. 34 .

435 21 7
                                    

C'est la deuxième fois que j'ai failli mourir étouffé dans ses bras et c'est bien la deuxième fois qu'il me sauve d'une telle crise.

Sur le canapé au millieu de cette pièce qui est encore sans dessus dessous, je reprends mes forces après cette tempête d'émotions qui ma frappé de plein fouet, j'ai passé par la colère, la tristesse, la peur et pour finir la sérénité qui ma envahit dès que ses bras musclés m'ont envlopés, j'ai pourtant pris la décision de ne plus m'approcher de lui mais même un simple contact avec lui me donne envie de resté auprès de celui qui m'est interdit.

" Je résonne la situation d'une manière insensé, je le sais."

- Comment te sens-tu ?  Me demanda l'homme dont je ne connais pas le nom.

Soudain, les questions écrites sur le bout de papier me reviennent à l'esprit.

- Comment t'appelle tu ? C'est quoi ton vrai prénom ? Question-je le mafieux qui ouvre grand ses yeux, étonné face a mon interrogation.

- Pourquoi veux-tu connaître mon véritable prénom ?

- Parceque je veux le connaître.

Il glousse et se baisse pour prendre une carafe d'alcool qui a survécu a la fureur du diable.

- Dis moi la vérité Anita. Dit-il en buvant une gorgée.

Il lit encore une fois en moi comme un livre ouvert.

- Je... Je veux juste t'appeler par ton prénom. Mente-je.

- Appel moi jefe, ça suffira.

Je suis sur qu'il a remarqué que je ment et il veut me poussé à bout.

- Je ne t'appellerai jamais comme ça.

Il glousse et bois une nouvelle fois.

- est-ce que cette question a un rapport avec la salle d'interrogatoire du hangar ?

Je déglutit. Comment peut-il être aussi perspicace et savoir les choses avant même que je n'ai eu le temps de lui dire quoique ce soit ?

D'un mouvement de tête j'approuve ces propos.

- Bien. Je sais que je t'ai dit de prendre ton temps avant de me parler de ça mais à présent on n'a plus de temps à perdre.

Je comprends qu'il fait allusion à la semaine prochaine qui risque d'être mouvementé. Je me rasseois correctement sur le canapé et je prends une bouffée d'air pour commencer mon récit.

- Je ne me souviens pas de qu'est ce qui s'est passé après que tu m'a laissé dans la voiture, je me souviens juste que lorsque j'ai ouvert mes yeux, je me trouvais dans une sorte de décharge de voitures abîmés, je ne comprenais pas ce qui se passait alors je voulais explorer les lieux et après un moment des chiens m'ont attaqués et j'ai du fuir.

Les souvenirs de cette fameuse journée qui a failli me coûté la vie s'implantent une nouvelle fois dans mon esprit fatiguée. Quand j'y pense je ne sais même pas comment j'ai évitée cette horrible mort qui était à deux doigts de m'emporter avec elle.

- Anita, continue. Lança l'homme en s'installant près de moi.

Son odeur masculine mélangé à la cigarette me vient au nez, cette senteur est vraiment agréable et envoûtante, je ne peux m'empêcher d'apprécier le faite qu'il soit si près de moi pour que je puisse absorber cette merveille et oublié un bref instant les souvenirs traumatisant qui me honte l'esprit.

- Anita arrêt de dormir debout et continue. Dit-il en claquant des doigts devant mes yeux pour me ramener à la raison.

- Euh... Où me suis-je arrêtée ? Demande-je complètement sonné.

ANITA (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant