Chapitre 35 : Ron !

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PDV Hermione :

Je me demande si c'est la peur, le stress, ou tout simplement la tristesse qui fait ça. Cette boule dans l'estomac, persistante, ne laissant aucun répit. J'ai comme un espèce de manque, de vide, de trou, de... il manque quelque chose à ma vie, et je sais - tout comme vous - ce que c'est. Drago Malefoy, cet homme du camp adverse qui m'a fait succomber avec son sarcasme et son légendaire sourire narquois. Cet homme qui autrefois m'avait insulté, humilié, rabaissé... et que j'aimais de tout mon cœur à présent, au point d'avoir le même Patronus que lui.

Harry Ron et moi, étions en train de boire un thé dans la tente que j'ai monter avec la magie, discutant de ce qu'allait devenir les Cattermole. Nous avons décider avec Harry, ne prendre des tours de garde afin de surveiller les environs. 

A 10h, après qu'Harry soit parti faire son tour de garde et que je faisais cuire des champignons sauvages - toxiques ou pas ? - , j'entend un gros " boum " contre la toile de la tente. Ron, toujours trop faible pour marcher, leva la tête et je me précipita dehors. C'est là que je vit Harry, affalé sur la toile de la tente, les bras en croix, les yeux clos. 

- HARRY !

Il ouvre brusquement les yeux et se contente de me lancer :

- Mauvais rêve, en se relevant. 

Je décide donc de prendre son tour de garde, car il paraissait trop fatigué pour l'achever. Le lendemain matin, nous convenons - avec Harry et Ron - qu'il valait mieux ne pas rester trop longtemps au même endroit et commençons alors à remballer nos affaires. 

- Finite Incantatem ! je lance tandis que Harry rangeait la tente dans le petit sac de perles. 

Les enchantements sont aussitôt annulés, puis nous transplanons aux abords d'une petite ville. Pendant que je montais la tante et appliquais les sortilèges de Protection et de Repousse Moldus, Harry partit chercher de la nourriture. 

- Mais tu sais faire de magnifiques Patronus ! s'exclama Ron alors que Harry revenait les mains vides, en nous racontant qu'il avait vu des Détraqueurs postés partout. Nous décidons donc, après avoir convenu que nous porterons l'Horcruxe à tour de rôles, de changer d'endroits de campement, et finissons à côté d'une ferme où nous parvenons à nous procurer des œufs et du pain. 

Les jours qui suivirent furent quasiment tous les mêmes : nous sillonnons les campagnes afin de planter la tente et partir à la recherche d'Horcruxes, là où Voldemort aurait pu le cacher, mais rien. Rien du tout. En plus d'être découragé et épuisé, j'éprouvais une forte envie de sauter à chaque fois que je me trouvais près d'une falaise, et le médaillon-Horcruxe n'arrangeait en rien les choses. 

Je suis un cas désespéré. 

Je suis déprimée, excédée, fatiguée, affamée, découragée mais surtout, et c'est ce qui me dépasse, attristée. Triste parce que je n'arrive pas à avoir cette pièce du puzzle qui me fait me sentir bien à chaque fois. Si seulement Drago était là, bon sang ! Ce préoccupe-t-il de moi ? Pense-t-il à moi parfois ? Se morfond-t-il sur notre relation impossible comme je le fais ? Sûrement pas... je vois mal Drago Malefoy - même s'il à changer - éclater en larmes dans son lit en criant qu'il m'aime et qu'il me veut. Rien que d'y penser, ça m'arrache une grimace et me donne l'étrange envie de rire. 

Rire. 

Très peu de choses me font rire ces derniers temps. Entre Ron, et son comportement de cochon lorsqu'il ne mange pas, ses fichues manies à se plaindre tout le temps, et Harry et ses crises de colères irrationnelles, j'ai de quoi être vraiment désespérée. Espérons juste que ces petites crises ne nous déchire pas. Les semaines passaient et mon état et l'humeur des autres ne s'arrangea pas. Nous ne pouvions pas rester tous les trois dans une tente plus de dix minutes sans que Harry et Ron se disputent. Putain qu'ils peuvent être chiants. 

