Le Flux De Merhan [En Réécriture]

Chapitre 36

Elle se réveilla sous l'effet du sol extrêmement glacés sur lequel elle était allongé depuis deux jours déjà. L'endroit était si sombre et lugubre qu'elle en avait des sueurs froides dans le dos. Elle essayait de recoller les éléments du puzzles de la veille, lorsque la porte s'ouvrit aussitôt. La nouvelle de son utilisation des flammes bleus et le meurtre des 12 anges avait crée un chaos au sein de prate. Sous les ordres du conseil elle devait être interrogé sur sa relation exacte et son rôle dans les récents evenements. L'un des élites lui saisit le bras violemment et la traîna hors de la salle pour la conduire dans une autre salle, bien plus pire que la precedente, célèbre pour son utilisation. La fameuse salle INTER, ou se déroulait l'interrogation des plus grands criminels.

Elle essaya tant bien que mal de rester calme face a la situation, pendant que l'élite la ligotait a la chaîne suspendu, prévu a cet effet a l'aide de fils d'or.

La salle était peu éclairer, mais le peu de lumière était suffisant pour distinguer l'arsenal de torture que l'élite déroulait sans aucune gêne.

-Alors ...commença t'il, il parait qu'on joue les espions pour les enfers maintenant.

-je ne sais pas de quoi vous...

La gifle qu'elle reçu lui fit perdre le fil de sa phrase l'espace d'un instant.

-je te conseille de bien réfléchir avant de parler, rajouta il

Elle passa legerement la langue sur sa lèvre blessé, puis éclata de rire, ce qui l'énerva davantage. Pour se défouler il lui donna plusieurs gifles successives et saisie ensuite violemment ses mâchoires.

-dis moi tout ce que tu sais. Siffla t'il entre ses dents.

- me torturer ne changera pas la vérité. Et la vérité, c'est que je n'ai rien fait du tout.

Il lui donna un coup en plein dans les côtes qui lui arracha un gémissement de douleur.

Elle eut a peine le temps de s'en remettre qu'elle le vit dérouler un fouet avec aux extrémités des sortes d'épines

un sourire des plus sadiques aux lèvres, il déchira sa robe au niveau du dos, et renversa sur elle un mélange d'eau et de glaçons.

- quand je sortirai d'ici, tu vas me le payer. Déclara t'elle, avant de subir les coups de fouet meurtrier que lui infligeait l'élite.

Après ce qui lui sembla une éternité, il arrêta de la frappé. Il se dirigea vers l'entrée de la pièce et se mit à discuter avec une personne d'une voix féminine qui sembla familière a la jeune femme.

Néanmoins, ils étaient trop loin pour qu'elle puisse entendre le contenu de leur échange.

Sa vue était floue dû au sang qui avait ruisseler dans son œil. Aussi la douleur de son corps ne lui permettait pas d'avoir les idées claires.

Une fois sa conversation terminé avec l'inconnu, il revint à la charge et continua son supplice, sans aucun pitié et ce malgré le fait qu'elle continuait à clamer son innocence.

Épuisée mentalement et physiquement par ce supplice, elle perdit connaissance.

Elle se vit dans un grand jardin de fleurs avec au centre deux petits enfants aux boucles d'or qui couraient dans tous les sens. Ils avaient l'air si joyeux. Elle se mit à rire et a jouer avec eux.

L'eau glacée qu'elle reçu en plein visage la ramena aussitôt a la réalité. Elle était toujours la, dans cette même salle abjecte, entrain de se faire torturer pour un crime qu'elle n'avait pas commis.rien ne semblait avoir changé, sauf la présence de cette personne a la voix familière. Elle souleva lentement et péniblement la tête, et se rendit compte avec colère de l'identité de la personne en question .

Leila???

Sa surprise était au sommet. Que faisait elle la. Était ce l'une de ses hallucinations? Sa douleur lui jouait t elle des tours.

Son ricanement lui fit comprendre qu'elle était bel et bien réelle et non le fruit de sa pensée.

Elle s'approcha d'elle, un sourire satisfait aux lèvres.

- je ne te savais pas aussi stupide. J'ai toujours su que ta naïveté finirait par te perdre. Faut vraiment être idiote pour confondre une flamme des enfers et une flamme bleue.

A présent elle était si fatiguée et si endoloris qu'elle n'avait ni la force, ni même la volonté de lui répondre.

Elle se contenta de l'observer, écoutant d'une oreille distraite tout ce que sa cousine pouvais bien avoir a raconter.