22 ¦ Fumé

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Le trait lumineux qui irrita sa paupière supérieur le matin venu fut sûrement la cause de son réveil. Qu'elle compris tardif, lorsque ses iris aperçurent l'heure affiché en chiffre électronique sur un pan de mur. Rapidement et sans vraiment prévenir ses souvenirs remontèrent pour lui rappeler dans un mal nécessaire où elle se trouvait, puis principalement du pourquoi elle était à moitié nu, collé sur l'oreiller d'un futon, au plein centre d'un lit inconnu.

Son cerveau refléta finalement et sans réellement qu'elle le veuille les images flou de la veille comme des flash du à l'abus d'alcool. Avait-elle bus ?

Son corps caché sous un drap terne, allongé contre un matelas assez grand pour deux corps, la réponse paressait évidente. Trop évidente. Cette situation lui était tellement familière, ce réveiller sans savoir ce qu'on avait fait la veille, ou sans souhaiter comprendre.

Elle se souvenu l'avoir aidé à teindre ses cheveux d'un ébène abyssale et dans un silence quasi cérémoniale avoir observé les détails de son corps, puis avoir patienté, assise au milieu de la pièce comme si elle était dans l'incapacité de faire autre chose. Et enfin, avoir cédé. Mais à quoi ? Certainement aux lèvres qui c'était pressées au sienne sans réfléchir.

Le froid qui occupait la place près d'elle poussa ses bras à la redresser pour observer de ses yeux encore fatigué les alentours et ainsi tenter de discerner la moindre présence humaine.

En vain, le lieu était vide de toute activité. Il avait retrouvé le calme apaisant récemment perdu. Tant mieux, c'était arrangeant de ne pas avoir à parler des événement de la nuit précédente. Ne voulant pas s'attarder à trouver des excuses à ses gestes. A leurs gestes.

D'une vitesse digne des plus grand éclair la jeune femme chercha à récolter ses affaires dispersés en désordre contre chaque angles de la pièce. Tout ce qui lui semblait être essentiel fut retourné relativement facilement. Si ce n'était son téléphone portable et une misérable chaussette.

Enfin après avoir remis son esprit en ordre elle se dirigea vers la seule fenêtre qui comblait l'habitacle, essayant de discerner son visage à travers la pellicule de poussière. Son maquillage ne risquait pas de couler il était inexistant quant à la quasi totalité des blessures réunis ses dernières semaines, elles avaient fini par s'estomper et laissa sa peau retrouver sa couleur d'origine. En omettant la douleur que lui provoquait son dos et sa cheville, rien ne pouvais lui rappeler les événements de la veille ou de la semaine précédente.

A par lui.

Où était-il d'ailleurs ?

Pas là apparemment et sûrement partie pour, tout comme elle, éviter d'avoir à se toiser sans savoir quoi dire. Après réflexion il trouverais certainement quoi faire, lui il savait toujours gérer qu'importe qu'elle situation.

Après avoir désespérément cherché ses affaires manquante, Usogai finis par se résigné et quitter les lieux sans remercier l'hôte absent pour son accueil.

Le temps qu'elle pensait passer sans le voir fut finalement bien plus court que prévu, elle le compris en apercevant dans l'entrebâillement de la porte la silhouette devenue familière du garçon. Se dessinant sous les rayons matinal qui filtrait à travers ses mèches aussi noir que le charbon prêtes à être enflammé au contact des prunelles incandescente. Il était toujours revêtue de ses même habit qu'il devait probablement avoir en dix fois vu la variété de son style. Cette pensées laissa se dessiner l'ébauche d'un sourire sur ses joue légèrement rosé par le froid automnale s'immisçant jusqu'à elle malgré le ciel découvert.

Body Paint ¦ ᴰᵃᵇᶤ ˣ ᵒᶜOù les histoires vivent. Découvrez maintenant