Au bout d'une certaine dispute, nous commençons à entendre des bruits. De pas. Des pas d'humains et non pas d'animaux. Après s'être concentrer sur la conversation, nous constatons que ce sont deux gobelins et trois humains qui parlent, dont un n'était autre que Dean Thomas, l'autre, Ted Tonks, le père... bah de Tonks et un autre du nom de Dirk. 

Leur discussion disait qu'apparemment, d'après Bill Weasley que Gripsec avait vu à Gringotts, la "jeune fille Weasley " avait essayer de voler l'épée de Gryffondor dans le bureau de Rogue avec ses amis. Elle a du culot notre Ginny. Ils ont été punis, bien évidemment, mais ne sont pas mort. Avec le  nouveau régime de Rogue, c'est un exploit qu'ils soient encore envie. 

Le sujet dériva ensuite sur l'épée de Gryffondor que Rogue aurait ensuite mis en sûreté à Gringotts. Mais Gripsec affirme que c'est une pâle imitation de la vraie épée de Godric Gryffondor, qui est cachée quelque part. 

Et ensuite, Dirk dérive sur des articles de la Gazette prouvant que Harry à tuer Dumbledore et s'engage un débat comme quoi " Potter ne fait que fuir ! " " Mais il n'a rien a voir avec ce meurtre ! " Bref. Puis nous entendons les pas s'éloigner. 

Soudain une idée me vint en tête. Je me lève précipitamment, m'empare de mon sac en perle et en ressort le tableau de Phineas Nigellus Black. 

- Phineas Nigellus ? Professeur Black ? Pourrions nous vous parlez ? S'il vous plaît ?

- " S'il vous plaît " est toujours utile, répondit Nigellus en arrivant dans le tableau. 

- Obscuro ! je lance, la baguette pointé sur Nigellus, qui a maintenant les yeux bandés. 

Un étrange souvenir me revient en tête : moi lançant se sortilège à une des fillettes déguisées en Crabbe ou Goyle afin de parler à Drago...

Drago. 

Putain.

Bordel.

De merde. 

Tout se ramène à lui, tout. On dirait que c'est le centre du monde pour moi. Je secoue brièvement la tête pour chasser ce souvenir et reprend. Nigellus nous avoue que Ginny, Neville et Luna ont simplement eu comme punition d'aller avec Hagrid dans la forêt interdite. Ils ont dû bien s'amuser, surtout avec Hagrid ! Ensuite, je lui pose la question pour lui demander quand-est-ce que l'épée de Gryffondor a-t-elle était sortie pour la dernière fois de son armoire vitrée et Phineas nous avoue que c'était par " Dumbledore pour fendre une bague ". Je range précipitamment le tableau et tout s'éclaire :

- L'épée peut détruire les Horcruxes ! Les lames fabriquées par les gobelins n'absorbent que ce qui les renforce. Harry, cette épée est imprégnée de venin de Basilic ! je m'écrie. 

Ce petit vide et cette grande tristesse en moi se comblait peu à peu quand Harry développa l'hypothèse :

- Et Dumbledore ne me l'a pas donnée lui-même parce qu'il en avait encore besoin, il voulait l'utiliser pour le médaillon..., entama Harry.

- Et il a dû prévoir qu'ils ne te laisseraient pas la prendre s'il te la léguait par testament..., je continue.

- Il en a donc fait faire une copie..., poursuivit-il.

- Et a mis la fausse épée dans la vitrine..., je prolonge.

- En laissant la vraie... Où ? acheva Harry. 

Et c'est là que tout ce bonheur que j'éprouvais à cet instant s'évanoui. Tout se passa trop vite pour que je comprenne. Ron se mit à rouspéter en balançant : " Vous vous êtes souvenus de mon existence ? Je voudrais pas jouer les rabat-joie, continuer, faîtes comme-ci je n'existait pas..."

Puis il balança tout et n'importe quoi, sûrement à cause du collier. A la fin, Harry enragé lui ordonna de partir en laissant l'Horcruxe puis Ron transplana. 

Cette mission se déroule de mieux en mieux, entre :

Hermione la dépressive.

Harry le colérique.

Et Ron le geignard - qui vient de se casser. 

Y a de quoi s'amuser ici... youpi...


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𝐃𝐨𝐧'𝐭 𝐅𝐚𝐥𝐥 𝐈𝐧 𝐋𝐨𝐯𝐞┃ Dramione (En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant