Chapitre 38

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LE cœur en mil morceaux, elle avait du mal à réaliser ce qu'il lui arrivait ;

ELLE qui avait pensé que la visite de Raziel était le sommet de sa souffrance, avait vite déchanté lorsque les sentinelles avaient débarqué brusquement dans la salle, une faucheuse a la main. En effet elle n'était pas au bout de ses peines ; ce qui s'en suivit était digne d'un film d'horreur. Avec toute la force qu'il lui restait elle se redressa en position assise, le cœur et le visage en sang et se mit à ressasser son passé pour essayer de comprendre comment elle avait fait pour en arriver au point où elle était.

Pour elle c'était claire a présent, elle avait vécu dans un rêve. Tout ce temps elle vivait une vie qui n'était pas la sienne ;

Un ange, ? ...elle éclatât de rire...rire qui devinrent assez vite un sanglot. Comment pouvait-elle se qualifier ainsi à présent; elle n'avait plus rien.

Soudain une idée germa dans son esprit, elle devait mettre fin à tout ça, c'était pour elle la seule façon d'arrêter de souffrir. Elle était si fatiguer, oui, elle voulait retrouver son frère ;

Elle se dit donc qu'il fallait juste attendre la bonne occasion et tout serait réglé. Elle n'eut pas à attendre très longtemps car elle entendit la porte s'ouvrir. Ensuite, c'était le bruit des pas se dirigeant tout doucement vers elle ; il ne lui restait plus beaucoup de force ; elle devait être rapide et concise s'il elle voulait arriver à ses fins.

Lorsque le bruit des pas s'arrêtât juste à son niveau elle resta immobile, feignant d'être endormi, elle le laissa s'approcher d'un peu plus prêt. Ce qu'il fit et aussitôt elle l'agressa en enroulant ses chaines autour de son cou, ce qui le poussa à se prononcer.

-c'est moi Eiden

Cette voix...elle lui semblait familière... non c'était surement encore le tortionnaire qui s'amusait avec son esprit. Elle n'allait pas laisser passer cette chance. Ayant sentit une lame au niveau de sa ceinture, elle saisit le poignard et le dirigeât rapidement en direction de son cou, mais fort heureusement l'homme était plus rapide qu'elle et intercepta son geste, ce qui la sauva mais lui value tout de même une légère coupure. Épuisée elle s'évanouit.

-Il la souleva du sol, la porta, et sortit de la salle.

TROIS JOURS PLUTARD

A son réveil, anrael fut étrangement soulagée de ne plus sentir la froideur du sol. Enfin elle avait quitté cette souffrance se dit-elle. Elle pourrait enfin voir son frère.

Néanmoins quelque chose l'intriguait. Elle avait un bandeau sur les yeux.

-je suis morte les yeux bandés se demandât elle ?

-Ne dit pas de bêtise voyons

Cette voix...c'était la même dans la salle

-RIX... dit-elle en se précipitant pour retirer le bande, chose qu'il arrêtât aussitôt ce qui lui fit comprendre qu'en effet elle était toujours bel et bien vivante, si on pouvait appeler sa comme ça bien sur

Elle eut un petit rire amer en se souvenant brusquement du son séjour horrible qu'elle avait passé.

-lâche moi...

-je ne peut pas faire ça.

Elle se mit à se débattre de toutes ses forces pour retirer le bandeau tandis qu'il lui résistait. Craignant de lui faire du mal en insistant il dut se résoudre a la lâcher, ce qui lui permit de retirer son bandeau et de confirmer ainsi ses soupçons. Elle ne voyait plus rien ;

-non non non.... Répétait telle en boucle.

-pardon, ma belle, je suis arrivé trop tard.

Elle éclatât en sanglot, et devint aussitôt hystérique, il dut donc faire appel à sa sœur qui n'était pas très loin pour lui administrer un calmant.

-elle a besoin de repos RIX tu viens, dit elle a l'endroit de son frère, qui tenait entre ses mains la paume de la jeune femme depuis une dizaine de minutes maintenant.

-je reste, je veux être là à son réveil

-elle ne se réveillera pas avant 1heure. Vu qu'il ne voulait toujours pas bouger elle rajouta

-tu n'aurais pas pu faire plus. Tu l'as sauvé, ça iras de mieux en mieux ne t'inquiètes pas.

Il hésitait, il voulait rester là, lui parler, et veiller sur elle.

Il s'en voulait tellement d'être arriver si tard ;

L'état dans lequel il l'avait trouvé l'avait rempli de rage ; comment avaient ils osé lui faire ça. Il s'était juré de le leur faire payer. ET POUR ÇA Il était temps pour lui d'assumer sa véritable identité pensa-t-il ;

Il lui donna un baiser sur la main et continua à veiller sur elle pendant son sommeil.

Le Flux De Merhan [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant