Two monsters || Haikyuu !!

26- Deux cœurs

Temple Inari.

Tout au sommet du temple Inari, Atsumu et Shoyo admiraient les lumières de la ville et les illuminations de la montagne.

Shoyo n’en revenait pas. Cet endroit était juste parfait. Shoyo avait eu un peu peur au début lorsqu’Atsumu lui avait dit avoir préparé quelque chose pour la soirée. En fait le faux blond avait simplement prévu de l’emmener dans un endroit unique que lui seul connaissait.

Avec les nombreux chemins qu’offrait la montagne, qui composait le sanctuaire Inari, chaque tunnel, chaque allée et chaque passage menaient à une destination unique.

— Même Samu ne connaît pas cet endroit. Avoua Atsumu.
— Alors pourquoi moi ? Est-ce que ça veut dire que je suis spécial ?

Shoyo n’assumait pas réellement sa question. Il avait voulu attendre d’être dans la même équipe qu’Atsumu pour lui faire part de ses sentiments, mais il avait tout de même envie de savoir si Atsumu ressentait la même chose pour lui.

— Spécial hein… Réfléchit Atsumu. On peut dire ça comme ça. Peut-être un peu plus même ! Tu es quelqu’un de très spécial à mes yeux.

Shoyo rougit.

— Shoyo… Joyeux anniversaire.

Atsumu lui tendit une petite enveloppe que Shoyo se hâta d’ouvrir sans demander s’il pouvait. L’emballage disparut très vite pour laisser place à un bijou.

Un collier de chaine fin en argent était à l’intérieur. Un collier avec un pendentif en forme de ballon de volley. Une partie du ballon de volley manquait. Shoyo, par réflexe, regarda le cou d’Atsumu pour constater qu’il portait le même collier.

Légèrement embarrassé, Atsumu détourna le regard en faisant la moue.

— Je ne les ai pas cherchés… Je les ai fait faire il y a un moment déjà, mais comme c’était un peu bizarre, j’ai attendu une occasion spéciale pour te l’offrir. Alors ? Déçu ?

Des colliers assortis. Shoyo ne pouvait rêver de mieux de la part de celui qu’il aimait.

Il en était persuadé à présent.

Shoyo aimait Atsumu.

— Non ! Merci Atsumu ! Je le porterai tous les jours.

Le roux aperçu quelques rougeurs sur les joues d’Atsumu, alors il se mit à le taquiner.

— Je suis surpris d’entendre que tu te rends dans des bijouteries.
— Non, mais ma mère est créatrice de bijoux.
— Wouah, c’est trop cool !
— Elle n’a pas arrêter de se moquer de moi, alors si jamais tu l’égares quelque part au Brésil, je te fracasse le crâne.
— Je ne l’égarerai pas.

Son poul était toujours irrégulier et ses joues le brûlaient encore, mais Shoyo était heureux. C’était le plus bel anniversaire qu’il n’avait jamais eu et il se disait qu’il aurait été égoïste s’il demandait encore plus.

En regaradant Atsumu, Shoyo trouvait que son torse et ses épaules larges étaient irrésistibles. Il avait envie d’y enfouir son visage et de sentir les battements du cœur d’Atsumu.

Allez, un dernier caprice. Se disait-il en enlaçant Atsumu contre lui.

Comme il l’avait imaginé, il trouvait pile poil sa place contre le torse musclé du blond. Ses bras s’aggripaient à son kimono dans son dos et Shoyo savoura son étreinte en attendant qu’Atsumu y mette un terme sous la gêne. Chose qui n’arriva pas.

Shoyo sentit comme des battements d’ailes de papillons dans son ventre au moment où il sentait Atsumu répondre à son étreinte. Il l’avait serré un peu plus contre lui et déponsa son menton par-dessus sa tête.