Charme à l'italienne

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"- Bella, à quoi penses-tu ?"

Scouzi caressa son épaule nue qu'éclairait un rayon de soleil matinal.

Valaya était dos à lui dans le petit lit de leur cabine, son amant lové contre elle et multipliant les baisers et caresses aux endroits sensibles de son anatomie.

"- Là, maintenant tu le sais très bien, je crois, répondit-t-elle en souriant.

- Je sais surtout que tu as des remords, bella."

La jeune femme ne répondit rien, confirmant les appréhensions de l'homme.

Il stoppa ses baisers et se releva sur son coude. Valaya ne le regarda pas.

Une larme soliraire coula sur sa joue.

"- J'ai abandonné ma famille au moment où ils avaient le plus besoin de moi. Je suis une lâche."

Scouzi la retourna pour qu'elle lui fasse face. La jeune femme détourna le regard.

"- Non, amore. Tu es partie pour vivre libre. C'est courageux d'avoir quitté ta famille.

- Mais ils sont peut-être morts à l'heure qu'il est. Terrassés par les Hommes-serpents ou les pirates. Ou même par Élyséa par ma faute..."

L'italien saisit ses mains et l'attira contre son torse.

L'éxilée sanglota doucement avant de se calmer quelques minutes plus tard.

"- J'ai quelque chose pour toi, amore."

Scouzi se leva et enfila un pantalon de lin avant de se diriger vers un meuble dont il ouvrit le tiroir.

"- Ferme les yeux."

Valaya obtempéra et ferma ses yeux rougis par les larmes.

Elle le sentit se rapprocher d'elle et l'entendit s'agenouiller sur le plancher.

"- Ouvre les yeux, dit-il en chuchotant presque."

La jeune femme s'exécuta et découvrit un magnifique anneau doré dans une petite boîte noire.

Ses yeux s'illuminèrent lorsqu'ils se posèrent sur le visage tout sourire de Scouzi.

"- Valaya, Gihina, peu importe le nom que tu portes. Tu es toujours la femme séduisante et amoureuse que j'aime. Je souhaite pouvoir te protéger à tout jamais, aussi bien dans cette vie que dans la suivante."

Scouzi reprit son souffle, puis reprit en la fixant dans les yeux :

"- Valaya d'Ayodhya, veut-tu m'épouser ?"

La jeune mariée sauta au cou de son homme en l'embrassant fougueusement.

"- Oui, oui, oui et mille fois oui !"

Après une partie de jambes en l'air mouvementée, le couple sortit de la cabine pour tomber sur Naazim qui allait toquer.

"- Madame, commença-t-il, nous avons repéré un navire pirate qui fonce droit sur nous."

Valaya se saisit son sabre et embrassa son mari avant de crier à ses hommes :

"- Tous le monde à son poste !"

Les 5 RoyaumesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant