Irrésistible Tentation

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Huit jours plus tard.

Coucher dans mon lit, sous ma couette. Je n'ai pas arrêté de pleurer depuis le soir où j'ai vu Esteban embrasser cette grande brune.

Ce soir là, Esteban est venu jusqu'à mon appartement. J'avais prévu le coup qu'il viendrait jusqu'ici. Donc, j'avais placé mes clés dans la serrure de la porte d'entrée, pour qu'il ne puisse pas rentrer.

Durant plusieurs longues minutes, il tambourinait comme un malade, voulant impérativement me voir et tout m'expliquer.

Mais, il n'y a rien à dire. Je n'ai pas voulu entendre quoi que ce soit sortir de sa bouche. Je me suis enfermée dans ma chambre à double tour et me suis couchée en boule, pleurant toutes les larmes de mon corps.

Cela fait une semaine, que je ne suis pas allée travailler au magasin. C'est la toute première fois que cela m'arrive. Seulement, je n'avais pas la force mentale de venir travailler dans mon état. Je ne voulais pas voir, ni expliquer le pourquoi du comment de ma disparition inattendue à ma meilleure amie.

Joyce n'a pas arrêté de m'envoyer des messages durant la semaine. Je lui ai répondu plusieurs fois, que j'étais malade, dû à un rhume et que je reviendrais au boulot lundi prochain.

Esteban qu'en t'a lui. M'a sonné et envoyé des messages les quatre premiers jours. Ensuite, plus de signe de vie de sa part.

Mon cœur est déchiré, détruit. Ma blessure ne cicatrise pas. Elle est ouverte et ne se referme pas. Je pensais avoir trouvé l'amour auprès de lui. J'étais dans mon paradis, ma bulle, ne voulant surtout pas en sortir. Et voilà, que tout est fini. Notre couple est parti en fumé comme une simple bouffée de cigarette s'évaporant dans l'air.

Quand, je repense aux paroles ignobles de Axel, ça me redonne la nausée. Je n'aurais jamais cru qu'il était une personne aussi mauvaise. Pourtant, j'aurais dû me douter de son côté diabolique et sombre, puisqu'il est un très bon ami de Emma.

****

Il est déjà 14h. Je sors péniblement de mon lit et me dirige dans la cuisine me préparer une tasse de café.

Subitement, la sonnette retentit. Je sursaute. Effrayer de penser que ça soit peut-être Esteban. Je ne réponds pas car il est hors de question que j'ouvre cette porte. Je veux être tranquille avec ma tristesse et mon mal être qui me colle à la peau depuis plus d'une semaine.

- Ouvre moi cette porte Chris. Je sais que tu es là, hurle Joyce derrière la porte.

Et merde, qu'est-ce que je fais !

- Poulette, je ne peux pas t'ouvrir. Tu vas attraper mon rhume, dis-je en éternuant faussement.

- Ne me la fait pas à moi Christina Iscia. Je sais que c'est faux ! Ouvre moi cette foutue porte. Je suis prête à la défoncer. Donc, ne me tente surtout pas, annonce Joyce.

Bordel, c'est vrai que ma folle de meilleure amie serait capable de tout !

À contre cœur, j'ouvre ma porte, lorsque Joyce me pousse sur le côté et s'avance à grande enjambée vers la cuisine pour s'installer sur l'un des tabourets.

- Bon, maintenant tu m'expliques, gronde-t-elle. Et peux-tu stp par la même occasion, m'offrir une tasse de ton délicieux café, dit-elle calmement en humant l'odeur qui s'échappe de ma tasse.

Bipolaire numéro 2 !

Jumeaux me dites-vous. Et pas qu'un peu ...

- Je n'ai rien à te dire Joyce. Je suis simplement malade, souffle-je en lui préparant une tasse de café.