Le Flux De Merhan [En Réécriture]

Chapitre 37

A moitié inconsciente, allongée sur le sol glacial de cette cellule, Anrael ne sentait presque plus son corps, elle se demandait juste quand est ce que ce cauchemar allait prendre fin ; Elle aurait voulu en finir, mais cette drogue qu'on lui injectait toutes les heures ne lui laissait assez d'énergie que pour être suffisamment éveiller pour ressentir chaque supplice qu'on lui infligeait.

Elle était fatiguée, vraiment fatiguée ; ils avaient essayé de lire dans son esprit en vain, alors ils avaient décidé de la briser. Elle n'avait plus d'espoir, elle ne voulait plus vivre, d'ailleurs que lui restait il, son frère était mort, lui avait -on dit, elle aurait voulu arracher les orbites de Leila lorsque celle-ci lui avait annoncer la nouvelle ; le sourire satisfait aux lèvres. Elle lui avait aussi dit qu'elle était à présent la femme de Raziel. Comment cela est-il possible s'était-elle dit. Jamais son amour ne la trahirait, jamais son frère ne pourrais mourir aussi facilement, elle l'aurait ressenti si c'était le cas ; non, pour elle, c'était définitivement impossible.

Néanmoins la visite de Raziel l'avait vite fait déchanter, au début elle avait cru en une illusion, elle avait même pensé qu'une fois de plus son tortionnaire essayer de lui retourner l'esprit, mais ce regard, cette présence, sa voix dans son esprit, était aussi claire que glacial la conversation qu'ils avaient eu ne cessait de tourner en boucle dans son esprit, enfonçant un peu plus l'épine de la déception dans son cœur a présent brisé ;

PLUS TOT DANS LA SALLE DE TORTURE

-Raziel, c'est bien toi, je savais que tu viendrais, lui dit-elle, la vue brouillée par ses larmes

Il resta silencieux un instant

-Pourquoi tu ne dis rien, comment va Senaèl, il a été toucher stp dit moi qu'il va bien

Il resta silencieux quelques instants de plus, puis le regard glacial il la détailla de haut en bas puis déclara

-Tu es très forte pour jouer la comédie

-Quoi, de quoi tu parles, pourquoi tu dis ça

Senaèl est mort Anrael, il a été assez idiot pour te faire confiance et en à payer le prix, ce qui heureusement pour moi ne sera pas mon cas ;

Elle avait l'impression que son âme était transpercer à chaque parole de son âme sœur. IL avait l'air si diffèrent ? on aurait dit une toute autre personne. Elle avait beau regarder au fond de ses yeux, tout ce qu'elle y voyait c'était de la haine ; elle voulait comprendre pourquoi ;

'-tu penses vraiment ce que tu dis, ?

-si je ne le pensais pas pourquoi je le dirais.

-tu as raison, ton aura est différente de toutes façon, quoi tu as vraiment épousé Leila ? demanda-t-elle pleine d'amertume.

-si tu le sais déjà pourquoi me pose tu la question.

Qui était cet homme devant elle, était-ce une illusion, pourquoi Raziel se comportait t-il ainsi avec elle, elle n'y comprenait rien

-En une semaine seulement tu as pu balayer tout ce qu'on a vécu ?

-je regrette chaque instant que j'ai passé avec toi

Elle ne put résister d'avantage et éclata en sanglot

-pourquoi tu me fais ça Raziel, Qu'es  ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça

-tu rigole j'espère ; parce que travailler avec des démons pour infiltrer le ciel et mieux nous exterminer te parait être rien ;

-je n'ai pas tuer ces anges je te le jure,

-bien sûr que si, arrête ta comédie, je sais très bien de quoi tu es capable ; il marqua une légère pose

-tu est très forte tu sais, j'aurais pu te croire si je n'avais pas vu tes yeux de démons en Egypte ; sans compter que tu as ramené un cerbère qui a d'ailleurs causer des dizaines d'autres morts. Pourquoi Anrael, je te faisais confiance, quel était ton but de te rapprocher de moi dit moi ; ils t'on dit qu'ils avaient besoin d'un suprême c'est ça, ?

