27 ¦ Fragments d'étoiles

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Toya avait toujours aimé se baigner dans l'eau fraiche de la rivière près de chez lui les longs étés de son enfance. Mais détestait les innombrables poissons qui y couraient pour caresser leurs mollets endoloris.

Toya adorait le soleil lorsqu'il rencontrait la ligne d'horizon bleutée de la mer, pour se confondre avec elle et former le crépuscule. Mais détestait cette plage immonde qui était le seul moyen de saisir la beauté du mélange parfait, entre couleur chaude et froide.

Toya voulait encore vagabonder dans les rues tard la nuit pour défier le danger. Mais détestait ne plus retrouvez sa route une fois perdu.

Et Toya savait pertinemment que tous ces souvenirs se réunissaient en un point communément admis.

Elle

Ses sourires discrets qu'il était persuadé d'avoir été le seul à contempler. Ainsi que sa pittoresque admiration, envers une détermination qui était loin de le satisfaire et qui pourtant était plus important que la reconnaissance du monde.

Le paradoxe de vouloir la détruire pour être le seul à la posséder. L'addiction à ses yeux perdus dans une mer d'étranges formes abstraites.

Quand est que tout avait commencé ?

Quand il avait pris l'égoïste décision que ce serait le début de la fin.

Donc il y a déjà longtemps.

Était-il réellement condamné depuis le début à ne jamais être heureux ?

Évidemment.


Quand est ce que tout avait commencé ?

Dans cet incendie qui lui avait tout pris, à cause de cette démence qui le poussait à satisfaire son père jusqu'à se faire souffrir lui-même. Devenir le héros du monde rêvé par un enfant.

Donc à cause d'Endeavor.

Ce n'était pas sa faute si elle souffrait, c'était celle de son père.

Alors la conclusion inévitable et qui avait toujours été, devait se réaliser. Il devait annihiler Endeavor et le dernier espoir d'une société pourrissante.

Ce soir-là, après l'avoir laissé pour morte dans les vieux quartiers désaffectés de la ville. Un homme se trouva incapable de continuer à avancer dans le sens opposé à celle-ci. Éclairé par le flash luisant d'un vieux lampadaire, occupé à laisser les volatiles chercher à pénétrer le halo lumineux qui aveuglait quiconque le défiait trop longtemps du regard.
Ce que Dabi redoutait le plus arriva.

La dégoutante sensation de regretter.








Début Octobre - Six mois plutôt


" - Et sinon, comment tu t'appelles ? Murmura-t-elle à son oreille d'une voix se voulant probablement suave et empestant le parfum bas de gamme.

Ses cheveux rougeâtres lui grattaient le cou. A moitié affaissée sur son épaule, une femme essayait tant bien que mal de commencer une discussion civilisée, surement pour marquer le milieu de cette nuit onirique.

Body Paint ¦ ᴰᵃᵇᶤ ˣ ᵒᶜOù les histoires vivent. Découvrez maintenant