Le Flux De Merhan [En Réécriture]

chapitre 13

A l'âge de 18 ans Les anges sont envoyés en missions d'adaptation. Un ange doit savoir se fondre dans la foule, passer inaperçu et s'adapter qu'importe le temps où l'espace. Au tirage tu as eu l'ancienne Égypte, tu devais donc t'y rendre en tant que magicienne
, ayant les qualités requises. J'y étais aussi a cette époque, d'ailleurs c'est la que je t'ai rencontré la première fois.

Il me tend une fiole avec un liquide violet a l'intérieur.

- As tu confiance en moi ?

- humm oui... qu'est ce que c'est ?

- Mes souvenirs d'il y'a un an. Je les ai dupliqué pour toi. Si tu ingère ce liquide tu revivra mon séjour en Egypte antique.
Je regarde la fiole, perplexe.

- Quels sont les risques.

- Tu sera endormi pendant 1h environ, mais rassure toi je veillerai sur toi. Tu seras juste une observatrice. Personne ne peux te voir ne t'inquiètes pas.

Je vide le contenu d'un trait. Instantanément je m'endors. Il me porte et m'allonge sur le lit, puis s'assoit près de moi. Il m'observe un instant, puis passe sa main sur mes joues et me donne un bisou sur le front.

Je suis dans un grand hall, les murs et colonnes sont remplis d'hieroglifes, deux servantes portant du linge ont l'air surexcitée.

- le prince est de retour paraît til.

- ouiiii juste a temps pour le festival d' Amon rė. Il est toujours aussi beau. Dépêche toi il est dans le jardin principal.

Elles se précipitent vers la sortie, je m'apprête à les suivre, quand soudain je suis intriguée par une silhouette féminine, qui traverse le hall en vitesse et emprunte un des couloirs. Je la suit instinctivement. Elle porte un voile bleu qui recouvre son nez et sa bouche, elle m'a l'air familière. Piquée par ma curiosité je continue à la suivre, je dois savoir qui c'est. Curieusement sa robe égyptienne blanche légère lui colle à la peau et est parsemé de tâches, elle est toute mouillée. Je remarque aussi des empreintes boueuses au sol. D'où sort elle donc. Elle est sûrement tombée quelques part.
Elle entre dans une pièce, la buanderie je pense, vu la quantité de linges qui s'y trouve.
Elle regarde autour d'elle, il n'y a pas de quoi se vêtir, juste des draps.

- Il n'y a que moi pour être aussi malchanceuse. Tiens un panier. Peut-être que...
Elle soulève le couvercle.

- ahhhhh ahhhhhhh

Son crie aiguë me fait sursauter et couvrir mes oreilles. Pourquoi crie t'elle donc. Elle a l'air pétrifiée. Je suis son regard pour découvrir ce qui la fait crier et la... je suis pétrifiée a mon tour.
Un cobras, il est énorme.
Je ne peux plus bouger, elle non plus d'ailleurs, et même si je sais qu'il ne me vois pas, je suis morte de peur.
Il soulève la tête et se met en position d'attaque. Instinctivement je recule d'un pas, elle aussi.
Le cobras s'élance et attaque, elle met ses bras en croix devant elle en hurlant. Je retiens mon souffle, je vis la scène au ralenti. Au moment où le reptile s'apprête à l'atteindre, un jeune homme saisie sa tête et lui brise le cou. Je suis tellement choquée et soulagée a la fois.
Elle baisse les bras et ouvre les yeux, a la vue de la bête étendue au sol, elle s'évanouit presque. Il la retiens juste a temps par la taille. Elle est exténuée, cette vague d'émotion la complètement vidé.
Il plonge son regard dans le sien.

- Elle a de magnifiques yeux bleus, pense t-il.

Bleu??? Ils étaient noisettes tout à l'heure j'en suis sûre. Je dois a tout prix voir son visage.

Elle a de la peine a respirer, il tend la main pour lui retirer le voile du visage, mais elle l'arrête juste a temps. Il n'insiste pas. Il relâche son étreinte.

- Vous devriez faire plus attention...Il l'observe un moment. Elle est vêtu comme une servante, mais elle a cette aura particulière, une aura angélique.

- je... ce reptile n'est pas censé ce trouver dans le palais. Elle essaye de reprendre son souffle, en contrôlant peu a peu sa respiration. Elle plonge ses yeux dans celui du jeune homme.

- vous ne faites pas bien votre travail

Il continue à la dévisager. Ses yeux sont a présent noisettes, comme tout à l'heure.

- Intéressant.

- qu'il y'a t'il d'intéressant.

- Elle suit son regard et s'observe un instant. Elle remarque que ses vêtements lui colle à la peau, dessinant ainsi les courbes de son corps. Elle croise instinctivement ses bras sur sa poitrine.

- quel impudence, que faites-vous.

Troublé par sa question, il hésite un instant.

- J'en parlerais au pharaon, il vous jetteras au crocodiles.

Il éclate de rire, et réalise enfin a Quoi elle fait allusion. Il tire un drap dans la pile près deux et le noue autour du cou de la jeune femme.

- les crocodiles, non je ne pense pas. Rassurez vous, mes intentions a votre égard sont des plus purs. D'ailleurs je viens de vous sauver.

- C'est vrai, pardonnez moi, j'ai eu une très mauvaise journée, je vois le mal partout, vous m'avez sauver, comment vous remercier.

-Eh bien...

Des pas résonnent dans le couloir.

- Désolé je dois m'en aller, merci de m'avoir sauver. Elle se précipite vers la porte.

J'hésite entre la suivre et rester avec ce beau mâle.

- pourrais je au moins avoir vôtre nom

- O'RECK est mon nom.

Elle s'en va et aussitôt, un groupe d'hommes entrent dans la pièce, des gardes royales.

- Nous avons entendu des cri sire.
Ils lui font la révérence.

Sire??? C'est un royal? Intéressant, j'ai bien fait de rester. Il a d'ailleurs cet air familier. L'aurai je déjà croisé ?
Sa voix me sort de mes pensées.

- Que fait un Cobras dans le palais.

Le chef de gardes prends aussitôt la parole.

- c'est celui du grand visir Simothep.

- Comment ose t-il !  Un mois d'absence, et il pense posséder tout le palais ? Cette jeune femme aurait pu être bléssée, pire mourir.

- Sire, qu'elle jeune femme.

- celle qui vient tout juste de sortir

Les gardes se regardent entre eux,
Il n'y avait pas de jeunes femmes sire, nous n'avons croisée personne.

- humm, intéressant. Où se trouve mon père ?

- Dans la grande suite royale mon prince.

- Bien. Il se dirige vers la porte et s'en va.

DANS LA GRANDE SUITE ROYALE

-Pere

- Mon fils, prince d'Égypte, tu est de retour.

Il met un genou au sol, le bras droit sur la poitrine et fait révérence au pharaon.

- laisse moi te regarder, j'ai l'impression qu'il y'a des années que je ne t'ai pas vu.

- Voyons père ça ne fait que quelques jours. Vous savez la frontière...

- Ne parlons pas de ça pour l'instant, mon fils est de retour, cela mérite une grande célébration. Un grand banquet sera tenu pour demain en ton honneur.

- Un banquet ? Tout le monde y sera conviés ?

- Bien-sûr.

- parfait, dit il en espérant revoir la beauté aux yeux bleus de ce matin.