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ANITA :

Je suffoque dans cette chambre, je n'ai pas l'habitude de rester cloîtrer entre quatres murs tout le long de la journée, je suis quelqu'un de très actif et le fait de stagné ici avec ma sœur qui est entrain de mourir de culpabilité après que je lui est racontée toutes les péripéties que j'ai vécu depuis qu'on est en cavale, je lui ai même raconter l'épisode tragique de la canibale qui a failli me violé, quand j'y pense j'ai vécu les pires choses qui soit, mais le plus important pour moi c'est que mi hermana soit saine et sauve et surtout qu'elle soit près de moi, comme ça je pourrai la protégé et prendre soin d'elle.

- Mi querida, arrête de te torturer l'esprit pour si peu. Lui dis-je en caressant ses cheveux.

- Si peu, hermana ? Tu trouves vraiment que tout ce qui t'es arrivé est peu ? Me dit-elle avec les larmes aux yeux.

Non, c'est même trop pour moi qui n'a jamais eu de problème et que du jour au lendemain je me retrouve complètement défiguré et maintenant même le fait que quelqu'un me regarde dans les yeux me dérange parceque je sais que je suis une vraie mocheté.

- Ne t'inquiètes pas ma chérie, tu sais que je suis forte et ce n'est pas ça qui va m'atteindre.

Si, ça m'infecte beaucoup et je sens que ma confiance en moi s'envole loin de moi dès que je pose mes yeux sur un miroir. Mais tout ça je ne peux pas le dire a ma sœur ni a personne d'autre, j'ai eu mon petit moment de faiblesse tout a l'heure quand j'ai vu les dégâts de mon corps mais maintenant je dois retrouver ma force car j'ai une sœur a protéger.

le tambourinement de la porte arrête cette conversation qui peut virer au désastre a tout moment " merci mon dieu." L'accès s'ouvre et je comprends que je ne suis pas au bout de mes paine.

" Qu'est ce qu'il fous là !"

Après le bref échange avec Sergio qui m'a littéralement balancer a la figure qu'il y'a quelques chose entre moi et El Diablo, je sais que tous ces sous entendu sur moi et son jefe sont fausses mais j'ai quand-même décidé de ne plus trop m'approcher de lui pour prouver que le bras droit à totalement tort.

- Anita vient me voir dans mon bureau tout de suite. Dit-il en sortant de la chambre.

Il ne me laisse même pas le temps pour contester ce qui semble un ordre. Il se prend pour le maître du monde pour me donner des ordres comme ça ! Si il croit que je vais lui obéir, il peut toujours rêver ! Je me lève du canapé difficilement et je part m'installer dans mon lit sous le regard interrogateur de ma sœur.

- Anita, tu ne l'a pas entendu ?

- Si, mais je compte l'ignorer. Lui répondée-je en application la crème prescrite par le docteur Martinez qui me procure un bien fou, en moins les douleurs s'atténue avec cette pommade et je pourrais me déplacer comme bon me semble sans que personne ne me porte dans ses bras comme une gamine.

- Il n'a pas l'air de bonne humeur, tu devrais...

On arrêtent nos activités et on posent toutes les deux nos yeux sur la porte après avoir attendu la voix rageuse d'El Diablo hurlant mon prénom, je n'ai pas eu le temps de réagir car le mafieux entre dans un fracas assourdissant dans la pièce, je me fige avec la crème à la main lorsque je le vois s'approcher de moi, les sourcils froncés.

- Tu es sourde ou tu le fais exprès ! Me crie dessus l'homme fou de rage.

- Mais pour qui tu te...

Il ne me laisse pas finir et m'attrape par mon bras qui me fait atrocement mal et me traine vers la porte mais ma sœur se dressent devant nous et lui bloque le passage.

ANITA (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant