BONNIE
Je suis en train de faire dorer ma peau au soleil. J'ai profité que les garçons soient partis pour les suivre. Il ne manque que Ken qui est lui en Grèce pour profiter de sa grand-mère et prendre du recul.
- Tu vas finir noir ma reuss, rit Doums.
- Tu veux dire comme toi ? je lui demande.
- Peut-être pas. Mais plutôt comme Isma', il rit avant de me passer le petit ange.
Le petit garçon d'un mois et demi pose sa tête sur ma poitrine alors que je me déplace pour me mettre à l'ombre.
- Alors petit ange, t'es bien là ?
- Bah, il a l'air, rit Doums en s'installant à côté de moi. Ton grec te manque pas ?
- C'est pas mon grec Doudou, on est ami lui et moi.
- C'est du mytho. Vous êtes bien trop fou l'un de l'autre pour que ce soit de l'amitié, il rit.
- T'as pas fumé depuis quand ? je lui demande. T'es beaucoup trop sérieux, je m'explique.
- Pas devant et avec mon fils.
Il pose son doigt sur la joue rebondie de son fils qui dort confortablement sur ma poitrine.
- Tu devrais vraiment penser à être daronne Nini.
- Ouais, je pose ma tête contre celle du petit avant de fermer les yeux.
J'entends le papa du petit partir alors qu'une autre masse se pose près de moi.
- Tu veux que je le mette dans son lit ?
- Je pense que je vais m'endormir avec lui si on reste comme ça, j'ouvre les yeux et sourit à la maman maintenant.
- Donne-moi ce petit mec, elle le récupère sans le réveiller alors que je referme les yeux.
Je dois m'endormir parce que c'est une main dans mes cheveux qui me réveille. Quand j'ouvre les yeux, je remarque que c'est le plus vieux des frères Akrour qui me réveille doucement. Pour une fois.
- On a une surprise pour toi. Faut que tu prennes une douche, tu te changes et on bouge.
- M'habiller comment ? je lui demande.
- Bien, on part manger au restau et après on va dans un bar.
- Ok.
Je reste encore un peu contre lui avant de me lever et de me diriger vers ma chambre. J'y récupère des sous-vêtements propres et une robe blanche. Je vais dans la salle de bain où je ne tarde pas à passer sous l'eau, pas trop chaude pour une fois, j'en profite pour me réveiller un maximum.