Christina Iscia, jeune femme de 22 ans, belle, indépendante et courageuse est propriétaire d'un magasin de prêt-à-porter.
En couple depuis 2 ans avec Mathys. Tout bascule, le jour où le frère jumeau, bad boy de Joyce Milano, sa collègue devenue ami...
Je décroche mon portable à la deuxième sonneries, en prononçant mon code de sécurité au monsieur de Verisur pour stopper l'alarme de mon magasin. Ensuite, je lui signale que je vais vérifier ce qui se passe sur l'application qu'ils m'ont donné lors de mon inscription chez eux.
Après avoir raccroché la communication, j'ouvre l'application de Verisur et observe les caméras installées à l'intérieur du magasin. Par chance, je ne remarque rien d'inquiétant.
En toute sécurité, Esteban me propose d'aller jeter un œil jusqu'à mon magasin.
Quinze minutes plus tard, Esteban se gare quelques mètres plus loin. Quand brusquement, un cri d'horreur sort de ma bouche. Ma vitrine est explosée en mille morceaux, indiquant par dessus le mot "petasse". Esteban me retient par la taille et me serre dans ses bras.
C'est un désastre !
Pourquoi m'avoir fait ça, encore une fois !
- C'est pas possible, pourquoi ça m'arrive à moi Esteban, pourquoi ? Dis-je en m'effondrant dans ses bras.
- Calme toi bébé, chuchote-t-il.
- Tu ne comprends pas, c'est toute ma vie ce magasin. Je me suis battue corps et âme pour ma boutique. Imagine si cette personne à l'intention de faire pire la prochaine fois, d'incendier ma boutique. Je deviendrais quoi moi !
- Je suis là, on va arranger tout ça. Es-tu assurée bébé ?
- Oui, reponds-je dépitée.
- C'est déjà une bonne chose bébé. Maintenant, on va aller directement chez les flics et trouver cette petite ordure pour lui faire payer, prononce-t-il avec de la rage dans ses yeux vert émeraude.
Durant le trajet, Esteban me soutient et me réconfort dans ma détresse. Lorsque, nous arrivons dans le parking de la police, nous descendons de la voiture main dans la main.
Après avoir passé les portes du commissariat, je me dirige sans plus attendre vers le comptoir où se trouve un jeune homme d'une vingtaine d'années.
- Bonjour Monsieur, j'aimerai m'entretenir avec le commissaire Gomez, s'il vous plaît.
- C'est pourquoi Mademoiselle ?
- On vient de vandaliser mon magasin. Ma vitrine est en mille morceaux et on a également tagger par dessus. C'est la deuxième fois, que l'on s'en prend à moi matériellement. La première fois était ma voiture et maintenant ma boutique. Le commissaire Gomez prend en charge mon dossier depuis le premier jour.
- D'accord Mademoiselle, pouvez-vous me donnez votre nom ?
- Iscia Christina, reponds-je impatiente.
Le policier se retourne et sort de son comptoir pour aller se diriger vers le petit hall où se trouve le bureau du commissaire.
Quelques minutes plus tard, j'aperçois le commissaire Gomez s'approcher de nous. Celui-ci affiche un sourire charmeur comme la dernière fois.
Esteban m'attrappe fermement par la taille, indiquant son territoire. Si il savait que le commissaire Gomez avait jeté son dévolu sur sa jumelle, il serait beaucoup plus détendu !
En y repensant, j'en doute fortement !
- Bonjour mademoiselle Iscia, que me vaut votre présence ici ?
Ce dernier se tourne quelques instants vers Esteban, l'observant attentivement, pour ensuite reposer ses yeux bleu océan vers moi.
- Vous êtes au courant du vandalisme causé sur ma voiture il y a quelques jours d'ici, et bien ce soir, on vient de s'attaquer à la vitrine de mon magasin.
- D'accord Mademoiselle Iscia, nous allons vérifier la caméra de surveillance du quartier. Venez avec moi, dit-il en me reluquant sans gêne devant Esteban.
- Je le sens pas ce mec, chuchote-t-il au coin de mon oreille, en l'observant froidement.
Géniale ça commence bien !
- Mademoiselle Milano n'est pas venu avec vous ?
Non non non, bordel de merde. Je vois au regard de Esteban qu'il commence serieusement à avoir les nerfs.
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- Euh non ...
- Ma sœur est chez elle avec son mari et sa fille, grogne-t-il d'énervement.
Oulala, quel foutu merdier sérieux !
- Ah, oui je comprends tout à fait, répond-il mal à l'aise et rougissant par la même occasion.
Arriver dans le bureau du commissaire Gomez, nous nous installons face à lui et attendons qu'il enclenche la fameuse vidéo du quartier.
Vers 00h50, nous commençons à apercevoir une personne vêtue d'une cagoule et d'un jogging noir, tenant dans sa main une batte de base-ball. La personne regarde autour d'elle, puis s'élance et frappe de toute ses forces sur la vitrine. Après plusieurs coups brutaux, la personne y sort une bombe de peinture de sa poche et indique ce satané mot.
Subitement, Esteban interpelle le commissaire Gomez, en lui demandant de rebobiner la vidéo de surveillance. Aussitôt, il se lève de sa chaise et s'approche de l'écran, le visage perplexe.
Durant cinq longues minutes, il observe méticuleusement la vidéo, sans émettre un mot.
Lorsque soudain, il ordonne au commissaire Gomez de stopper l'image et d'agrandir celle-ci sur la main du responsable.
Esteban, nous montre en évidence, la main de la personne contenant un tatouage indiquant une date sur le coin de celle-ci.
Par la même occasion, nous apercevons qu'elle appartient bel et bien à une femme. Ce qui démontre, que c'est certainement la même personne qui a vandalisé ma voiture.
- Qu'est-ce qui se passe Esteban ? Demande-je tracassée.
Il se tourne doucement vers moi, toujours penché vers l'écran de l'ordinateur. Son visage exprime de la culpabilité et de la tristesse. Ce qui à le pouvoir de m'effrayer davantage.
Mais qu'est-ce qui se passe ! Connait-il cette femme ?
- Je la connais, dit-il en baissant son regard.
- Qui est-elle Esteban ? Demande-je effrayée.
- Je suis désolé bébé, tout ça est de ma faute, souffle-t-il désespéré.
- Qui est cette femme, grogne-je d'énervement.
- Emma.
J'ai le souffle coupé. Mon cœur est près à explorer dans ma poitrine.
