࿐࿐࿐L'air qui flottait autour d'eux était d'une lourdeur étouffante.
Usogai en oublierait presque de respirer tant le visage qui se tenait en face d'elle était transmetteur.
Il faisait passer tellement d'information par l'unique moyen de ses prunelles luisantes dans ce temps grisâtre.Les nuages sombres descendaient dangereusement dans l'atmosphère pour brumer l'air autour d'eux.
Mais ça ne changeait en rien sa vue, il était toujours droit en face d'elle, semblant attendre quelque chose de sa part.De nouveau ses yeux noisette chutèrent sur le téléphone à moitié brisé entre eux, recouvrant le goudron froid d'éclat de métal.
" - C'est. . . T'as retrouvé mon vieux portable ? S'exclama-t-elle en s'approchant du vieil objet., et ignorant explicitement le bijou qui trônait à côté.
Lorsque ses yeux cherchèrent à retrouver la chaleureuse attention du garçon. Ce ne fut que la froideur aussi perçante qu'un matin hivernal qui vint geler les paroles qu'elle s'apprêtait à ajouter. Tandis que dans un son tout aussi théâtral que le panorama, Toya déclara en la fixant tel un animal encombrant le sol.
- Tu es si facilement manipulable Usogai.
Sa voix était neutre, vraiment trop neutre pour quelqu'un qui déclarait d'insupportables paroles semblant la mépriser. Alors la jeune femme ne l'écouta que d'une oreille distraite en retenant ses mains de céder aux tremblements aussi violents que les mots qu'il lui jetait.
Empêchant son cœur de s'emballer comme un adolescent après son premier baisé.Elle ramassa tout aussi calmement que lui, les lambeaux d'un mobile usé par la chute.
- Qu'est ce que tu racontes.
Non, Usogai ne voulait pas savoir ce qu'il racontait, elle voulait simplement partir. Maintenant. En lui tenant la main si fermement qu'il se dissuaderait de dire autre chose. Rentrer dans son appartement pour ce livrer à leur désir les plus profonds et ces tentations qui la travaillaient depuis un mois.
Dans un souffle qui fini par s'égarer au confins de la brise glaçante, le garçon ajouta en fixant un point loin derrière elle. Comme si sa présence n'avait jamais était plus qu'une distraction.
- Tu n'es pas perdu au point de pas connaitre les vilains ?
Usogai se rapprocha lentement de lui, ses paroles n'avaient aucuns sens. Pourquoi restait-il planté à quelques mètres d'elle comme si il s'apprêtait à avouer un meurtre ?
- Ouais merci. C'est des sortes de criminel aux yeux du monde. Dans un rictus strident et en se grattant la nuque, la jeune femme ajouta. Mais bon je m'en rapproche un peu non ?
- T'en es bien loin.
- Où tu veux en venir ? Souffla la brune en essayant toujours dans des efforts vains de comprendre le garçon aux mèches aussi foncées que du charbon avant de brûler.
- Je vais rejoindre une alliance qui en regroupe une poignée.
Le vent soufflait de plus en plus fort, ses cheveux virevoltaient librement autour de son visage crispé comme des oiseaux près à voltiger pour se perdre dans le ciel assombri. Aucunes vies n'étaient visibles dans les kilomètres qui les séparaient de la ville.
- Pourquoi ? Souffla-t-elle, les yeux écarquillés comme si les ouvrir toujours plus lui permettrait de lire dans ses pensées et comprendre ce qu'il s'apprêtait à lui dire.
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Body Paint ¦ ᴰᵃᵇᶤ ˣ ᵒᶜ
Fanfiction« De loin on aurait dit deux amis qui se baladaient dans la nuit noir et auxquels les passants ne prêtaient guère attention, trop préoccupés à continuer leur course folle après le temps. Mais eux semblaient coupés du monde, dans l...