ANITA (Pause)

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L'endroit est vide, on marche l'une derrière l'autre en longeant les murs de ce bâtiment que je ne connais pas, j'aurais pourtant pariée qu'on tomberai au moins sur un garde ou sur la fille asiatique mais apparemment non, il n'y a personne ce qui nous facilite la tâche pour sortir de cette endroit, on descend le dernier escaliers et on se retrouve dans une grande salle pleine... D'armes.

- C'est quoi ce bordel ? Chuchota Adrianna dans mon dos.

Je m'avance vers une des tables et je regarde le contenu de celle-ci, il y'a des gilets pare-balles et d'autres gilets qui contiennent plusieurs poches, des grenades, des talkie-walkie, et des armes avec des chargeurs juste à côté de celles-ci.

- Regarde. Lança ma sœur qui est debout devant un bout de papier accroché a la grande porte en face de moi.

Je la rejoins et je commence a lire la seule phrase et scrute les illustrations sur le papier.

" Équipez-vous de ce dont vous aurez besoin."

Les images représente les techniques d'utilisation des armes, des bombes et le talkie-walkie et un peu plus bas la manière d'enfiler un gilet pare-balle et un fameux gilet tactique* je regarde attentivement la feuille et je remarque une dernière petite ligne.

" Si vous ne suivez pas les instructions vous ne sortiraient jamais de ce bâtiment."

- Pourquoi on doit faire ça ? On dirait qu'on est sur le point de partir en guerre ! S'énerva Adrianna.

Je lève mes yeux vers le sommet de la porte et je remarque un point rouge et une caméra allumé.

- Je crois qu'on va vraiment partir en guerre hermana. Dis-je en lui désignant l'objet qui nous observe.

Je frissonne en voyant cette fichue caméra, la dernière fois que j'en ai vue une ça c'est très mal terminé car je n'ai pas obéi aux règles donné par la voix dans le micro alors cette fois je ne vais pas risquer de faire la même erreur parceque je crains que je fais face a la même personne de la fois passée.

- Équipe toi. Dis-je en enfilant le gilet pare-balle.

- Tu es sérieuse ? Pourquoi on devraient obéir à ces...

- Adrianna regarde moi, est-ce que tu veux subir le même sort ?

Elle me regarde attristé et semble enfin comprendre ce qui se passe.

- Désolé Anita, je ne suis qu'un poid sur tes épaules tu te montre forte pour moi mais je ne fais que me plaindre de tout et n'importe quoi, je suis vraiment nulle. Dit-elle en enfilant a son tour un gilet.

- Je t'interdis de dire ça tu n'es en aucun cas un poid, tu es ma petite sœur que j'aime plus que tout au monde c'est toi qui me donne cette force, sans toi je serai sûrement entrain de pleurer et m'apitoyer sur mon sort dans la cellule d'en haut alors ne redit plus jamais ces conneries parceque elles sont fausses. Dis-je en chargeant les armes et en les mettant dans ce fameux gilet tactique.

J'entends les petits reniflements de ma sœur, je me tourne vers elle et c'est sans grande surprise que je la vois pleurer et sourire à la fois ce qui me décroche un sourire aussi.

- Je t'aime mia hermana. Me dit-elle en essuyant ses larmes et en prenant une arme et des grenades.

- Je t'aime aussi mi querida.

C'est tellement insensé comme scène, on est entrain de nous dire des mots d'amour au beau milieu d'un dépôt d'arme, mais bon c'est l'amour fraternel ça n'a pas de bon timing on va dire.

Un bruit sourd retentit dans la pièce, c'est le même sons que j'ai entendu dans la salle d'interrogatoire avant que le bâtard qui a failli me tuer me parle a travers un micro.