ANITA (Pause)

.1.

Premier chapitre ^_^

J'espère qu'il vous plaira et n'hésitez surtout pas à corriger mes fautes d'orthographe si vous en trouvez et me donnez votre avis sur mon écriture et de voté " si vous voulez bien sûr " et merci d'avance.

Et je tiens aussi à préciser dès qu'il y aura un nouveau personnage que je mettrai en photo dans le média pour que vous puissiez les visualiser.

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- Anita, no haz visto mi cuaderno ? crie Adrianna dans toute la maison. ( Anita, tu n'as pas vu mon cahier ? )

Je soupire et lève les yeux au ciel d'exaspération face au manque d'organisation de ma chère sœur.

- Regarde sur ton bureau ! lui répondis-je.

Je l'entends pousser un lent " Aaaaah ", signe qu'elle a trouvé ce qu'elle cherchait. Je ricane doucement en la voyant courir en tous sens dans notre appartement qui n'est certes pas très grand mais qui nous permet au moins d'avoir un toit où se réfugier malgré le bas salaire que je gagne.

- Alala, je vais être en retard pour mon examen !

Je me place dans l'encadrement de la porte de la seule chambre de la maison.

- Ça t'apprendras à ne pas mettre ton réveil la veille , la réprimandai-je.

- Au lieu de te moquer tu pourrais m'aider, c'est gratuit tu sais ?

- C'est si gentiment demandé, comment pourrais-je refuser ? Ricanai-je en me dirigeant vers une Adrianna débordée.

Après quelques minutes de ramassage d'affaires scolaires et de choix de vêtements, Adrianna est enfin prête et nous voilà disposées à partir de chacune vers une destination différente, elle vers son lycée et moi vers mon emploi.

Je n'ai que 19 ans mais j'ai arrêté mes études tôt, très tôt. Malgré mes excellentes notes, je ne pouvais pas continuer ma vie scolaire sans me soucier de l'aspect financier de ma famille, et plus exactement de ma sœur qui n'a que 17 ans. Elle doit continuer ses études et surtout continuer de vivre sans problèmes et sans se soucier de quoi que ce soit, comme la plupart des jeunes d'aujourd'hui.

- À ce soir hermana ! Me lança ma sœur me sortant de mes pensées.

- À ce soir, et fait attention en rentrant !

- Ne t'inquiètes pas, je t'aime !

- Je t'aime aussi, je souffle.

Je regarde sa petite jupe rose se balancer au même rythme que la pointe de ses cheveux noirs quand elle accélère le pas pour ne pas être en retard pour son dernier examen, de mathématique, je crois. Elle a passée toute la nuit à réviser et moi aussi j'ai dû me taper des équations pour qu'elle les rentre dans sa tête. Adrianna et les maths, c'est un calvaire mais elle va y arriver, j'en suis sûr.  

Elle disparait petit à petit entre les ruelles de notre quartier à Juárez qui regorge de racailles en tout genre : dealeur, violeur, serial killer, et la liste est longue. À chaque fois qu'on sort de notre maison on croise les doigts et les poings au cas où un danger surgi de nulle part. 

Je sors de mes pensées et je me faufile à mon tour entre les murs colorés de la ville. La créativité des jeunes artistes est au rendez-vous, malgré que c'est des fresques qui vénère la violence qui règne ici. Parfois les peinture sont décorés du sang des victimes des règlements de compte, cela peut paraitre étrange, mais les cadavres...  Longent les rues de Juarez, tôt le matin on tombe sur le massacre que la nuit a provoquée, mais... On s'est habitué maintenant, surtout à la présence d'un chef qui contrôle la ville.

 Arriver à mon lieu de travail, une maison somptueuse me fait face. Une très grande villa à l'architecture moderne qui fait rêver les passants, mais très peu chaleureuse : c'est la demeure de Monsieur Sanchéz, un businessman très connu au Mexique, possédant plusieurs entreprises de je-ne-sais-quoi. Tout ce que je sais, c'est que cet homme est une banque sur pattes, ce n'est pas difficile de le remarquer vu qu'il change de voiture comme il change de slip.

Ça fait presque quatre mois que je travaille pour lui en tant que femme de ménage après avoir tombé sur une annonce qui donnait l'impression de rechercher une stripteaseuse et non, une aide ménagère : Le plus célèbre et riche homme du Mexique, est à la recherche d'une demoiselle de ménage. Ses attentes de celle-ci sont simples : Belle, obéissante et travailleuse. N'hésitez pas à posé votre candidature. 

Heureusement pour lui que le salaire est mille fois mieux que mon ancien emploie à l'épicier du coin, si ce n'était pas le cas, je ne mettrai jamais les pieds chez ce con que je veux étriper.

Oui, je parle bien de tuer mon employeur, mais j'ai toutes les raisons du monde pour avoir des pulsions meurtrières. Par exemple : les putes de monsieur qui me dévisagent chaque soir et ce n'est rien comparé aux attouchements.

Et oui.... Mon patron est un pervers qui profite du fait que je sois dans le besoin pour me toucher de temps en temps, une main qui me frôle les fesses par-ci, un regard pervers par-là.

La routine quoi.

Enfin arrivée à destination, le garde posté juste derrière la grande grille me sourie comme à son habitude et m'ouvre l'accès pour me laisser pénétrer les lieux. Je traverse le jardin en passant devant la piscine et les transats occupés par des prostituées qui me dévisagent une à une.

Génial...

Je continue ma route dans le salon propre par mes soins et vide. Mon employeur n'est jamais là le matin donc je peux travailler en toute sérénité. j'arrive à pièce sous les escaliers qui ressemblent fortement à un placard à balai.

C'est un placard à balai, très peu éclairé poussiéreux et remplie d'ustensiles ménagers. Je déteste cette maison et encore plus cet endroit qui réveille mon allergie à la poussière.

J'éternue à en faire tomber les bots de je ne sais quoi sur l'étagère. Wow, c'était violent. Je m'essuie le nez brièvement avec un mouchoir en papier, puis je sors mon uniforme de travail qui est un peu aguicheur, mais ce n'est malheureusement pas moi qui l'est choisie.

Je vous laisse deviner qui...

J'enfile ma tenue, et c'est parti pour une journée de plus dans cet enfer.

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Je vous dis à bientôt pour un nouveau chapitre , bisous 😘