-ses sanglots et la douleur lui empêchait d'énoncer le moindre mot. Comment pouvais-t-il douter d'elle a ce point.

-réponds moi tonna-t-il ce qui la fit sursauter tu es bien l'enfant de la prophétie rajouta t'il le ton blessant

-tu as donc si peut confiance en moi ? tu penses comme eux, maintenant...elle soupira quelques instants en baissant la tête puis reprit son souffle et la releva.

-va-t'en Raziel, s'il te plait

-je m'en irait sans aucun doute, mais avant je dois récupérer ce qui m'appartient

-de quoi tu parles

-je refuse d'être lié à un monstre tel que toi

Elle laissa échapper un rire amer, presque inaudible

-bien sûr, ou avait je la tête, tu es marié maintenant, alors pourquoi devrais-je garder ta plume d'or, ou que dis-je tu as surement peur que je la confie aux royaume des ténèbres. C'est vraiment dommage pour moi de mettre tromper tout ce temps; elle soupira une énième fois puis déclara

-va y retire la

Il hésita quelques instants, ce qui la poussa à rajouter

-quoi, tu ne te sens pas la force de le faire ? c'est assez simple en fait, soit tu arraches cette plume de tes propres mains, soit tu me détache et je m'en charge ; voyant qu'il était toujours hésitant elle rajouta ;

-tu as peur de moi maintenant, tu crois que je pourrais te tuer si tu me détache ?

D'un coup de son épée il trancha les chaines célestes, ce qui libera ses poignets marquées par tant de jour de torture ;

Quoi, tu trouves mes marques jolies ? J'en ai plein d'autres... dit-elle, le ton ironique, suivit d'un léger rire de dépit ; lorsqu'elle remarqua que son regard était figé sur elle.

A présent elle refusait de s'humilier davantage ; si c'était vraiment ce qu'il voulait elle lui remettrait la plume sans aucun regret ;

Elle concentra le flux de merhan dans sa main, qui produisit aussitôt une flamme bleu avec des teintes de rouge écarlate ; ce qui le fit instinctivement reculer d'un pas ; ce qui acheva de convaincre la jeune femme qu'elle avait en effet prit la bonne décision.
Tu as bien raison d'avoir peur au final. Mais estime toi chanceux, tu est l'une des premieres personnes a le voir reellement le flux. Oh j'oubliais dit au conseil qu'il ne peut etre extirper, on a donc un tres long chemin a parcourir ensemble.

D'un geste rapide et précis elle appliqua la flamme sur le dessin de la plume d'or au niveau de sa hanche, rendu visible par la sueur et une douleur atroce s'empara aussitôt de son corps, et même de son âme tout entier.

Elle se sentait consumer de l'intérieur, elle s'était promis de ne pas émettre le moindre gémissement mais la douleur était telle qu'elle ne put le supporter et se mit à hurler de toutes ses forces, du moins ce qui lui restait. Il voulut s'approcher mais elle alluma un feu en forme d'un demi-cercle entre eux pour l'en empêcher. Elle devait aller jusqu'au bout, vu qu'il avait décidé de mettre fin à leur relation de cette façon, il n'y avait pas de retour possible.

Elle se mit à saigner du nez, des oreilles, de la bouche et deux perles de sang ruisselèrent sur ses yeux ; le processus était terminé ; elle s'avança alors vers lui et lui tendit la plume en lui disant en pensée pour la dernière fois (j'espère que tu seras heureux) ; il voulut lui répondre mais elle s'effondra, et leur connexion disparut pour toujours.

La plume dans la main, il rebroussa chemin et sorti de la salle, le cœur lourd de regret.