𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓺𝓾𝓲𝓷𝔃𝓮

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Tévy rentre aujourd'hui. Elle revient au auprès de moi mais même cette certitude n'arrive pas à me faire sourire. Je ressasse encore et encore ce qui c'est passer hier, je me souviens des moindres détails, de chaque geste, chaque parole. Une fois que Damiano m'a abandonnait dans cette ruelle, la pluie est tombé d'un coup et moi je me suis allongé sur le sol. Chaque goutte me percutaient comme une aiguille, chacune me transperçaient comme une lame mais je ne sentais rien. La vraie douleur était enfouie, dans mon cœur, au fin fond de ma chair que le chanteur à charcutait avec ses sois disant mots doux et affectueux. Peu après, Victoria et les autres sont arrivaient, ils m'ont trouvaient tremper, étendue sur le sol crasseux d'une pauvre rue sans nom. Je gisais là, au milieu des flaques et des morceaux brisés de mon âme. J'entends encore leurs voix apeurées crier mon nom, je les ai toujours qui résonnent dans ma tête. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restaient dehors avant qu'ils ne délibèrent. Je les entendais, ils se questionnaient sur mon état. Je ne pouvais en revanche pas répondre. C'était comme si l'usage de la parole m'avait été enlevé. Je me souviens qu'Ethan ma portait jusqu'à une voiture, il m'a enveloppait d'une couverture et il à fermait la portière. Victoria était au volant. Elle s'inquiétait, regardait sans cesse dans le rétroviseur. Nous sommes finalement arrivaient devant mon immeuble, j'ai gravi les marches avec difficulté, mais Victoria me soutenait. J'étais de nouveau chez moi, là ou tout s'était passer. Je n'ai pu retenir un haut le cœur. Je n'avais rien mangé mais ça n'as rien empêcher. Victoria s'est agenouillait et ma tenu les cheveux. J'ai dû passer une bonne demi-heure à vomir, j'alternais entre les toilette et mon canapé, Vic toujours à mes côtés. Mon téléphone à vibrer mais je n'ai pas osé regarder. Victoria l'a fait pour moi, heureusement ce n'étais que Tévy qui me précisait l'heure de son arrivée. Suite au message, je me souviens que Victoria m'a regardé et m'a sourit en me disant qu'elle aller m'aider à me laver. J'ai baissais les yeux sur mes vêtements et j'ai remarquais qu'ils étaient tacher. Nous avons passaient beaucoup de temps dans la salle de bain. Victoria s'est bien occupait de moi et elle a même prit le temps de démêler mes cheveux. Nous nous sommes ensuite affalaient sur mon lit. Victoria m'a proposé de manger mais j'ai refusé d'un signe de tête. Alors nous sommes restées là, je ne m'étais toujours pas arrêtais de pleurer. Je me souviens l'avoir entendue soupirer, elle a glissé sa main dans la mienne et prit mon visage de l'autre. Elle n'a rien dit mais ses yeux me suppliaient de lui révéler ce qu'il s'était passé. J'ai détourné la tête et je lui ai tout raconté. Vraiment tout, je n'ai oubliais aucun détail, j'ai parlé du message, du tee-shirt, des baisers et du reste. Plus j'avançais dans l'histoire et plus je la trouvais absurde et moins je comprenais la décision de Damiano. Une fois que j'ai eu terminer, Victoria ne s'est pas de suite exprimer. J'ai vu l'expression de surprise qu'elle a eue quand je lui est dit ce qu'il s'était passé avec Damiano la nuit dernière. Elle a eu l'air déçu et même blesser par ce que je lui révélais. J'ai resserré ma main dans la sienne et elle s'est retournait. Je me suis jetais dans ses bras, tout comme ceux de Tévy, je m'y sens en sécurité. Même sans la voir, j'ai su qu'à cet instant précis, Victoria souriait. Elle a tendrement caressé mon dos jusqu'à ce que je m'endorme. Quand j'ai rouvert les yeux ce matin, je m'attendais à être seule une fois de plus mais j'avais tort, Victoria était encore là, endormis juste à côté. Une larme à coulait de ma joue, un sourire quelque peu triomphant inondait mon visage. Quand elle à ouvert les yeux son éternel sourire est venu illuminer son visage. Nous nous sommes assises sur mon lit et j'ai prononçais mes premiers mots depuis ce qui me semblait une éternité. « Merci d'être resté. » Elle à approcher sa main de mon visage et ma répondue. « Je ne t'abandonnerais pas Will, Jamais. » Sa déclaration m'a fait sourire et m'a donner la force de me lever. J'ai même réussi à boire un café. Je suis toujours profondément blessé bien sûr, même si les heures qui défilent sans s'arrêter ne me permettent pas de réfléchir. Les longues conversations que j'ai échangeait avec Victoria ont été pour certaines dures à encaisser et je n'étais pas toujours d'accord avec elle mais Victoria a raison sur un point : Il ne faut pas se restreindre à cause des autres. J'ai fais une erreur et je dois l'assumer, surtout, je dois apprendre à vivre avec les conséquences. Victoria qui a refusait de me quitter vient me tapoter l'épaule.

Tout naît des flammes...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant