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⚠️Ce chapitre contient une scène qui peut heurter la sensibilité de certaines personnes.⚠️

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El Diablo :
Avant l'incident du laboratoire :

Putain ! Ce fils de chiens ne veut pas parler ! Je lui est arraché ses putains d'ongles, je l'ai mutilé a plusieurs endroits, je lui est même arraché des dents et il n'a toujours pas cédé. Je dois a tout prix le faire parler et vite, je n'ai pas de temps à perdre son cartel va sûrement répliquer et vouloir venir le chercher, alors je dois obtenir mes infos avant qu'ils ne viennent ici.

- A court d'idées ? Me demanda Álvarez en souriant.

J'allais lui mettre mon poing dans sa figure mais une idée de génie me vient à l'esprit et un sourire diabolique s'affiche sur mon visage.

- Le diable a refait son apparition on dirait. Me dit le prisonnier en continuant de sourire.

" On dirait, oui." 

Je sors de la cellule et je ferme la porte derrière moi, je monte les marches jusqu'au salon où se trouve Raoul qui se lève et vient me voir dès mon arrivé.

- J'ai trouvé un truc dans l'appartement des filles. Me dit-il en sortant son téléphone de sa poche et en me le donnant.

Je regarde la photo attentivement et les nerfs me montent d'un coup. C'est la même phrase que j'ai vu dans l'hangar. Celui qui est entrain d'inscrire ces phrases, sais très bien que je vais les voir et je peux conclure qu'il surveille mes fait et gestes.

- Elles sont où ?

- Dans leurs chambres.

C'est mieux qu'elles n'assistent pas au massacre qu'il va avoir lieu.

- Va dire aux hommes de préparer quatres voitures et qu'ils attachent des cordes à l'arrière.

Il comprend tout de suite où je veux en venir et il part préparer mon petit jeu de torture préféré. Je me dirige ensuite vers la cour de derrière pour voir si le médecin et sa femme sont entrain de bouquiner et si oui, je dois alors leurs demander de monter dans leurs chambres car il risque d'y avoir beaucoup de sang.

Une fois dehors, je ne vois pas le docteur mais uniquement sa femme entrain de lire un livre, je m'approche d'elle et dès qu'elle remarque ma présence elle pose son bouquin sur la table et enlève ses lunettes de soleil pour me regarder.

- Qui y'a t'il mi pequeño ? Me dit-elle en m'invitant à m'installer sur la chaise vide a côté d'elle.  ( Mon petit.)

"Je déteste ce surnom."

- Madame Martinez, vous devriez...

- Tu peux m'appeler Olga et tu peux aussi me tutoyer, je te l'ai dit un milliard de fois. Me dit la femme en regardant mes bras. Tes bras vont mieux ?

- Oui, madam... Olga, je vais mieux.

- Bien, tu voulais me dire quelque chose ? Tu as faim et tu veux que je te fasse a manger, c'est ça ? Me dit-elle toute souriante.

Je lui souris a mon tour et je lui fais signe de la tête que ce n'est pas ce que je voulais dire, j'étais sur le point de lui expliquer mais le bruit de la porte qui s'ouvre derrière moi me coupe, je me retourne et je vois le docteur s'approcher de nous, il se positionne derrière moi et mets sa main sur mon épaule gauche et ensuite il se baisse pour embrasser sa femme sur ses cheveux marrons.

- Comment va-t-elle docteur ? Demande-je curieux de savoir l'état d'Anita.

- Elle va bien ne t'inquiètes pas, ton ami est très forte physiquement et mentalement beaucoup de gens se seraient donner la mort après un telle accident et je sais de quoi je parle, c'est vrai qu'elle a l'air de souffrir intérieurement mais avec un peu de temps tout va s'arranger.

ANITA (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant