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Anita :

J'essaie d'ouvrir mes yeux mais le soleil qui brille au delà de la fenêtre ouverte de cette chambre qui n'est absolument pas la mienne m'en empêche, après un effort considérable je peux enfin voir clair, mes yeux dirigés vers la baie je décide de sortir du lit pour la fermé suite à une brise glaciale qui me parcours tout le corps, une fois devant celui-ci je jette un bref coup d'œil vers les champs qui sont peuplés par des hommes qui récoltent la fameuse substance marron que m'a montré El Diablo.

En parlant de lui les images de la veille me viennent à l'esprit, la balade qui s'est avéré une mission de sauvetage, Raoul qui a essayé de m'embrasser, la bagarre qui a éclaté entre les deux hommes et l'étourdissement que j'ai subit, je me sens mal rien que d'y penser, cette sensation d'impuissance est épouvantable, la nuit derrière a été un vrai fiasco, c'est le moins que je puisse dire.

Je m'extirpe de mes pensées en entendant un souffle derrière moi, je tourne m'a tête vers le bruit et je vois El Diablo allongé sur le canapé avec son bras posé sur ses yeux sans doute pour se protéger des rayons de soleil, je me rapproche de lui d'un pas de loup et je remarque qu'il grelotte a cause du froid qui règne sur la pièce, je me souviens vaguement qu'il m'a porté jusqu'ici pour me reposé je présume alors que la moindre des choses c'est de ne pas le laisser se frigorifié sur ce divan. Je tourne les talons vers le lit pour prendre la couverture puis je me redirige vers lui sans faire aucun bruit, je ne veux surtout pas qu'il remarque ma petite attention envers lui et pour être honnête je ne sais même pas pourquoi je fais ça mais je le fais quand même et bizarrement ça me fait plaisir de lui rendre la pareille, quand j'y pense il a essayé de me protéger a multiples reprises.

Je me penche sur son corps et avant de le couvrir je regarde son visage apaisé par le sommeil et amochés par les coups, il n'a même pas pris la peine d'essuyer le sang qui coulait de ses lèvres bien dessiné, en le regardant attentivement il n'y a pas que sa bouche qui est formé à la perfection, son visage entier donne l'impression d'être sculpté par Appolon lui même,

" il est tellement beau."

Merde qu'est-ce que je raconte !

Je mets la couverture sur lui et sans faire attention je touche son bras qui est brûlant, je me rappelle de sa marche sous la pluie et le vent glacial je comprends de suite qu'il a dû attrapé froid ou peut-être qu'il n'a pas encore succombé à la maladie, au moment où le doute s'empare de moi l'homme toussa et ramena la couverture sur lui. Il m'a donné ma réponse, il est malade.

Je me relève et je pars vers la porte pour sortir mais celle-ci ne s'ouvre pas, il me faut la clé pour quitté les lieux et je ne vois qu'un seul endroit où elle peut être, je retourne près d'El Diablo et j'hésite à moment a fouiller les poches de son jean mais c'est la seule option qui se présente devant moi alors je me lance dans mon activité, je commence a tapotée le bas de ses poches puis je marque une pause car le jeune homme se met sur le côté droit en me tournant le dos, je peux apercevoir le dessin de la clé sur le tissu de sa poche arrière " putain ! Il a fallu qu'il l'a mette là !" D'une main tremblante je sors l'objet en priant qu'il ne se réveille pas car j'ai touchée ses fesses sans faire exprès, "Dios, quelle idiote !"

Une fois le bout de métal en ma possession je peux enfin sortir de la chambre pour aller à la mienne et prendre quelques médicaments et de l'alcool pour soigner les blessures du mafieux. En approchant de la pièce convoitait je vois la porte s'ouvrir et Sergio sortir de celle-ci, je suis abasourdi devant cette scène et je crains vraiment le pire malgré que cette homme se montre sympathique et agréable, je ne peux réprimer l'instinct maternel que j'ai envers ma sœur alors d'un pas déterminé je l'attrape par son bras et je le fais tourner pour me faire face.

ANITA (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant