Le Flux De Merhan [En Réécriture]

Chapitre 23

Ma vue devenait de plus en plus flou avec le poison.

- Tu vas quelque part Eiden? Me dit il

Dans un instinct de survie je me suis dématérialisée pour me retrouver sur terre; je n'aurais jamais dû faire ça...je regrette tellement tu sais. Des larmes silencieuses ruissellent sur mon visage, me poussant à mettre une pause dans mon récit. Il me prend dans ses bras, sans dire un mot et me serre contre lui. Sa chaleur me réconforte un peu.

- Pardonne moi Anraël, j'aurais dû être là.

-Ils avaient tout planifier. Ils savaient que tu étais en mission et que Senaël se trouvait sur Alcadia.

Je rassemble en moi la force de continuer.

Une fois sur terre les ombres noirs m'attendais, Loim et Naia m'avaient suivit.

- comment est-ce possible.

- Elle a utilisé l'essence de senaël pour me localiser.

-c'est de la que vient sa blessure qu'il n'arrive pas à soigner.

Les Ombres noirs m'ont ligotée sur un autel qu'ils avaient installer dans ma chambre. Je ne me suis même pas débattu, le poison ayant pris contrôle de mon esprit.

Elle m'a demandé où était le collier, comment l'ouvrir, et où se trouvait le flux de merhan. Je crois qu'elle pense que les deux sont liés.

J'ai rigolé précisant que je préfèrerais mourir, alors pour espérer obtenir ces informations... J'hésite à terminer ma phrase,  Raziel le remarque et me lance un regard appuyer, m'indiquant de terminer ma phrase. Je baisse les yeux.

- Torturée...

Il serre les points

- Comment...

Voyant sa réaction j'essaye de le rassurer.

- En utilisant les 100 coupures du pentagramme maudit. La douleur était extrême je l'avoue mais je suis beaucoup plus forte que ça tu le sais.

C'est ce qui la d'ailleurs énervée je pense. Elle a fait un signe aux ombres qui ont aussitôt ramener ma mère, question d'avoir un moyen de pression sur moi.

Ça a très bien marché d'ailleurs, j'ai céder aussitôt. Je lui ai dit où j'avais gardé le collier, et même comment l'ouvrir. Au fond de moi je savais que le collier était en sécurité chez les divinités.
Pour le flux je lui ai dit que je ne savais pas grand chose. Mais elle ne m'a pas cru. Elle m'a dit que ces informations lui serait bien utile mais ce n'était pas suffisant pour nous garder ma mère et moi en vie.
Elle m'a dit de choisir qui devait mourir. C'est là que ma mère est intervenu.
Meme si elle ne comprenais pas ce qui se passait. Elle les a supplier a genoux de me laisser partir. Ma vue devenait trouble, mon ouïe s'estompait peu a peu. Elle s'est approchée de ma mère, lui a dit quelque chose a l'oreille avant de la transpercer a la poitrine au niveau du cœur. Avant d'atteindre le sol, elle m'a dit de ne pas avoir peur et que j'étais son plus grand trésor.
j'ai crier de toutes mes forces. J'ai crié ma douleur, cette douleur qui me brûlait la poitrine. Ensuite c'est le trou noir. Je crois que c'est la que Senaël m'a retrouver et m'a transporter ici.
Cette image où je vois le corps agonisant de ma mère se rapprocher du sol me tourne en boucle dans la tête depuis mon reveil. J'aurais vraiment préférer ne pas m'en souvenir tu sais.

Il me serre contre lui, j'y reste un instant, a pleurer mon chagrin.

Il tient mon visage entre ses mains, essuie mes larmes et me dit: Senaël devrait savoir tout ça Anraël.

-Pas pour l'instant. Il faut qu'il se rende compte de lui même sinon c'est peine perdue. Je sais quelle a mon collier mais il me faut des preuves solides. Il me regarde, perplexe.

-Tu viens je vais te montrer quelque chose. Tu vas mieux comprendre.

Nous nous rendons au passage secret, une fois celui ci ouvert j'hésite encore une fois a entrer dans l'eau.

- La dernière fois t'avais pas eu ce problème.

- la dernière fois je ne me souvenais pas de ma peur de l'eau. Tiens vu qu'on en parle tu me dois des explications. Que faisait Leïla dans ta chambre hier soir.

-shhhut on va finir par nous entendre, viens. Il me porte dans ses bras et traverse l'eau, jusqu'àu mur d'eau et ensuite s'exclame.

- Désolé ma belle

- pourquoi. Ahhh, il rigole. Après avoir traversé le mur d'eau il me dépose enfin.

-C'est pas drôle, je suis toute mouillée, en plus elle est super froide.

La petite robe blanche que j'avais me colle à présent à la peau, j'essore mes cheveux, tout en continuant à me plaindre sur la température de l'eau. Je lève les yeux et surprends Raziel entrain de me dévisager.

-Quoi...

Il avance Jusqu'à moi et plonge ses yeux dans les miens.

-Que voulais tu me montrer? Me demande t'il sans me quitter du regard.

Je me mords instinctivement les lèvres, j'avais presque oublié pourquoi on était venu.

-Tu le fait vraiment exprès avoue. Je décelé une lueur familière dans son regard et recule instinctivement.
Il continue d'avancer, faisant battre mon coeur de plus en plus vite.
Je recule d'un pas supplémentaire et bascule sur le lit, en position assise. Il pose ses mains de part et d'autre de mon corps.

- Tu sais que tu m'as giflé la dernière fois.

- Pas du tout je m'en souviens très bien.

- Si si c'était une claque en plein visage ton rejet.

Je me rapproche de lui, mon souffle frôlent le bout de son oreille et déclare en chuchotant.

-Tu l'avais mérité.

Je passe sous ses bras.

- Restons concentrés mon Prince. Il sourit face a l'utilisation de ce surnom et reprend son sérieux aussitôt.

Je m'approche d'une des fleurs fixées sur la liane murale et en retire le coeur. J'étale cela sur le duvet de la fleur qui me sert de lit, fait une entaille sur moi index et y dépose une goutte de sang. J'en fais une patte, l'enveloppe dans une petite feuille de façon à ce que ça forme une boule.

Raziel me regarde sans comprendre du coup je lui explique.

- C'est un tracteur, tout ce qui contient mon sang peut être magnétisé a son contact. Je vais le garder sur moi, ça m'aidera à repérer le collier.

Malgré les explications de la jeune femme, Raziel semblait toujours sceptique alors elle s'approcha de lui, pas à pas.

- Je vais te faire une petite démonstration, c'est une chance que nous soyons liés. Une fois près de lui, elle posa un doigt sur son torse, qu'elle caressa doucement. Il remarqua qu'il ne pouvait plus bouger, et dû donc admettre qu'elle avait raison.

- Tu en profite on dirait. Elle sourit et se décida à ranger la boule.

Aussitôt libéré, Raziel se jeta sur elle et la plaqua contre le lit. Tu rigoles moins nespa dit il...

Elle le provoqua d'avantage en rapprochant ses lèvres des siennes pour les effleurer.

-Tu veux te venger peut-être, continua telle.

- Tes yeux me rendent toujours aussi fou, dit il avant de s'emparer de ses lèvres.