Chapitre 34 :

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BONNIE

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BONNIE

Je me regarde dans le miroir de la salle de bain. Je me sens jolie dans cette robe, mon maquillage ne fait pas trop au contraire, mes talons me font des fesses un peu plus bombées. Et je crois que j'ai jamais vu mon regard aussi brillant et rempli de fierté.

Je souffle un bon coup avant de sortir de la salle de bain et de taper un petit défilé devant Ilana et Eloïse.

- T'es bonne meuf !

- Vraiment.

- Si mon frère ne te pécho pas ce soir, je te cherche un autre mec. Je suis sûr que Louis a plein d'ami célibataire.

Je ricane et acquiesce sa phrase.

- Fais-le de nouveau tomber dans tes filets. Je suis certaine qu'il ne dira pas non en plus, rit Eloïse.

- Il est trop fou d'elle pour dire non.

- Vous avez fini de parler de moi comme si j'étais pas là ? je leur demande.

- Bien sûr ma belle, commence Ilana.

- Mais on veut tout savoir demain, termine Eloïse.

Je lève les yeux au ciel, un fin sourire aux lèvres. C'est fou comme je les adore ces filles. Je sais pas comment je me serais relevé sans elles. Elles m'ont fait sortir de mon appartement, m'ont fait faire les magasins, m'ont montré que même en fauteuil, je restais jolie, je restais une femme et que je restais désirable.

- Merci, je leur souris.

- De ?

- Pour ces derniers mois.

- Arrête tes bêtises. C'est fait pour ça les copines, me répond Elo'.

Je leur souris et avant que j'ai le temps de rajouter quelques choses, quelqu'un frappe à la porte de la chambre. La petite brune se lève et ouvre très peu la porte pour être sûr que personne ne me voit.

- Oui ?

- Nini est prête ? je reconnais la voix de mon rappeur.

- Pas encore tout à fait, encore cinq petites minutes, elle lui répond avant de refermer la porte.

- Je suis prête Lili.

- Non. T'as mis des sous-vêtements qui vont lui faire tourner la tête ?

- Bah déjà, j'ai pas de soutif.

- C'est pas méga étonnant, rit Ilana.

- Et pour le reste, ça ira très bien comme ça.

- Parfait.

Ilana part chercher un petit flacon de parfum, le même que j'ai depuis des années, elle en asperge un peu sur ma tenue et me regarde avant de lever ses deux pouces en l'air.

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