac... ARRETE DE REFLECHIR HERMIONE ! J'ai tout d'un coup une nausée qui n'a rien à voir avec le repas de ce soir. 

Alors que je me relevais de ma chaise, les membres tremblant, la main fébrile de Drago m'attrape le poignet gauche. Je retourne la tête et le voit, de son regard tellement irresistible. Il se met à soulever délicatement ma manche gauche. 

- Je te sauverai de ça, tu entends ? dit il en désignant la Marque des Ténèbres et en la caressant du bout des doigts. Mon corps se raidit et je tremble de plus belle. Il à dû l'avoir remarquer car il m'adresse un faible sourire et me lâche le bras. Je lui rend un sourire crispé et m'en vais de l'infirmerie. 

Alors, il voulait me débarrasser de la Marque des Ténèbres ? Il ne voulait plus que je soit une Mangemort ? Je ne sais pas, mais honnêtement, ça ne me gêne pas d'en rester une. 

Aujourd'hui c'était la retenue d'Harry et en même temps le match de Quidditch. Il s'est bien déroulé d'ailleurs. Après ce dernier, la salle commune était dans un tumulte bruyant est tout le monde était en fête. Gryffondor avait gagner et dans cette même salle commune, Harry - en revenant de sa retenue - a embrasser Ginny. J'affiche un faux sourire rayonnant et abaissant mon livre et regarde Ron - qui avait vu la scène - et qui avait l'air de l'approuver. 

Le mois de juin arrivait à grands pas et qui dit juin, dit : anniversaire de Drago. Ce dernier est donc sortit de l'infirmerie peut après son anniversaire. Je comptait lui offrir quelque chose mais je n'ai absolument aucune idées de quoi. J'essayais de voir quels genre de cadeaux lui offraient Pansy ou Blaise. Pansy ne lui avait rien offert et s'était contentée de pleurer devant lui comme une madeleine en geignant ( Drago à dû la quitter, ce qui me mit dans un état d'allégresse intense ) et Blaise lui avait offert un livre, mais je ne sais lequel. De toute manière, je n'ai jamais vraiment eu le temps d'aller lui parler.

PDV Drago :

Je suis de nouveau sur pieds. Enfin. En réalité, j'aurai préféré rester à l'infirmerie afin qu'Hermione puisse venir me voir et me parler... mais non. Enfin bon, j'ai donc repris la réparation de l'Armoire à Disparaitre ; je n'ai aucun répit. 

Il me faut une solution pour réparer cette armoire, c'est impératif. Et je l'ai enfin trouver. Alors qu'un soir, je travaillais dans la Salle sur Demande, je mit une pomme dans l'armoire afin de la tester. Elle avait disparu juste après que j'avais fermer la porte. Je pousse donc un cri de joie. J'AI REUSSI, J'AI REUSSI ! J'ai réussi ma mission ! Je pourrais en pleurer, en sauter... JE NE MOURRAIS PAS ! Alors que j'était à ma plus grande jubilation, la porte de la Salle sur Demande s'ouvre. Je n'hésite pas une seule seconde et m'écrie :

- Expulso !

Puis la personne qui était entrée c'est faite expulsée et j'ai cru reconnaitre un châle rose voler pendant son expulsion en dehors de la salle. Trelawney ?

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