12 ¦ Mauvais contact

1.3K 156 69
                                    


Je l'ai déjà dit dans le chapitre 0 mais à ce moment là de l'histoire, Dabi n'a pas encore rejoins l'alliance des vilains (c'est environ dix mois avant ), Deku et compagnie sont donc encore au collège.





࿐࿐࿐





Le retour à la réalité le plus primaire et efficace connu à ce jour et sans aucun doute la précieuse méthode du coup de poing en pleine figure.

A cet instant Usogai en fit ma douloureuse expérience. Ses lèvres fendues ne purent empêcher de laisser glisser un fin trait de liquide rougeâtre venir s'étaler sur la surface goudronnée qui la séparait de son agresseur.

Les deux mains refermées autour des bras de la jeun femme, l'empêchant de se défendre, réalisèrent surement qu'elles la soutenait en l'air bien plus que la retenait de se battre et finirent donc par la lâcher sans douceur contre le sol humide.
Dans sa chute ses paumes s'écorchèrent sur les gravas et elle se soutenu à quatre pattes au dessus du goudron froid, tel un animal errant.

Elle fixa la lumière de la grande place bordant les couloirs qui s'immisçaient entre les immeubles.
Fuir, elle pouvait fuir.
Mais à quoi bon, ils l'a rattraperaient toujours.
Elle détestait cette sensation.


" - Six jours. S'exclama une voix ferme au dessus d'elle en tirant ses cheveux pour relever sa tête.

Elle croisa le regard vicieux de celui qui l'avait cognée et tout en s'interdisant d'éprouver le moindre sentiment de peur, répondit le plus calmement possible :

- C'est. . .Haletante, elle repris peu à peu sa respiration. . .pas assez.

Le dégout la submergea en voyant un sourire, reflétant une pointe de folie écarter les pommettes du visage face à elle.

- Si tu ne les rembourses pas, tu auras une dette envers nous, et ce sera bien plus sale que cette somme misérable.

Un million de yen, misérable ? 

Ils ne vivaient clairement pas dans le même monde, malgré leurs habits modestes, cette bande de mafieux était pleine aux as.
Oser lui demander ça, relevait du sarcasme.
Elle était complètement fauchée et il s'en jouait, pourtant même ça, n'avais rien de drôle.

Usogai dû se faire violence pour ne pas les frapper et se défouler sur eux. A la place, elle mit sa fierté de côté et garda les poings serrés contre ses cuisses.
Si elle était sincère avec elle-même, elle s'avouerait surement que c'était les ecchymoses qui décoraient ses cotes et son esprit contradictoire qui l'empêchaient de se relever pour les provoquer en duel.

- Alors à dans six jours. L'immense homme s'éloigna de la ruelle crasseuse, suivit de ses deux acolytes . Tu sais où nous trouver ! Cria-t-il, une main en l'air avant de disparaitre dans l'allée principale.

Elle n'eut pas le cran de répondre, mordant sa lèvre pour laisser ses mèches cacher son visage, elle siffla un léger "connard".

L'odeur immonde d'excréments qui s'immisçait dans ses narines, le gout métallique du sang dans sa bouche et l'eau souillée par le temps qui imbibait chaque parcelle de tissus qui la recouvrant lui donnèrent une nausée incontrôlable.
Elle ne put pas s'empêcher de vomir contre la façade d'un vieux bâtiment en s'insultant d'avoir pris contact avec eux il y a déjà quelques mois.

Body Paint ¦ ᴰᵃᵇᶤ ˣ ᵒᶜOù les histoires vivent. Découvrez maintenant